J'oublie pour toi

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TW: auto mutilation, viols.

Je ne pourrais jamais lui expliquer, et même si j'y parvenais, il ne comprendrait pas, comment expliquer ça a quelqu'un qui ne trouve pas refuge dans cet enfer.

Comment pourrait- il comprendre ?

J'ai essayé de nombreuses fois d'y mettre un terme, mais la brûlure que m'impose ce geste me soulage l'esprit pendant quelques heures.

Mais peut-être qu'il ne sait pas ce que sait, loin de moi l'idée de l'assimiler à un idiot enfin pas maintenant, mais il n'a fait qu'effleurer du bout des doigts cette partie.

Je suis prise entre panique et l'espoir qu'il ne comprenne pas.

Du bout des doigts, il caresse mes lèvres, je sens mon souffle se mélanger au sien, je suis perdu et je ne sais pas comment affronter la situation.

- J'ai envie de tuer tout ce qui t'ont fait souffrir, cracha Hélios. Ils doivent mourir un par un.

- Il est déjà mort.

Son regard s'accrocha au mien, aucun de nous brisa le silence qui s'installait doucement, d'habitude cette situation me met mal à l'aise, mais quand il me regarde j'ai cette impression qu'il voit à travers mes yeux et que pendant un instant il peut comprendre ma souffrance.

Il est le seul à effacer la douleur, seulement penser à lui me fait sourire, c'est les seuls moments où mon esprit sombre pas et que je ne me laisse pas ronger par mes démons.

Je relève la tête, mes yeux toujours accrocher aux seins, mes lèvres retrouve à nouveau refuge auprès des siennes.

Fais-moi oublier Hélios.

Contre toute attente, il répond à mon baiser, il est doux, il n'a rien avoir avec tout à l'heure, celui-là est différent.

J'y laisse une partie de moi.

Un liquide chaud me trahie en se frayant un chemin sur ma joue, Hélios recule un instant et du pouce élimine ma traîtresse.

Il ne doit pas s'arrêter.

Fait moi oublier les coups, la douleur, l'odeur de mon sang, fait moi oublier, je t'en supplie.

Je ferme les yeux un instant, je ne dois pas céder à mes démons, je dois me battre.

Son pouce chasse une nouvelle larme et ses lèvres rejoignit les miennes à nouveau.

Je ne pourrais jamais me passer de cette sensation.

Je chasse un à un les souvenirs des coups pour les remplacer par la douceur de ses lèvres.

Mon corps se rapproche du sien, je me laisse guider par lui, mon esprit et ailleurs je me laisse transporter par sa tendresse.

D'une main je m'écarte et attire Hélios pour qu'il s'allonge là où je me trouvais, il se positionne sur le dos me laissant champs libres, je m'assoie sur lui et rejoins ses lèvres à nouveau, ses mains caresse mon dos, l'une d'elle rejoins mon cuir chevelu et tire légèrement en arrière.

Il me fait oublier.

Il se redresse à son tour et tire de nouveau mes cheveux en arrière, il dépose des milliers de baisers à la naissance de ma poitrine.

Mon corps lui hurle toutes les douleurs qu'il a subies.

À mesure qu'il continue ses baisers, ma poitrine s'accélère et mon rythme cardiaque aussi.

Mes yeux se ferment, et je n'aurais jamais dû faire cette erreur.

Mon esprit me fait revenir les souvenir ou mon père attraper férocement ma poitrine me mordant le bout des seins et que j'avais beau hurler à plein poumons, il continuait

Il aimait ma souffrance.

C'est seulement quand j'ouvre les yeux pour faire disparaître cette image atroce que je me rends compte que je me suis figée.

La bouche d'Hélios a quitté mon épiderme.

- Alya ?

- Je ne peux pas.

Je sens les larmes me monter.
Mes démons ont gagné.
Encore.

Je suis lamentable.

Les mains d'Hélios attrapent mon visage en coupe m'obligeant à baisser la tête à son niveau.

- Viens la.

Il me fait quitter ses cuisses pour m'allonger sur le coter du lit, ses bras m'entourent, je m'en veux tellement, j'ai gâché la soirée et je lui ai montré à quelle point j'étais faible, ça fait bientôt une semaine que je suis chez lui et il a vu multiples facettes de moi que je hais plus que tout.

J'aimerais être plus forte que ça.

- Je ne te ferais jamais de mal. Dit Hélios d'un ton sérieux.

Je ne peux pas répondre, je ne suis pas en capacité de savoir qui peux me faire du mal ou non toute ma vie on m'a fait souffrir et même s'il ne l'a pas encore fait.

Je ne peux être sûr de rien.

Une partie de moi est morte, je ne veux pas céder à ma douleur si je lui laisse place, ça serais un désastre.

Je sais ce que je dis.

Je n'ai pas que de mon sang sur les mains.

                             ——————————

COUCOU!!!!!

Je suis beaucoup trop heureuse de ce chapitre là !!!!!
Je voulais attendre demain pour le poster mais là je peux pas.

Elle es pas si innocente que ça finalement!
Et si Alya avait vu la mort de ses yeux?
Vous pensez qu'elle es capable de l'avoir causer ?

HAAAA JE SUIS TROP PRESSER.
On dirais une folle désoler!
Bonne lectures <3

Love has its reasonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant