Humiliation

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Alya

Des gens qu'on ne peut différencier avec le tissu qui recouvrent leurs yeux, le bruit du cristal qu'on trinque, les rires qui résonnent dans la pièce.

Ses gens vivent.

Mais pas moi.

Mon esprit est ailleurs bloqué sur des yeux noirs, j'aimerais pouvoir continuer à faire semblant, penser le plus fortement possible que je ne pense plus à lui.

Quoi que je fasse, je deviens folle, j'ai l'impression d'entendre sa voix certaines fois, de sentir son parfum alors que je suis seul chez moi.

Qu'il n'est jamais vraiment très loin.

Je dois prendre l'air

Le vide dans mes yeux pour seule lumière le feu qui alimente ma cigarette qui a son tour me permet de respirer je l'admire et j'arrive à trouver une similitude a-t-elle et ma vie.

Elle est éphémère et s'éteint si personne lui donner le pouvoir de se consumer elle n'est pas maître d'elle-même, elle brûle encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir se rallumer j'en eu de la peine pour elle vivant le même désastre

Je compris vite que la noirceur de la nuit ne se limiter plus à mes pupilles, mais aussi à mes poumons et qu'un jour cette chose éphémère m'éliminera et je songeais à si ma vie le fera et toutes ses similitudes me trouble et réduit en néant ma tentative de me détendre j'y songe encore sans m'arrêter

Toutes les cendres qui s'évaporent d'elle sont comme la vie me donnant des coups éternels, mais comme elle je suis qu'éphémère et je finirais par m'éteindre à petit feu.

Je ne veux pas être éphémère.

Je me sentais vivre à ses côtés, il avait ce donc en un seul sourire de faire taire toutes mes incertitudes.

Mais elles sont toujours là, car lui ne l'ai plus.

J'écrase la cigarette qui m'a permis de faire un choix radical.

Et cette soirée et la mienne alors je vais profiter.

Au revoir Hélios.

De retour à la soirée, je vois Adam au loin le regard fixer sur moi un léger sourire aux lèvres et je ne suis pas sûr, mais il me semble qu'il rigole.

Je me demande bien ce qu'il l'amuse autant.

Je m'approche de lui, et il m'approche d'avantage une main sur mes reins, je suis gêné nous n'avions jamais eu ce genre de contact jusqu'à maintenant.

Il ne me fera pas de mal.

- Dit moi ce qui te fait rire.

- j'aime l'idée de t'humilier Alya.

M'humilier ?

- Tu vas venir danser avec moi.

Je rigole de nouveau face à cette discussion qui me semblais pourtant finis.

- Certainement pas.

Je ne sais pas danser, je n'ai jamais danser c'est pas moi qui vais m'humilier, mais lui en dansant avec moi.

Non seulement danser est une épreuve, mais danser avec cette robe défit les lois de la physique,

Autant dire que c'est impossible, enfin impossible pour moi.

Il entrelace ses doigts aux miens et rapproche son corps du mien toujours son autre main sur mes reins, je commence à paniquer et je sais que ça se voit sur mon visage.

Love has its reasonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant