Garde Moi [En Réécriture]

Surprise...°^chapitre 2^°

Point de vue Ava

- Qu'est-ce que vous faites ici ? Je demande mon arme braquée vers lui en guise de dissuasion de toutes idées qu'il pourrait avoir. Bien que je l'ai rencontré dans l'avion je ne le connais pas, je ne sais pas de quoi il est capable.

- Doucement Preciosa, n'ai pas peur de moi. Sa voix rauque résonne dans ma chambre. Il me terrorise, ses yeux noirs sont ternes, inexpressifs. Je n'ai jamais vu ça. Les yeux trahissent toujours nos expressions, mais lui, reste impossible à cerner.

Seuls les gens dépourvus de tout sentiment sont comme ça. Il faut avoir perdu ses ailes en étant rongés par les démons de l'enfer pour posséder ce noir pur dans les yeux.

- Répondez à ma question. Il ne cède pas devant mon arme, comme si ça l'amusait de se faire menacer ainsi.

- Je suis ici pour gérer une bourge pourrie gâtée par papa. Sa phrase sonne comme du dégoût. Je comprends qu'il parle de moi mais j'ai du mal à analyser toute sa phrase. Pourquoi devrait-il me gérer ? Je ne suis plus une gamine j'ai pas besoin d'une nourrice.

- Si t'es fan dégage, c'est plus à la mode les groupies. Je lui réponds sur un ton nonchalant.

- T'as pas l'air de tilter plus que ça... Je n'arrive pas à comprendre la situation. Il souffle comme si j'étais dépourvue de capacités mentales.

- T'as un problème la blondasse ? Je vois ses poings se serrer à la suite de ma remarque tranchante. Personnellement je trouve ça amusant de provoquer un homme, c'est un jeu dangereux mais jouissif, quel bonheur de voir leur égo se briser en mille morceaux. Un sourire naît sur le coin de ma bouche.

- Pardon ?! Il est furieux, je peux voir toute la haine qu'il ressent pour moi dans son regard. Maintenant ses yeux sont excessivement expressifs. C'est étrange comment ses émotions n'ont pas du tout l'air rationnelles.

Il fait un pas vers moi, son bras tape dans le mien, mon arme tombe au sol. Son corps se rapproche du mien, je ne me sens pas en sécurité cet homme est beaucoup trop imposant pour que je puisse faire quoi que ce soit.

Il se penche légèrement en avant pour que sa tête soit face à la mienne.

J'analyse son visage, étant proche de moi je discerne quelques cicatrices sur sa peau de porcelaine, elles ne sont visibles qu'à cette distance, je ne les avaient pas remarquées avant.

- On dirait que tu as perdu la tête Preciosa. Comment oses-tu me menacer comme ça ? Son insolence me tape sur les nerfs.

- Comment osez-vous, vous introduire chez moi et me demander de ne pas me défendre. Vous êtes atteint....

- Si j'avais eu le choix je ne serais pas ici, ton père m'a engagé en tant que garde du corps. Je suis choquée de cette information soudaine. Je fais enfin le lien entre tout ce qu'il s'est passé et je me sens stupide de ne pas avoir compris dès le début.

- Fait chier ! Je sors de ma chambre cherchant un endroit vide pour rester seule.

J'arpente la maison, mais il y a du monde dans toutes les pièces. Mon géniteur à décidé d'inviter ses collègues. Je décide d'aller dans le jardin.

Je m'assois sur l'herbe en écoutant le chant des oiseaux, ils ne font pas le même son que ceux de ma maison. Je sens une présence derrière moi, alors je tourne la tête .

- t'es calmée ? Me demande le blond polaire.

- Dégages. J'ai pas envie de te parler. Il marmonne quelque chose puis s'installe à côté de moi sans écouter l'envie que je viens d'exprimer.