chapitre ⁹

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( salut, salut, I'm back <3; une musique d'ambiance: Juliet de Cavetown ) 

Clay

J'étais parti dormir, le sommeil se faisait prié, et bordel que ça m'énervait. Le jour où je voulais dormir tôt pour éviter à ma conscience de parler, et de torturer mon cerveau.
Il s'est finalement avéré être la pire des idées que j'ai pu avoir. La petite voix dans ma tête tournait à plein régime, allant de questions importantes ; comme qui pouvaient bien être les connards de mecs masqués. Mais aussi, à aller se demander ;pourquoi les pingouins n'ont ils pas froid aux pieds.
Une conscience à la fois utile et inutile, Ray a plusieurs fois essayé de m'amener voir une psychologue, mais je n'ai confiance en personne, du moins plus depuis Lysa.
Un trahison trop piquante à mon goût, je ne l'ai toujours pas digéré, je suis rancunier. Elle a brûlé mon cœur avant de le broyer avec ses talons aiguilles, sans une seule once d'hésitation. Elle m'avait brisé de l'intérieur...

Maintenant il y avait Jane, je ne la connaissais pas mais j'avais justement envie d'en savoir plus, je ne savais toujours pas pourquoi, mais dès que je l'avais aperçu mon cœur et mon cerveau s'étaient mis en alerte. Bizarre.

Tu es toxique, dois-je te rappeler absolument tout ce qu'il s'est passé ?

Non...

Bien, maintenant concentre toi sur ton club, tu as choisi de salir tes mains, alors assume !

Oui...

Utilise ton cerveau, et réfléchit à qui est ton ennemie.

C'est toi, mon ennemie...

Non, je t'aide, et tu le sais.

Oui

Je m'en vais, sers toi de ce que tu peux, et trouves ces connards, sinon tu sais ce qu'il se passera.

Oui

J'ai une sorte de dédoublement de la personnalité, mais je suis stable, quand j'écoute ma conscience ; ou mon deuxième moi si on peux dire. On est mentalement similaires, on aimes les même choses.
On a une différence c'est notre mode opératoire, je n'aime pas me tâcher les mains, lui adore ça, mais comme je le maîtrise quatre-vingt-quinze pourcent du temps.
Je le laisse prendre possession de mon corps, quand j'ai besoin de réponses, notamment quand un mec est dans le sous sol du club, ou plutôt ses débris, ils finissent tous morts donc on ne les appelle pas.
J'ai une équipe de gars près pour torturer à tout moment, mais quand il s'agit d'un sujet important, c'est mon double qui s'en charge la plupart. Bones est un de mes gars favoris du sous sol, c'est surtout un ami à moi.

Je l'ai recruté, il y a de ça environ cinq ans, c'est un ancien militaire, qui a été torturer pendant un an avant que l'on ne vienne à son secours. Il est aussi solide que la netherite pure dans Minecraft. 

Il était huit heures et j'avais faim, j'espère que Bucks avait commandé à manger, on était certes le matin mais j'avais envie de vrai nourriture. Un burger avec des frites, auquel je ne dirais pas non.

- Salut Bucks, t'as commandé à manger ?

- Salut Clay, oui j'ai commandé deux burgers, tu voulais quelque chose ? 

- Ouais, un burger, Ava va bien ? Il me le tendit, dommage je n'aurais pas les frites.

- Elle va plutôt bien, elle sait que je suis sur une grosse affaire alors elle est partie chez ses parents. Elle me manque déjà. Tu penses sincèrement qu'elle m'aime pour qui je suis et pas pour le profit comme Lysa ? 

Il était comme une guimauve au chocolat dur à l'extérieur mais tendre à l'intérieur, je comprenais ses doutes, il a été le premier au courant pour Lysa, comme pour ma double personnalité.
Il était brisé comme moi mais pas pour les mêmes raisons, ses parents l'avaient rejeté après son inscription à l'armée.

" Tu es un tueur, le sang ne doit pas couler dans cette famille " ça l'avait anéanti.

- Je te l'ai déjà dit, elle t'aime pour ce que tu es pas pour le job que tu fais. Ne confond pas les deux, ce serait la bêtise de ta vie. Et merde, elle parle de toi constamment, elle est accro à toi comme un toxico à sa dose quotidienne.

- Merci mec.

- Ne meurs pas encore, j'ai encore besoin de toi pour des missions.

C'était ma façon de lui dire que je tenais à lui ainsi que notre amitié, les mots d'amour ne sont pas dans mon vocabulaire.
Je finissais rapidement mon burger avant de faire un signe d'au revoir à Bones.
J'avais des gars à traquer et une fille à appeler, du moins si elle ne m'avait pas bloqué.
Je lui avais envoyé un message pour lui demander si elle était bien rentrer chez son prétendu ami; il était louche pour ma défense, le genre à coucher avec la première meuf dans son lit.

Je le bute si il fait ça avec Jane. 

Ce n'est pas ta propriété, elle est libre comme l'aire  et toi brisé comme...

La vitre de la chambre noir, je sais...

Bien joué Sherlock.

C'était reparti, comme à chaque fois que je parle d'elle ou que je me retrouves tout simplement seul face à mon deuxième moi. Jane n'avait pas répondu.

Je ne suis pas comme toi. MOI. 

?

Tu es le Clay faible et brisé, je suis celui qui aime le sang et les os qui se brisent.

Je peux être fort.

Non ! Tu as besoins de moi pour survivre dans ce monde rappelle toi en !

Oui

J'était faible mentalement, c'était mon plus gros défaut, je me suis donc toujours caché derrière le sanguinaire.
C'était comme un bouclier face au monde extérieur, mais je l'ai laissé prendre énormément de place dans ma vie, sauf que maintenant il y a des choses que je ne connais pas très bien tel que les pleures.
Je ne sais pas réconforter une personne qui en a besoins.

Est ce que cela peut toujours s'apprendre ? 

BROKENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant