l'amour pur...

Chapitre 4

J'entends mon téléphone sonner, je me réveille. Je regarde mon téléphone et je vois l'heure : 9h15 !? je ne m'attendais pas à me réveiller si tôt. Malgré ma déception, je me réveille quand même. Je sors de mon lit, prend mon téléphone et me dirige vers les toilettes. Pendant que je suis aux toilettes, sans grande surprise, je scroll sur Instagram, je vois des post de Simon, avec des filles... je ne sais pas pourquoi mais cela me dérange. Comme si j'avais une attache particulière avec lui. J'oublie vite ces pensées et sors des toilettes. Je regarde l'heure sur mon téléphone 9h30... je descends les marches jusqu'à atteindre la salle à manger, je prépare mon petit déjeuner : bol de céréales, avec des tartines de Nutella et enfin mon petit verre de jus de pommes... j'ai fini de manger, je sors de table puis je m'attache les cheveux et monte à l'étage pour aller aux toilettes. J'en ressort, les larmes aux yeux et beaucoup moins lourde... je me précipite dans ma chambre, je regarde l'heure encore une fois. il est maintenant 10h alors je commence à me préparer pour le rendez-vous de cet après-midi. Je commence par sécher mes larmes puis je commence à me lisser les cheveux. A la moitié de mon lissage je reçois un message de Simon qui demande « c'est toujours okay pour tout à l'heure ? » je lui répond « oui bien sûr ! » puis je termine mon lissage... une fois mon lissage terminé je regarde l'heure puis je vois qu'il est maintenant 11h30, je ne sais pas pourquoi mais dès que l'heure s'affiche un stress énorme me prend, incontrôlable je m'effondre dans mon lit, plein de question dans la tête : « comment ça va se passer ?? », « serais-je assez belle ??? » , pourquoi il m'attire autant, pourquoi LUI mais pas un autre ? à cet instant je me sens tellement mal que je décide d'envoyer un message à Marie, mon amie virtuelle, et peut-être bien ma vrai seule amie. Elle n'a aucune idée de la personne que je suis au lycée mais ELLE connait tous mes problèmes, qu'ils soient familiaux ou personnelles elle sait TOUT, je l'aime vraiment. La seule chose qui nous sépare ? La distance... elle habite en Australie, il est impossible pour nous de se voir...

Le message dit : « MARIE, ça va pas du tout ! j'ai rencontré un garçon hier et cet après-midi on a rendez-vous sur la plage, je suis en pleine crise de panique. Ça va pas du tout... » malheureusement elle est dans un lycée privé alors elle ne peut pas répondre mais rien que de lui avouer ce que j'ai sur le cœur me libère... je reprends peu à peu mes esprits et commence à me maquiller. Je commence par appliquer une base pour protéger ma peau, j'applique ensuite l'anticernes puis recouvre mon visage de fond de teint. Par-dessus j'ajoute une poudre mattifiante pour ne pas paraître trop brillante, j'ajoute un gloss sur mes lèvres nue. Je finalise avec un peu de mascara et un petit eye-liner. Je me contemple dans le moindre détail dans le miroir de ma coiffeuse, je me trouve belle. Satisfaite de mon make-up je me lève et me dirige dans le dressing je choisis une belle robe longue a fleur blanche sur fond rose pale, c'est ma préférée, j'espère qu'elle va me porter bonheur. Maintenant c'est dans le miroir de mon dressing que je me regarde et un détail me dérange... mon ventre ! je cours vers la cuisine me chercher du cellophane et m'entoure le corp avec ce dernier. Je remonte dans ma chambre et je cherche désespérément une ceinture épaisse, je n'en trouve pas. Alors je vais voir dans l'armoire de ma mère et non plus, elle n'en a pas... me voilà prise au piège, je vais devoir me contenter du cellophane, je regarde une dernière fois l'heure et je vois qu'il est midi, alors je vais vers la cuisine, je sors une casserole du placard, la remplit d'eau puis sors des pates d'un autre placard. J'attends que l'eau bouillisse pour pouvoir y mettre les pâtes. 

10mins plus tard je regarde si les pates sont cuites, elles le sont ! peut-être un petit peu trop... mais bon je vais les manger quand même. Je mange cette grosse assiette de pâtes en quelque minutes seulement... je me met à culpabiliser puis je finis par me rendre à l'évidence. Encore une fois je m'attache les cheveux puis file aux toilettes afin de me libérer de toute cette culpabilité...