Chapitre 4

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Cela faisait maintenant une semaine que tu travaillais auprès du mystérieux docteur.
Tu devais simplement lui apporter un café noir, mais avec ton stress et ta mémoire courte, tu faisais comme si le café était pour toi: Café + sucre + lait.

Dottore ne disait rien quand tu lui apporter ton café mais tu voyais à sa tête qu'il ne voulait qu'une chose: te tuer ou du moins te donner une punition jusqu'au moment où il aurait enfin son café noir.
Car oui, ce n'était pas la première fois qu'il te donnait cette tâche et ce n'était pas la première fois que tu te trompais.
"C'est du au stress" était la seule phrase que tu arrivais à lui dire.

Malgré le fait que tu ne trouvais pas ta place et malgré le fait que tu parlais peu voir pas du tout, tu avais réussi à te rapprocher de l'homme. Enfin, c'était l'impression que tu avais car quand il te posait des questions, tu répondais juste avec des mouvements de tête ou par des "Oui, non, je ne sais pas, ok,..." et cela l'énerver.
Il savait presque tout sur toi tandis qu'à l'inverse, à cause de ta timidité, tu ne savais rien de lui.

Cette timidité t'avait étonné car il y a encore quelques jours de cela, tu étais "froide" et distante.
Tu te perdais de plus en plus dans tes pensées quand soudain, une voix grave apparaît derrière toi, te faisant sursauter et sortir de tes pensées par la même occasion puis, tu retournais ta tête pour voir cette personne et sa tête était bien défiguré suite à certaines expériences qui ont sûrement mal tourné.

"- Ne reste pas planté là. T'es dans mon chemin, sale merde.
- Ô la vache, vous avez la tête d'un koala sous stéroïdes."

Tu avais parler sans même réfléchir et cela avait bien énervé le grand Il Dottore. Non. Ce n'était pas réellement lui, c'était plutôt l'un de ses nombreux clones.
Alors que celui-ci s'apprêtait à te donner un coup de poing dans le visage, il s'était arrêter de justesse et semblait regarder vers le haut, avec un air de peur dans son visage. Il avait tout de suite vite disparu avant même qu'il n'eût le temps de toucher le visage.

Tu pensais qu'il était parti à cause de toi et ta force, force qui était presque inexistante. Tu étais fière d'avoir "fait peur" à quelqu'un.
Pour mieux savourer ta "victoire", tu t'approchais d'une radio pour mettre un peu de musique dans cet endroit vide et calme, mais c'est alors que la même voix était venue t'arrêter.

"- La seule musique que tu écouteras toute ta vie, c'est le bruit de tes pensées. Alors fais en sorte de cette musique soit douce."

En tournant la tête pour voir de qui venait cette voix, tu étais devenue immobile, tu avais comme peur. C'était le véritable docteur qui t'avais parler et d'ailleurs, t'avais également protéger.

Aucun mots n'avait voulu sortir de ta bouche, tu avais terriblement chaud, chaud de honte et de peur. Tu te disais avoir commis une grave erreur en voulant mettre de la musique sans la permission de ton supérieur. Tu pensais que tu allais passé un sale quart d'heure en voyant le grand homme venir près de toi.

Une fois bien en face de toi, il t'avait pris par les joues dans l'une de ses mains et rapprochait sa tête près de ton oreille.

"- Tu n'es pas en stage d'observation ici. Ne reste pas là sans rien faire et n'attend pendant trois heures pour que je te donnes des tâches à accomplir. C'est à toi de te prendre en main. Mais commence par forger ton caractère et ton physique. Ensuite, tu reviendras travailler pour moi. Je ne veux pas d'une plante verte qui se fige quand elle me voit. Ai-je bien étais clair?
- O-oui. Très... clair.
- Il faut prendre exemple sur ton géniteur. Lui, il était bien. Il ne se laissait pas marcher dessus. Il arrivait même à rester debout lors d'un combat avec le plus faible des exécuteurs.
- Ce... n'est tout de même pas...
- Ô que si. Pour un simple mortel comme vous, c'est bien difficile de tenir tête face au dernier des exécuteurs."

Il s'en était aller par la suite, te laissant seule. Tu remettais d'ailleurs toute ta vie en question suite à cela. Par contre... tu te répétais également sans cesse qu'il sentait drôlement bon. Une odeur de vanille ou de noix de coco, tu ne savais pas trop. Ces deux odeurs se ressemblaient fortement selon toi, mais en tout cas, tu appréciais ce parfum.

Bon, c'est décidé! Tu allais te mettre au sport. Sauf que entre nous... tu savais très bien que tu allais vite abandonner, surtout si personne n'est là pour t'encourager...
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"Excusez-moi, j'avais demandé un café noir" 𓆩Dottore x Reader𓆪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant