Chapitre 3

177 9 0
                                    

-
J-1. L'angoisse, la stupeur et tremblement. Tu n'y prenais plus forcément attention, c'était devenue une nouvelle partie de toi.

Tu avais fait tes valises mêle si tu n'avais rien pris de spécial car tu ne savais pas si tu allais rester chez toi ou chez lui.
Bagages prêtes, esprit plus ou moins calme, quelques heures devant toi, tu décidais de prendre, une nouvelle fois, l'air en allant loin de ta maison.

Bizarrement, il n'y avait pas une mouche à l'horizon, c'était très calme et très rare de ne voir personne.
Tu avais beau chercher après un signe de vie, il n'y avait toujours rien. C'est alors que tu avais décidé de retourner chez toi, par ennuis.

Tu restais immobile, comme une plante verte, les yeux grand ouvert de terreur. Cette boule de stress te remontait jusqu'à la gorge, te donnant presque des nausées. Les larmes qui montait également te troublait la vue. Cette chaleur insupportable te donnait tout de même froid dans le dos. Des centaines de questions étaient venus soudainement dans ta tête, presque en même temps.
Ta maison avait pris feu.
Tu avais pourtant bien tout éteint avant de partir; le gaz, l'électricité, tout.
Après quelques bonnes minutes à rester debout sans rien faire, tu remarquais une chose étrange devant les cendres de ta porte: un cheveux de couleur clair. Tu savais que ce n'était pas le tien, il n'avait pas la même odeur que les tiens non plus.
Cet incendie était voulu. Mais était-ce pour te tuer ou bien la personne savait que tu n'étais pas chez toi?

En vrai, ta maison n'avait pas de valeur à tes yeux, c'était juste tes affaires personnelles qui étaient précieux pour toi. Tu n'avais donc plus aucun souvenir de certains de tes anciens proches.

Tu soupirais et partais chez ton nouveau supérieur bien avant l'heure, en espérant ne pas le déranger.

Tu étais devant le même immeuble que la dernière fois, tu avais regarder l'adresse et ton emplacement plusieurs fois pour être sûr que tu étais au bon endroit et c'était bien le cas.
Tu levais lentement le bras droit suivi de ta main pour les diriger vers la porte du grand "Dottore". Tu fermais la main et ton poing se trouvait à seulement quelques centimètres de la porte, prête à toquer.
Mais la porte s'ouvrait soudainement juste avant que celle-ci et ton poing ne se fassent connaissance. Un homme, grand et mince, avec de magnifiques cheveux bleus et des yeux rouge était là, devant toi. Il ne semblait pas spécialement content mais il n'avait pas l'air fâché non plus.
Sans dire un mot, il t'avait fait comprendre que tu pouvais entrer. Il t'attendais.
Plus tu avançais dans cette demeure, plus tu voyais des personnes qui ressemblaient comme deux gouttes d'eau à l'homme qui t'avait accueilli. "Des jumeaux? Des clones?" Aucun réponse à ces deux questions, pour le moment.

Le premier homme s'arrêtait net en tournant la tête vers toi. Il étais si beau malgré son regard froid, son visage était plus que parfait. Ce rêve était seulement d'une courte durée car l'individu s'en était aller, te laissant seule derrière lui avant qu'un autre homme apparaît derrière toi.

"-Alors c'est toi? Comme on se retrouve. dit l'homme qui se trouvait derrière toi"

Tu avait reconnu cette voix. C'est cette même voix qui t'avait glacé le sang l'autre soir. Tu retournais uniquement la tête, très légèrement et en baissant les yeux avant de lui répondre.

"-D... Dottore? Il Dottore?
-En effet. Enchanté, mademoiselle."

Il posait alors une main sur ton visage, prenant ton menton pour relever ta tête et pour plonger son regard dans le tien. Tu cherchais son regard, ne savais pas où mettre les yeux. Cet homme là partait un masque contrairement au premier.
Ce masque le rendait mystérieux pour toi, tu ne savais pas si tu devais avoir peur de lui ou non.

Ce sentiment étrange avait de nouveau fait apparition dans tout ton corps, ce même sentiment que tu éprouvais quand tu voulais en savoir plus sur l'astronomie. Étant plus jeune, ton rêve était d'en savoir plus sur ce monde, l'espace. Mais à cause du temps et de ton boulot, tu avais très vite perdue ce rêve de gosse.
Tu savais ce que ce sentiment signifiait enfin: l'inconnu, les choses qu'on ignore tous, te fait peur.

Dottore avait senti le fait que tu avais peur et cela l'amusait. Malgré le fait qu'il était dos à toi, il pouvait comme voir ton regard tremblant.
Puis, il était parti dans une autre pièce pour ne pas s'attarder dans son travail, te laissant alors seule, sans rien faire. Ce premier jour commençait très bien pour toi. On te laissait moisir dans un coin de la pièce, oubliant presque ton existence.
Même ce qui semblait être des clones du docteur ne te calculer pas ou alors ils te regardaient mal.
C'était nickel pour toi, tu n'aurais pas pu rêver mieux.
-

"Excusez-moi, j'avais demandé un café noir" 𓆩Dottore x Reader𓆪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant