Liars and secret

03. Therapy

« L'amour paternel est réservé à toutes personnes. »

Evelyn

Je n'ai jamais été très proche de mon père.

Mon géniteur n'a jamais été présent à mes anniversaires. Les souvenirs de moi, l'attendant du levé jusqu'au coucher de soleil ressurgisser souvent. Il ne venait jamais.

Pourtant, Athena me disait de toujours faire un vœu en soufflant sur ma bougie, me promettant se réaliserai.

Mon vœu a toujours été le même.

« Faites qu'un jour, j'aurai un père qui saura me chérir et se soucier de moi. »

Ça n'a jamais marché.

Depuis, j'ai arrêté de croire au prince ainsi qu'au conte de fée.

Pourquoi un prince existerait-il pour moi si même mon père n'en est pas capable ?

Du moins, mon vœu avait marché d'une certaine façon.

La seule personne qui méritait que je la considère comme mon père, c'était mon oncle.

C'était lui, qui m'avait élevée. Lui, qui me berçait quand je pleurais l'abandon de mon géniteur. Lui, qui me rendait heureuse.

C'était lui, mon père.

Et comme chaque dimanche matin, je me rendais tranquillement chez lui. C'était une habitude que nous avions prise. Au moins, si je ne le voyais pas durant la semaine, je le voyais le dimanche.

Nous avions instauré cette « règle ». C'était une sorte de thérapie pour moi, cela me procurait le plus grand bien.

J'arrivais chez lui, un panier à la main. Quand j'étais petite, à chaque début de saison, nous faisions des petits cakes à la framboise, mon fruit préféré. J'avais donc refais plusieurs petits cakes, ainsi qu'un grand. Celui-ci était à la maison.

- « Evelyn. Je suis content de te revoir. » Raisonna la voix de mon oncle qui me souriait, une fois que j'arrivai dans son salon.

Je m'installais sur mon fauteuil habituel en face de lui tout en souriant.

- « Je suis contente de te revoir aussi. Comment vas-tu ? » Je lui demandai en sortant de mon panier les gâteaux à la framboise.

Nous nous échangions plusieurs banalités et par la même occasion nous goûtons mes quelques petits cakes.

- « Ton père m'a parlé de ce bal qu'il organise. Alors tu devrais t'y rendre avec Helios Davies ? » Me demandait mon oncle.

J'en étais probablement sûr : lui et Athena, étaient les deux personnes qui savaient le plus a qu'elle point je détestais Helios Davies.

Mais, pour une raison que j'ignorais, mon oncle avait ce sourire au lèvre quand il me posa cette question.

Ce sourire qui ne prévoyait rien de bon.

- « Oui. Père veut collaborer avec Monsieur Davies, c'est pour cela qu'il m'a demandé de partir à ce bal accompagné d'Helios. Nous avions également fait une sorte de trêve, disais-je en mimant des guillemets avec mes doigts. On devrait pouvoir ce supporter une soirée, douze heures seulement. D'ailleurs, pourquoi as-tu ce sourire aux lèvres ? »

Cette fois-ci, c'était à lui de lever un sourcil.

- « Penses-tu que tu serais capable de pouvoir faire une trêve avec lui, Evelyn ? Pendant seulement douze heures ? »