128. Désir

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Je ne pensais pas qu'un jour je pourrais le dire
Pourtant, la solitude se fait désirer
Car leur compagnie ne me fera plus sourire
Le calme et le silence viennent à me manquer.

Jour après jour, la fatigue se fait sentir
Et maintenant que je les vois tous à danser
J'attends calmement et je me force à sourire
Alors que je n'ai aucune idée d'où aller.

Me revoilà seule et je les regarde rire
Alors je m'en vais, je m'isole, pour rêver
Je vois un immense fil alors je le tire
Peu importe où il mène si je peux rêver.

Mais maintenant que j'essaie enfin de dormir
Quelque chose en mes pensées joue à m'embêter,
Comme une honte infame qu'il faudrait souffrir,
Crie mes différences, pour me les rappeler.

N.

Désir, écrit le 18/02/2023

Capharnaüm de pensées poétiquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant