Ma'teyam... {Neteyam x Aonung}

15.✩Une Tsahìk À La Hauteur✩

~~~Quelques instants avant l'annonce du Grand Sage~~~

- Bon sang, j'espère juste que cette fichu réunion ne va durer une éternité !

Cria Aonung en marchant bruyamment sur le sable, se dirigeant vers la hutte de son père. Sur le chemin, il continuait, malgré tout, de se plaindre des deux dirigeants. Les jugeant trop barbant à le convoquer si tardivement pour une histoire qui, pour lui, semble sans aucune importance.

Arrivé à destination, un des gardes l'arrêta brusquement devant l'entrée.

Aonung : Quoi...? Hahah, dois-je te rappeler qui tu repousses de cet manière ? Qu'est-ce qui se passe ?

Garde : L'Olo'eyktan et la Tsahìk n'ont pas encore mit fin à leur discussion.

Aonung : Ils m'ont convoqué. J'ai quand même le droit d'entrer ?!

Garde : On m'a transmit l'ordre de ne laisser entrer aucun individu. Ordre de l'Olo'eyktan en personne.

Aonung : HAH ?! Hé puis merde, j'aurais pas dû autant me presser. J'aurais du rester plus longtemps avec eux... mon Neteyam.

Garde : Puis-je vous poser une question ?

Aonung : Je suppose que oui.

Répondit-il après s'être accroupi devant l'entrée en soupirant.

Garde : Qui est ce certain « Neteyam » ?

Aonung : Oh, lui... He bien, c'est mon Neteyam. Et puis pourquoi je serais obligé de te répondre ?

Garde : Heu... oui, ça je l'avais bien compris. Mais pourquoi l'appeler vous « mon » Neteyam ?

Demanda le garde en riant nerveusement.

Aonung : ARGHHHH POURQUOI JE NE SUIS PAS RESTER PLUS LONGTEMPS !!?

Hurla Aonung avant de passer ses mains dans ses cheveux, il les attrapa fortement et les ébouriffa si violemment qu'il finit complètement décoiffé. Quelques mèches par ci par là qui commencaient à se lever à cause du vent qui soufflait fortement en cette période. Cette douce brise qui vint lui carresser lentement ses cheveux, toujours lâchés.

Peut-être que je devrais les lâcher plus souvent... Neteyam a dit que cela m'allait plutôt bien même si c'est parfois fatiguant de recevoir tout ces cheveux sur la tronche, c'est souvent pas très pratique.

Pense-t-il avant de soupirer en souriant.

- Dit, ton pote est bien silencieux dit donc.

Garde : C'est vrai, qu'en temps normal, il n'aime pas trop parler mais au fond, c'est un gars bien.

Le regard d'Aonung se tourna vers le second garde. Son visage était fermé, ses longs cheveux cachaient une partie de ses yeux et une mâchoire extrêmement bien tracé. Un nombre incalculable de grains de beauté se situé au niveau de ses bras remontant jusqu'à ses épaules, certains étaient dissimulés à cause de ses nombreux tatouages. Il supposa qu'il devait faire partit de la garde rapproché de son père, sûrement un des élites.