Ma'teyam... {Neteyam x Aonung}

19.✩Tu M'as Tellement Manqué✩

Du côté des Metkayina, chacun mettait du sien pour aider à la préparation, tant attendu du festival.

Mais Aonung, lui, passait ses journées à s'entraîner aux côtés de Bak'teo. Le bras droit de l'Olo'eyktan, était un très bon professeur pour Aonung, il avait remarqué depuis le début que le jeune prince avait une manière assez étrange mais certe spécial de manier sa lance. Bak'teo n'avait jamais encore vu cette manière aussi particulière de se battre.

L'esprit du jeune homme était souvent ailleurs pendant ses exercices. Ne pouvant s'empêcher de se demander si tout aller bien pour Neteyam. Est-ce qu'ils avaient trouver une solution pour Tsukey ? Et puis surtout, pensait-il à lui autant à lui ?

Ce manque d'inattention lui aura value une fracture au fémur. Certains de ces blessures s'étaient considérablement enflées et d'autres infectés par le manque de soins, du fait que tout le monde était occupé et que lui même ne savait comment faire pour se soigner.

Il apprit quelques jours après le début de son entraînement, par Bak'teo que c'était son père qui lui avait donné l'ordre de s'occuper entièrement de sa formation au titre d'Oloeykan.

Bak'teo : Enfin bon, pour résumé je suis sensé t'entraîner jusqu'au jour de ton duel.

Aonung : C'est pas vrai... Par mon père, lui même ?

Bak'teo : Et encore, je ne suis même pas sûr d'arriver au même niveau que Kohito, alors tu as intérêt à t'y mettre à fond, si tu ne veux te retrouver transpercé par sa lame. Aller, on y retourne.

Aonung : OK !

Bak'teo pouvait souvent se montrer sympathique et chaleureux mais quand il s'agissait d'entraînement à donner et surtout sous l'ordre de l'Olo'eyktan lui même, il pouvait se transformer en une toute autre personne.

Aonung fut violemment propulsé au sol dès les premiers minutes de sa pratique. Il se tordit de douleur, remarquant son coudes qui saignait abondamment.

Bak'teo : Relève-toi, ce n'est sûrement pas terminé. Tu crois sérieusement pouvoir succéder ton père en chouinant dès que tu vois un peu de sang ? Tu n'arrives même pas à me toucher, ne serait-ce qu'une fois.

Ce n'était pas seulement ce peu de sang qui coulait qui inquiéter le jeune prince, mais il remarqua rapidement que sa blessure au torse, avait commencé à dangereusement s'ouvrir.

Aonung : C'est bon, je... je vais bien.

Dit-il à bout de souffle.

Pendant ces deux jours, l'un, voyageant, espérait qu'il ne s'était rien produit de grave pendant son absence tandis que l'autre s'entraînait durement pour pouvoir faire honneur à sa famille pendant son ultime duel.

Mais tout deux attendaient avec impatience le retour de l'autre. Ils désiraient, être réuni de nouveau plus que tout au monde. Le temps passa de manière lente pour chacun d'entre eux mais le retour de Neteyam était finalement venu, après de longues journées de voyage.

Le village d'Awa'atlu était enfin en vue. Même si le fait de quitter une nouvelle fois son ancien clan, Neteyam bouillonnait d'impatience de revoir ses chers amis et évidemment Aonung, qui lui l'avait terriblement manqué pendant ses 4 longs jours. À ce moment là, le soleil avait déjà commencé à se coucher. Les lumières du village éclairait parfaitement l'horizon dans la nuit.

Leur arrivée rappela à Neteyam la première fois qu'ils mirent les pieds sur ces terres. Exactement comme dans ses souvenirs, le sons des cornes annonçant l'intrusion de nouveau arrivant retentit. L'ikran du père se posa lentement sur le sable, puis s'en suit Neteyam, qui sauta violemment, atterrissant brusquement sur le sable. Il souria en ressentant cette impression si agréable de ses pieds qui se plantèrent dans le sable, cette sensation qui lui avait étrangement manqué.