Trois heures du matin. Je suis réveillée par d'horribles cris stridents. Encore des Homminateurs venus capturer des enfants. Des fois, on vient vous volez à vos parents chez vous. D'autre fois dans la rue. Ce soir ces jeunes adolescents dont j'ai entendu les cris devaient se promener dans la rue. J'ouvre discrètement pour voir de qui il s'agite, le vent vient soulever mes longs cheveux bruns. Je les connais. Du moins connaissaient. Je me rendors. Pensant aux camarades que je venais de perdre...
Maman : Lisa !! Debout !!
Moi : J'arrive...
Je me lève énergiquement de mon lit. Et vais me préparer. Aujourd'hui ce sera jupe noir et pull fin bordeaux, un coup de maquillage et c'est bon ! Mes parents, mon frère et ma sœur sont déjà à table. Je leur dis bonjour et vient m'installer entre Léa et Bastien.
Bastien : Vous avez entendu les cris ?
Léa : Oui...
Mes parents et moi soupirons en même temps. Trois fois, trois fois j'aurais dû aller dans ces camps. Une fois, je me suis échappée, la deuxième fois ma meilleure amie a été capturée. Et la troisième, la plus dur, j'ai pris la vie d'un Homminateur. C'était soit moi, soit lui. Avais-je le choix ?
Aujourd'hui, quatre heures de sport. On pratique des sports de combats. Je suis la plus forte du lycée, je m'entraine donc avec les garçons. On fait ça pour se protéger. Plus tard, je voudrais défendre les enfants de familles très importantes.
Le bus arrive dans deux minutes et nous sommes à trois minutes de l'arrêt de bus. On doit y aller en courant, avant on l'attendait tranquillement mais il y a deux semaines, des Homminateurs sont venus quatre d'entre nous on était capturés. Prendre la fuite et la première chose à quoi on pense. Quand on est seule c'est « facile »mais, je dois aussi veiller sur ma sœur et mon frère. J'ai réussi à nous planquer dans une poubelle avant qu'on nous enlève.
C'est bon. Je suis dans le bus. A l'avant il y a les plus grands, des fois que des Homminateurs nous « attaques ». Oui, c'est déjà arrivé. Ils sont sans pitié.
J'embrasse mon frère et ma sœur et part en direction du gymnase. Dans les vestiaires, les gens de mon cartier parlent des cris de cette nuit. Un gros silence s'installe le temps d'enfiler nos tenues. Quand de petits sanglots se font entendre. Je me tourne vers ma camarade en question.
Camarade : C'était des ami(e)s, ils m'avaient demandé si je voulais venir avec eux, et j'ai refusé.
Autre fille : Et tu as bien fait Camille...
Camille : C'ETAIT MES MEILLEURS AMIS !!!
On assiste trop souvent à ce genre de scène, et trop souvent mon coeur se déchir de voir les gens souffrirent à ce point.
Je vais m'assoir à côté de Camille et la prend dans mes bras.
Moi : Je sais ce que c'est, j'ai moi aussi perdu ma meilleure amie.
Tout le monde le sait, perdre ma meolleure amie à était la pire chose au monde je la connaissait depuis nos 3 ans. Penser t-elle encore à moi ? Lui manquais-je ? Mais est-elle encore en vie ?
Un coup de sifflet ce fit entendre, on doit sortir des vestiaires. Toutes les filles se suivent mais, moi je dois suivre les garçons. Je me glisse entre Louis et Thomas mes partenaires en sports, et amis.