- Chapitre 4 -

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*Quand, derrière nous un bruit retenti... *

Je me tournai avec énergie prêt à attaquer l'ennemi. Mais, ce n'était rien qu'un enfant de 6 ans, les yeux rougis, une blessure à la jambe. Sans un mot, on se calla tout cinq pour attendre la voie libre. Au bout de vingt minutes les hurlements, les pleurs, le bruit de coup, de vitres cassées, s'arrêta. Ils étaient partis. Je n'avais aucune idée de combien de personne ils avaient enlevé. Je ne savais pas où été Thomas. Ce qui m'affola d'un coup et dû se voir car Louis en m'aidant à me relever me glissa dans l'oreille « je suis sûr qu'il va bien ». Le petit garçon nous expliqua ou il habitait quand ses parents ouvrirent la portes, ils éclatèrent en sanglots. Un fois l'avoir enlacer ils le firent avec Louis et moi. Nous remerciant et priant le ciel de nous protéger. Louis parti de son côté.

Pour retourner à la maison il fallait passer devant le bus dans lequel nous étions. C'était une horrible scène que je trouvai devant mes yeux. Le bus était renversé le chauffeur mort ainsi qu'un élève de 12 ans. Autour du bus des morceaux de verres et... du sang. Les Homminateurs utilisaient la manière forte, en nous blaisant légèrement. Deux enfants étaient là, gisants sur le sol. Une mère arriva devant nous. Elle se jeta aux pieds des enfants. Elle ne pleurait pas, pourtant je compris vite qu'elle venait de perdre deux enfants. Vous savez pourquoi elle ne pleurait pas ? Non, vous ne le savez pas, car vous vivez dans un monde où tout est rose. Elle ne pleurait pas car, on ne savait pas à quoi s'attendre dans ses camps mais c'était peut être pire que de mourir, là sur le coup. Peut-être moins douloureux.

En rentrant à la maison nos parents étaient là. Ils nous prirent dans leurs bras. Sans un mot. Je n'avais plus la force de parler. Je montai dans la salle de bain jeta mon sac et laissa glissait mes vêtements au sol. L'eau chaude de la douche glissa sur ma peau, comme les larmes pouvaient glisser sur mes joues. Je m'assis dans la douche et mis la tête dans mes mains. Je ne sais pas combien de temps j'étais resté là. Jusqu'à ce que mon téléphone sonne. L'écran afficher « Thomas », J'enroulai vite ma serviette et saisis le téléphone au même moment Thomas et moi dirent « Oh my god ! »

Thomas : J'ai eu tellement peur !! Moi : Moi aussi... Thomas : Et Louis ? Moi : Il va bien. C'est tu combiens de personne on était enlevé ? Thomas : Je dirais trente pour même pas dix Homminateurs.
Moi : C'est un cauchemar, Thomas, un cauchemar...

De nouveau j'éclatai en sanglots.

Thomas : Lisa, je t'en supplie ne pleure pas.
Moi : Tout est fini Thomas, tout, on a perdu.
Thomas : On a perdu depuis longtemps mais l'espoir nous a fait vivre... Moi : Hors il n'y a plus d'espoir.
Thomas : Double appelle de Louis je te laisse.
Je mis un jogging et un t-shirt qui appartenait à Louis, mais je luis avait en quelque sorte, piqué. Je l'aimais bien il était jolie. Je ne pris pas la peine de manger, je n'avais pas la force. Mes parents, ne dirent rien. Plus tard vers 23h je reçu un message de Thomas : rejoins moi, à l'entrepôt dans 10mins, Louis est avec moi...

Je sortie d'un bon de mon lit. Avant, je ne serais jamais sortie dans la nuit mais maintenant, ce n'était plus la même chose, tout avait changé. J'enfilai un gros manteau bleu marine sur mon jogging et mon t-shirt gris et des converses toute abimées verte pâle (ma couleur préféré)...

Mes parents étaient en bas, donc je ne pouvais pas sortir par là. Je passai donc la tête par la fenêtre, elle était relativement haute. Mais, grâce aux entrainements j'étais, du moins j'espérer, être capable de sauter sans me faire mal. Un fois à terre, je ressentis une douleur à la cheville, rien de grave. Les lampadaires n'étaient pas éclairés, mais la rue n'était pas plongée dans l'obscurité grâce aux lumières chaudes qui jaillissaient des maisons. Il faisait très bon en ce mois de juillet. J'arrêtai de rêvasser, je devais être attentif au moindre bruit. J'étais enfin arrivé à l'entrepôt, c'était rien qu'un grand bâtiment abandonner en pleins travaux. Je percevais deux ombres noires de dos. Je ne fis aucun bruit et posa mes mains sur une épaule à Louis et une à Thomas. De peur, ils me prirent un poignet en me faisant voler au-dessus d'eux. Ma chute fut relativement violente. Quelle idée, vous me direz. Mon problèmes était que je n'agissais jamais sans réfléchir à ce qui aller se passé après.

Louis : T'es complètement taré !!!

Moi : Déso...
Je fus arrêtée en voyant que Thomas avait saigné au niveau du front, il saignait presque encore, il avait également un bleu sur la joue gauche. C'était un coup des Homminateurs, j'en étais sûr.

Moi : C'est eux n'est-ce pas ?
Thomas : Qui veux-tu que ce soit...

Je passai la main vers sa plait en frôlant ses beaux cheveux bruns.

Moi : Tu n'as rien mis ? Tu ne l'as pas montré à tes parents ?
Thomas : Penses-tu, ils n'étaient pas là.

Ses parents travailler très tard le soir, pour subvenir aux besoins de Thomas et ses frères, il en avait cinq, plus petit. Louis, lui, n'avait n'y parents, n'y frères ou sœurs. Du moins il en avait deux petites sœurs et un grand frère mais eux et ses parents étaient mort, dans un crache d'avion. Par chance, du moins, de mon point de vu il n'était pas avec eux.

Thomas retoucha sa plait et elle se mit de nouveau à saigner. Je pris un mouchoir et il y avait un vieux robinet. Je passai le mouchoir sous l'eau et alla délicatement le poser sur Thomas. Il m'observait pendant que j'essayer de nettoyer sa blessure, à certain moment il eut des mouvements de recule car je lui faisais mal.

Moi : Pour ton bleu je ne peux rien faire.
Thomas : Si !
Moi : Quoi ?
Thomas : Un bisou.
Il me dit ça d'un air naturel, pour ma part je me mis bêtement à rire. Il me fixa l'air sot, je le regardais à mon tour et m'exécuta en déposant sur sa joue un baiser. En me relevant je ne voyais plus Louis. Ah si, il était là-bas contre un pilier en train de nous fixer, d'un coup je revus le Louis qu'il était avant. Seule, dans l'ombre, observant la vie autour de lui. Cette image me brisa le cœur. Ce souvenir partie quand, des bruits de sirènes viennent brisaient le silence de la ville endormis...

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Il n'y a pas encore trop d'action mais j'espère que vous aimez bien ;)

Donner vos avis, ça me fait plaisir.

Bye,
Jade.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 17, 2015 ⏰

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