HANNAH– Maman !
Où est mon pull ?
– Putain ! Putain de merde !
Où est ce foutu pull ?
– Hannah Sophia Washington ! Peux-tu m'expliquer pourquoi tu utilises ce langage ?
Le pull que j'avais choisi pour aujourd'hui.
– Où est mon pull ? Il était sur ma chaise, repassé, plié !
– Calme-toi, Han, t'entendre crier dès le matin et encore plus le matin de la rentrée ça me donne des envies de meurtres !
– Noah, va te faire foutre !
Je descends et vois mon frère, Noah, en train de porter mon pull.
– C'est toi !
– Oui, bonjour, je suis bien Noah Washington, ton frère.
– Tu m'as volé mon pull, sale enfoiré.
D'accord, j'aurais peut être dû éviter d'utiliser un langage aussi familier en présence de ma mère. Disons que j'aime le risque.
– Hannah !
– Oui pardon Maman, mais explique à ton fils que voler mes affaires c'est vraiment... agaçant.
Faisons plaisir à la cheffe de la maison, et rejetons la faute sur cette enflure de Noah, il le mérite.
– Pour info, Han, quand on vole un voleur, c'est plus du vol.
Max, mon autre frère, on peut l'appeler enflure numéro deux. Cette maison remplie d'hommes va me rendre dingue.
– Tu me l'as donné Max, ne reviens pas sur ta parole.
– J'ai dit que je te le prêtais, alors ne retourne pas la situation à ton avantage.
J'abandonne, avant que tout ne me retombe dessus.
– Les enfants, au lieu de vous chamailler, mangez ce que votre mère a gentiment préparé pour vous, dit mon père en relevant les yeux de son téléphone, assis-toi Hannah.
Je lance un dernier regard meurtrier à Noah et m'assieds sans broncher. Ils ne paient rien pour attendre ces deux là.
– Alors, commence ma mère en s'adressant à Noah et moi, stressés pour la rentrée ?
Nous sommes bien le jour de la rentrée, le début d'une nouvelle année, de nouveaux projets. Je ne stresse pas tant que ça. Habituellement, je suis du genre à courir partout et à crier pour tout et n'importe quoi.
– Demande ça à Max non ? dit Noah avec un sourire joueur.
– Sérieux mec, tu vas encore me faire chier avec ça ? J'ai décidé de prendre une année sabbatique, faut pas croire mais l'université c'est vachement angoissant.
– Tu parles d'anxiété, répondis-je, tu t'es juste fait viré comme un malpropre parce que tu foutais rien.
– Non là tu te trompes, Han, je ne foutais pas rien, je n'avais simplement pas la motivation de travailler, nuance.
– Et dire qu'on t'a payé cette année là pour rien, souffle ma mère en prenant sa tête entre ses mains, enfin bref, ton père et moi avons passé l'éponge, mais rappelle-toi que-
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senior year ✍︎ ︎𝐣.𝐣𝐚𝐞𝐡𝐲𝐮𝐧
أدب الهواة"𝐎𝐧 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐬. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧'𝐚𝐯𝐨𝐮𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥'𝐚𝐭𝐭𝐢𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐪𝐮'𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐥'𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞. 𝐉'𝐚𝐢 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞...