L'Or Maudit de Griffe De Pierre Rouge

Chapitre 10 : Dorian

On roulait à toute vitesse dans la jungle en essayant d'échapper aux hommes de Forcrade.Inc. J'étais assis aux côtés de Joost, je communiquais avec Dorian...

- Allô Dorian ? C'est Yanis, avec les gars on aurait besoin de toi

- Salut mec, ok, ne t'inquiète pas j'ai ce qu'il faut. Juste, venez me chercher aux coordonnées que je vais vous envoyer, il raccrocha

Au moment où je recevais les coordonnées GPS, des rugissements de moteurs se firent entendre. Les mercenaires nous poursuivaient comme une meute loups affamés chassant un lapin.

- Guillaume ! Tire leur dessus ! m'exclamais-je

Il s'exécuta, les coups de feu s'ajoutèrent au vacarme des véhicules qui ne cessaient d'accélérer, écrasant tout sur leur passage. Guillaume tua le conducteur d'un des véhicules, ce qui eut pour effet de faire faire un rouleau a la voiture.

- Bien joué ! dit Arnaud

Nous arrivions aux coordonnées GPS, quand soudainement, Dorian arrivant de nulle part, sauta dans Jeep alors que celle-ci était à pleine vitesse, ce qui nous fit sursauter.

- Salut les mecs, nous salua Dorian

Il tenait un détonateur en mains

- Prêt pour le spectacle ?

Notre ami appuya sur le bouton, et un déluge d'explosions se firent entendre, les voitures de nos poursuivants prirent feux les unes après les autres, certaines même explosèrent. Joost enfonça l'accélérateur, bientôt il ne resta derrière nous que l'obscurité de la jungle. Une fois sortit de cette cathédrale végétale, Dorian nous indiqua le trajet d'une planque....

- Enfin un peu de répit, lâcha Guillaume exténué

Un hélicoptère arriva

- Tu ne crois pas si bien dire..., répliqua Arnaud

- Rhoo mais j'en ai ma claque moi à la fin, se plaignit Guillaume

Dorian sorti un explosif de son sac, ni une ni deux il l'envoya sur l'engin, et pressa la détonation, l'hélicoptère explosa et une boule de feu illumina le ciel comme un feu d'artifice.

- Problème réglé ! Dit-il triomphant

Joost arrêta la jeep en dérapant puis coupa le moteur, il lâcha le guidon du véhicule et se craqua les doigts un a un. La chaleur de la forêt commençais à baisser, en effet le soleil déclinais annonçant le début du crépuscule. Le ciel se teinta d'un mélange rose orangé et les nuages prenaient l'apparence d'objets fantastiques. Nous regardions tous ce spectacle resplendissant lorsque notre conducteur pris la parole :

- Voilà enfin un peu de répit, et pour de vrai cette fois, dit-il en lançant un clin d'œil suivit d'un sourire à Guillaume.

Guillaume lui sourit à son tour puis se gratta l'arrière de la tête.

Après quelques minutes à contempler le ciel, Joost ralluma le moteur de la Jeep. Je laissai ma place de co-pilote a Dorian afin qu'il nous indique le chemin de sa planque.

Au bout de 3 heures Joost se gara à côté d'un vieil entrepôt abandonné. La bâtisse mesurait 3 mètres de haut et 30m2 de surface. Les murs étaient faits de tôle rouillée dont la peinture bleue s'effritait.

Notre conducteur coupa le contact, puis nous sortîmes de la Jeep en sautant.

- Attendez ! C'était la voix de Dorian

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je

- J'ai des petites tourelles a détection de mouvement, si vous entrer dans leur champ de détection elles vous abattrons.

Nous expliqua Dorian avant d'appuyer sur le bouton d'une petite télécommande.

- Vous pouvez y aller, continua-t-il

Je m'avançais suivit des autres, Guillaume et Arnaud transféraient les sacs d'or dans le bâtiment, une fois a l'intérieur Dorian nous fit entrer dans son « Bureau ». C'était une petite pièce avec au milieu une table faites à l'aide de plusieurs pneus en caoutchouc empilés sous une blanche de bois.

- C'est sympa chez toi, dit Guillaume amusé

- Très Pittoresque, ajouta Arnaud

- C'est surtout miteux, lança Joost

- Si t'es pas content tu n'as qu'à aller dans la jungle, rétorqua Dorian offusqué

- Wow wow wow! Les gars calmez-vous ! je sais qu'on est tous un peu fatigué et tendus mais ce n'est pas une raison pour se taper dessus, surtout qu'on a les hommes de Forcrade.Inc aux fesses. Dorian on t'écoutes.

Après mon petit monologue, Dorian sortit une carte de la région qu'il étala sur la table.

- Donc...Déjà, merci Yanis.

Il posa son doigt sur un endroit de la carte.

- Nous sommes ici, pas loin de Machaquila, vu que Forcade.Inc ne vas pas vous lâcher, je vous propose déjà que quitter le pays.

Dorian déplaça sont doigt sur un autre point de la carte.

- Là c'est Puerto Barrios, j'ai un contact qui vous fournira un bateau pour quitter le pays direction Fort-de-France, une fois arrivés là-bas vous pendrez un avion direction Lyon et depuis Lyon vous irez en Sui...

- Dorian, je t'arrête tout de suite, intervint Arnaud, il est clean ton contact ?

- Bien sûr que oui, je le connais depuis 10 ans ! Répondit Dorian

- Tu sais Forcrade.Inc ont de l'argent...et tout a un prix, ils ont peut-être acheté ton contact, intervint Guillaume

- J'ai confiance en Dorian, coupa Joost

On se retourna tous vers lui, notre ami se tenait debout à quelques mètres de la table, les bras croisés. Il posait sur Dorian un regard inquisiteur, puis Joost se retourna et sorti du bâtiment.

- Donc vous irez en Suisse depuis Lyon, termina Dorian.

Une fois que notre ami eu finit un silence s'installa, mais rapidement quelqu'un pris la parole...

- Dis Dorian, t'aurais pas à manger ici ? C'estque ça fait un petit moment qu'on n'a rien avalé, intervint Arnaud

- Ouaip, je vous apporte ç...

Je m'étais éloigné de mes amis, leurs voix s'estompaient rapidement et je n'eutpas le temps d'entendre la fin de leur discussion. Je traversait le petithangar rouillé, la chaleur était supportable tout autant que l'humidité,quelques toiles d'araignées semblables à de la dentelle, ornaient les vieuxmurs de tôle. Tandis que j'arrivais devant la porte de la bâtisse, j'ouvriscette dernière et découvrit l'extérieur : Une douce lumière caressa monvisage, le soleil déclinai et baignait d'une lumières rose-orangées le ciel etles quelques nuages qui y flottaient. Je pris une légère inspiration, l'airchaud et humide empli mes poumons et me fis redécouvrir les parfums de la forêttropicale.

Je fis quelques pas sur la terre et j'aperçut Joost, adossé au capot de laJeep, et contemplant le ballet de formes oniriques que nous livraient lesnuages. Il avait l'air préoccupé...