Chapitre 4 : la fin de l'enfance (corrigé)

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Cerena se réveilla dans la nuit avec un mal de tête horrible. Elle se toucha la tête et remarqua qu'elle avait un bandage. Elle pensa que c'était arrivé après que son grand père l'ait surprise. Elle prit un livre de sa bibliothèque et lut jusqu'à sentir le sommeil venir. Elle s'endormit le matin et  se réveilla dans l'après-midi.

- Ça va, tu t'es bien reposé, demanda Merliana ?

- Oui, merci.

- Je suis contente que tu sois réveillée.

Merliana ferma la porte de la chambre de Cerena et prit sa sœur dans les bras. Cerena fit de même. Damien entrouvrit la porte et dit :

"Je suis désolé de t'avoir fait sursauté pour que tu tombes à l'eau. Heureusement, ta blessure n'est pas très grave."

Cerena prit son petit déjeuner avec appétit et s'habilla. Elle leur parlerait une fois qu'ils seraient prêts à l'écouter.

- J'ai quelque chose à vous dire, est-ce que je peux ?

- Dis nous.

Merliana et Damien étaient dans le salon en train de regarder la télévision donc, ils l'éteignirent.

- Hier, j'ai remarqué un problème.

Ils devinrent intrigués.

- Je peux respirer sous l'eau.

- C'est impossible ! s'exclama Merliana.

- Si, et après que je sois allé au rocher, j'ai rencontré un homme. Il s'appelle Pierre. C'est notre oncle. Il m'a dit que nous courrions un danger. Il m'a aussi dit que sa sœur s'appelait Aurélie.

Merliana ne comprenait pas pourquoi leur tante leur chercheraient du mal. Elle avait compris l'essentiel. De ce qu'elle avait compris, il avaient de la famille, autre que leur grand père. Il y'a une chose qui pour elle, était fausse. C'était le fait de respirer sous l'eau.

- Je me dois de vous révéler ce qui vous est arrivé, dit leur grand père.

Elles se posèrent des questions.

- Ne me coupez pas s'il vous plaît. Vous n'êtes pas né ici. Je vous ai connus à vos un an. Votre mère est venue me voir pour que je m'occupe de vous à sa place. Sachez, qu'elle ne vous a pas abandonnés. Elle vous a juste protéger. J'ignore ce qui lui ai arrivé. Quand elle vous a emmené ici, je lui ai annoncé la mort de votre père. Elle n'est pas revenu depuis. Si, je vous dis qu'est-ce qu'est votre mère, vous n'allez pas me croire.

Merliana haussa les sourcils. Leur grand père continua.

- Votre mère est une sirène.

Merliana ne le crut pas. Pourquoi inventer une telle histoire sur leur mère.

- Papy, désolé de te dire ça mais les sirènes n'existent pas, dit Merliana.

Cerena, elle, croyait en l'existence des sirènes.

- Ce n'est pas grave si vous ne me croyez pas. Je sais que plus tard, vous découvrirez la vérité. 

- Est-ce qu'Aurélie va nous retrouver, demanda Cerena.

- Je ne sais pas Cerena. Peut être que oui, peut être que non. Pierre a mis environ six ans pour vous retrouver.

Damien, ouvrit un tiroir qui était fermé à clé. Il y trouva ce qu'il cherchait.

- Quand votre mère vous a emmené, vous portiez un collier.

Il leur montra.

- Celui de Cerena est rose et celui de Merliana est violet. C'est votre mère qui les a créés à la main. Elle a juste eut besoin de trouver deux coquillages.

- Je vous les avez enlevé le jour où vous êtes arrivé.

- On peut les mettre ? demanda Cerena.

- Bien sûr !

Cerena mit le collier. Merliana hésita. Elle le regardait. Elle le prit et le remit dans le tiroir.

- Ce sera peut-être plus facile pour Aurélie de nous retrouver si on a nos colliers.

Damien ne jugea pas la décision de Merliana. Il la comprenait.

- Papy, est-ce que je peux aller nager ?

- Oui, toi tu peux.

- Si vous allez vous baignez, je viens aussi. Je prends juste des livres.

- D'accord.

Merliana avait beau s'entraîner à nager, elle n'arrivait pas à nager la brasse. Elle n'arriva qu'à nager en imitant les chiens. Elle but souvent la tasse. Cerena, elle, lisait un livre fantastique. Elle préférait les gros livres que les petits. Pour elle, ça se comptait au nombre de pages. Elle lisait toujours les résumés sur la deuxième page de couverture car c'est comme ça qu'elle pouvait être susceptible de l'aimer ou non. Elle préférait les livres d'aventure aux livres policiers. Elle se dit qu'elle avait de la chance de savoir nager par rapport à sa sœur. De temps à autre, elle relevait les yeux de son livre pour regarder sa sœur nager et essayer de faire de son mieux.

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