LA RÊVERIE DU RENARD

Chapitre II : Nos souvenirs

C'est encore une nouvelle journée, mais j'ai comme l'impression que je tourne en rond. Que ma vie n'est maintenant qu'une boucle qui se répète sans cesse. Je me lève, j'essaie de contrôler ma respiration qui après cette cauchemar a commencé à aller plus vite que d'habitude. Je ne tarda pas à entrer sous la douche quelque minutes après, puis après je me suis préparer pour aller au travail. Tout ce que je fais se répète en boucle, ça me saoule tellement il n'a rien de nouveau. J'ai comme l'impression que j'ai fais un faux pas, mais j'ai peur prendre en compte la vérité. Ce n'est pas parce qu'une scène se répète en boucle dans mes rêves que s'en était la raison. Mais je sais au plus profond de mon être que je veux mettre fin à cette boucle,  ça me saoule tellement. Je vais au travail d'où le respect n'est pas ce qui manque, tout le monde fais preuve d'une telle franchise. Mais je sais bien que ce n'est que des hypocrite, qu'ils ne tardont pas à me tourner le dos dès lors où je jouerai la mauvaise carte.

- Bonjour monsieur James. Dit la caissière dès lors où je franchis la porte avec un sourire bien courtois.

Les autres personnes présentes, ne tarda pas à faire de même.

- Bonjour monsieur James. Répéta l'un d'entre eux.

- Bonjour monsieur James. Répéta une autre à son tour.

Puis comme d'habitude les autres ne tardera pas à répéter le même refrain.

Après que je lui ai infligé une telle blessure, on s'est jamais revue, laissant ainsi graver cette histoire au plus profond de mon être. Je ne tarda pas à trouver un boulot comme si il fallait mettre fin à cette relation pour que je trouve enfin un emploi. Je travaillais avec acharnement, pour enfin avoir ma propre entreprise de commerce qui figure maintenant dans les top 10 de meilleurs entreprise de commerce de la France. Mon entourage est rempli de bonne personne, ou du moins c'est ce qu'il laisse paraître en ma présence. J'ai maintenant tout ce qu'un homme peut rêver : des voitures derniers cris, une résidence située sur plus de 45 carreaux de terre, la plupart des femmes me coures après. Mais j'ai tout c'est ce qu'un homme peut rêver. Mais pourquoi je ressens une tellle vide au fond de mon être. J'essais de me persuader depuis environ deux ans que j'ai tout. À chaque fois que je me pose cette question, j'ai un bref souvenir de cette enfant dont j'ai empêché la venu au monde, dont j'ai empêché de voir la lumière du jour. Mais je ne suis pas le premier à le faire, il y en a plein d'autre à le faire. Mais pourquoi ça me tourmente autant ? Elle me manque, Pensai-je, mais je ne tarda pas à revenir à la réalité lorsque ma secrétaire répéta mon nom plus de deux fois.

_Monsieur James, monsieur James, monsieur James. Répète-t-elle en boucle essayant de me faire revenir à la réalité.

- Ah oui ! Exclamai-je, enfin revenu à la réalité.

- Vous allez bien monsieur ? Questionne-t-elle.

- Non c'est rien, je vais bien. Confirmai-je avec un sourire que je veux rassurant.

Puis elle me sourie en retour. Un sourire pleine de courtoisie. Elle aucha la tête de haut en bas et je fît de même.

- Hmmmm ! J'en suis ravie, vous étiez complètement ailleurs. Vous est-il arrivé quelque chose de grave ce matin, pour que vous soyez autant tourmenté ? Questionne-t-elle ayant l'air inquiète.

- Non, ce n'est rien. Je me porte à merveille. Ça doit être à cause de la fatigue. Répondis-je.

- Mais monsieur vous devez vous reposer. Dit-elle d'un aire si inquiète comme si cela la perturbait que je sois dans cette état.

- Oui je m'en souviendrez. Comment s'est passé la négociation avec le PDG de G€Y na t'il pas été en colère du fait que ce n'est pas moi qui suis venue personnellement pour la négociation? La questionnai-je, tout en commençant ma marche vers l'ascenseur.