C'est parti !

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« Journal de bord, Jour 4.
Alex au rapport.
Aujourd'hui, nous allons partir en exploration, en essayant de trouver un maximum de choses comestibles, ou simplement des animaux. Il faudra aussi essayer de voir si il sont passifs ou agressifs. Nous seront donc partis toutes la journée. Nous mettrons un message dans la boîte noire en rentrant.
Terminé »
« Allez les gars et les filles, on y va. Joe et Sabryne, ensemble. François avec Borislav, moi je vais avec Navïs. » annonçais-je.
« Let's Go ! » lança Joe dans un anglais bancal.
Je sorti en dernier, en prenant bien soin de fermer hermétiquement la porte.
« Tout à l'heure, j'ai vu ton hologramme ne plus marcher pendant un laps de temps court. » dit Navïs.
« Ha bon ? Ce ne doit pas être très grave » assurai-je.
À proximité du vaisseau, et du littoral, la faune et la flore reste la même, mais dès que l'on s'enfonce un peu plus loin dans la forêt, les végétaux sont beaucoup plus serrés, et ne sont plus les mêmes. Les animaux aussi changent, il me semble qu'il sont moins passif que sur les berges.
« Reste près de moi, d'accord. » dis-je à Navïs.
N'obtenant pas de réponses, je me retourna. Et elle était en train de caresser un... félin ? On pouvait voir dans cet animal un tigre un dents de sabre, avec des feuilles à la place du pelage, de très courtes dents et de la taille d'un lynx. Il me semblait aussi qu'il possède des glandes venimeuses sous sa gorge.
D'un seul coup, Navïs saisi sa dague, et trancha efficacement et précisément la gorge de l'animal. Ce n'est que lorsqu'il s'écroula que je remarqua que ses jambes étaient tendus, prêtes à bondir.
« Merci, je suppose ? »
« De rien » dit elle calmement en essuyant le liquide rosâtre, qui semblait être le sang de l'animal, dans le pelage de ce dernier.
« Ramenons le au camp. » proposa la jeune femme.
« Pourquoi pas, mais il faudra le sécher, le déshydrater et vérifier soigneusement qu'il ne reste plus aucun poison dans son organisme » avertis-je.
« Bon, je vais voir plus loin ! » s'exclama-t-elle. Elle n'attendis pas ma réponse et elle disparue derrière un buisson jaune.
« Reviens !! » criais-je, en vain.
Je m'élança à sa poursuite. A l'aide de mon agilité plutôt développé, et de mon feu, je la rattrapa rapidement. Heureusement, elle n'avait rien.
« Ne refais jamais ça ! Jamais, tu m'entends ?! Je suis responsable de ta sécurité, donc si il t'arrive quelque chose, je m'en voudrais. En plus, j'aurais le procès qui va avec ! » blaguais-je.
« Aller, on rentre en prenant tout ce que l'on peut. »
Elle me regarda étrangement dans la direction du sud, comme si elle avait vu un fantôme. Caprice d'adolescente, je pense.

Une fois de retour devant la navette, je vis le reste du groupe devant la porte, encore hermétiquement fermée. Je leurs demanda :
« Que ce passe-il ? Pourquoi la porte n'est-elle pas ouverte ? »
« On arrive pas à l'ouvrir... » me répondit rapidement François.
« Je vais essayer de situer le problème » assura Navïs.
D'un seul regard, elle fus capable de voir le soucis :
« Un câble a été sectionné... » dit elle en ne finissant pas sa phrase.
« Je dois pouvoir remédier à ce problème en environ une heure » nous annonça-t-elle.
Le soleil était déjà en train de se coucher, nous allions donc devoir commencer le début de la nuit dehors. Or, nous n'a savions ni les dangers ni la température qu'il ferait. J'avais peur pour mon équipage, car oui, en tant capitaine, j'étais responsable de leur bien être et de leur survie, surtout de Navïs qui n'était pas encore majeur.
Une heure plus tard, Navïs cria depuis le vaisseau :
« C'est bon ! Ça devrais ouvrir quand je vais appuyer ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, elle appuya, et la porte s'ouvrît, bien qu'en grinçant et par à coup. Enfin, nous pûmes rentrer au chaud et manger quelque chose de bon.

Après quelques recherches, François nous annonça :
« Ça y est ! J'ai trouvé le circuit su venin de ce... Tigre Déviant. Oui, on va l'appeler comme ça. Mais bref : c'était tellement simple que je n'y ai pas pensé, mais il passe des glandes au crocs par un petit tuyau à l'extérieur de la joue »
Pendant ce temps, j'avais pris le temps de rédiger un court message pour insérer l'heure de notre retour dans la boîte noire :
« Ici l'Astéroïde 42, atterrit sur La Déviante au sein de la Galaxie de la Comète, dans le système solaire Promeneur, depuis 1 jours, 6 heures et 49 minutes exactement. Nous sommes bien rentrés de l'expédition. Mais je le pont extérieur à refuser de s'ouvrir à notre arrivée. De plus, un Tigre Déviant nous a agresser, Navïs et moi même, vers 17h40 environs, heure local. Mais il avait un comportement étrange : il c'est montré gentil et coopératif, juste avant d'essayer de nous sauter dessus. Je soupçonne que quelqu'un essaye de nous tuer, dans l'équipage. Peut être aidé par une forme de vie intelligente sur cette planète.
Fin de transmission,
Alexandre Dempsey,
Le 6 août 2208, Depuis La Déviante. ».
Bon, maintenant qui peut bien être le traître ? J'ai une petite idée, je ne peut innocenter personnes pour le moment.
Il me faudrait étudier le comportement type de chaque animal de cette planète, mais aussi de ces truc mi-animaux mi-végétaux. Merci Londres d'avoir mis des caméras dans le cockpit.
Cette nuit, vers 3 heures local, lorsque tout le monde dormait, je suis allé poser ces caméras un peu de partout, le plus rapidement et discrètement possible. Pour ça, impossible d'utiliser mon feu. Je devais donc utiliser mon...
Mais un rugissement interrompit mes pensées.
Un autre animal, censé être passif, c'est décidé à m'agresser, encore une fois. C'était un Eléphant Déviant. Vous savez, le truc qui a une corne au milieu du dos, dons le pelage est très doux. Il me chargea, avec violence, rasant tout sur son passage, sans aucune hésitation. Derrière lui, je vis un ombre, semblable à celle d'un humain. J'esquiva sans trop de difficulté ce gros animal. Là où il y avait l'ombre, plus rien. J'étais pourtant sûr qu'il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Je dégaina mes deux katanas, courus, à l'aide de ma magie enflamma ma lame, glissa sous l'éléphant, lui déchira le ventre, sauta de l'autre côté, lui passa au dessus et lui coupa la colonne vertébrale d'un coup net et précis.
En rentrant, je suis allé voir Navïs pour discuter de notre journée plutôt éprouvante.

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Merci pour votre lecture ! C'est ma première histoire, donc soyez indulgent sur les fautes d'orthographes ou de grammaires. Mais n'hésitez pas à me les rapporter en commentaires !!

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