Nemici in amore

Chapitre 3 partie 1

Benvoli était installé autour de la table de la terrasse. Ses paupières étaient lourdes. Elles témoignaient la fatigue accumulée ses dernières semaines. À peine avait-il posé son regard sur le jardin de Rolando que la sérénité des lieux l'avait envahi. Devant lui s'étendait un écrin de verdure, où les nuances chatoyantes de différentes fleurs se mêlaient harmonieusement, créant un tableau paisible et ressourçant. Les parfums délicats des roses et des jasmins flottaient dans l'air, emplissant ses sens d'une douce quiétude. Les rayons dorés du soleil jouaient à travers les feuillages, créant des jeux d'ombres et de lumière qui dansaient doucement sur le sol.

La beauté apaisante du jardin contrastait avec l'épuisement profond qui le consumait. Les cernes sous ses yeux témoignaient des nuits écourtées et des journées interminables passées à travailler sans relâche. Son corps tout entier était alourdi par le poids de la fatigue, chaque mouvement semblant nécessiter un effort surhumain. Malgré cette lassitude, il trouvait un certain réconfort à être là, loin de l'agitation de sa vie quotidienne, enveloppé par la tranquillité du jardin de Rolando.

Il se remémora le mariage, qui semblait déjà loin dans le passé, même s'il ne s'était écoulé que quelques mois.

Benvoli s'installa sur la chaise du jardin, ses paupières lourdes témoignant de la fatigue accumulée durant son long voyage. À peine avait-il posé son regard sur le jardin de Rolando que la sérénité des lieux l'envahit. Devant lui s'étendait un écrin de verdure luxuriante, où les nuances chatoyantes de différentes fleurs se mêlaient harmonieusement, créant un tableau paisible et ressourçant. Les parfums délicats des roses et des jasmins flottaient dans l'air, emplissant ses sens d'une douce quiétude. Les rayons dorés du soleil jouaient à travers les feuillages, créant des jeux d'ombres et de lumière qui dansaient doucement sur le sol.

A côté de lui se trouvait les proches de Rolando qui riaient et discutaient vivement. Son regard se posa sur Sirina, l'épouse de son meilleur ami, dont le sourire radieux éclairait le visage. Les rires et les conversations animées de la famille remplissaient l'air d'une ambiance joyeuse et accueillante.

La brune remarqua l'absence de parole de l'italien et fronça des sourcils. Elle se pencha vers lui avec un petit sourire.

« Tu peux aller te reposer, si tu veux. » lui dit-elle après avoir remarqué sa mine fatiguée. « La chambre d'ami est disponible... »

« Ne t'inquiète pas, ça va aller. » lui sourit-il légèrement.

Sirina esquissa un sourire doux et bienveillant, ses yeux pétillants reflétant une chaleur accueillante. Lorsqu'elle releva son regard, elle aperçut sa mère qui se frayait un chemin à travers le jardin, tenant un bouquet de fleurs fraîchement cueillies. À ses côtés, son beau-père affichait un sourire éclatant, aussi lumineux que le soleil qui se reflétait sur le jardin.

Se levant rapidement, Sirina se dirigea vers eux, ses bras ouverts en signe de bienvenue. Elle les enlaça tendrement, l'un après l'autre, dans une étreinte chaleureuse et affectueuse.

« Où est Lou ? » demanda finalement Paulo, son beau-père.

« Elle ne viendra pas. » annonça Sirina avec une légère grimace tout en se réinstallant sur sa chaise. « Depuis qu'elle a vendu sa galerie, elle n'est plus la même. »

Au moment où les paroles de la brune atteignirent ses oreilles, Benvoli sortit brusquement de sa rêverie. Ses pensées se dissipaient dans un nuage de confusion et de surprise. La nouvelle le frappa comme un coup de tonnerre inattendu. Lou avait vendu sa galerie, un acte qui semblait aller à l'encontre de tout ce qu'il connaissait d'elle.

Il se remémora le moment passé avec elle, il y a quelques mois, et l'attachement palpable qu'elle semblait éprouver pour sa galerie. Chaque conversation, chaque échange avait révélé une passion ardente pour son métier, faisant de sa galerie bien plus qu'un simple lieu de travail, mais un véritable refuge pour son âme artistique.