Cigarette

Prologue

Cigarette à la main, je marche dans cette longue rue déserte de nuit, elle est éclairée par deux trois lampadaires vieillots. Cela doit faire, peut-être trois heures que j'erre dans ma petite ville.

Au début je cherchais un bar où me foutre la misère mais quand j'ai aperçus mon ex j'ai décider de rebrousser le chemin et d'aller plutôt dans une boîte de nuit. Je savais que j'étais à quinze minutes à pied de la seule boîte de ce trou paumé donc je mettais mit en route et en arrivant j'ai eu la merveilleuse surprise de découvrir que c'était exceptionnellement fermée. Depuis j'ai juste commencer à marcher sans but précis, allant des trottoirs aux rues, des chemins de terre aux routes de campagne, plus personnes n'est présent à cette heure là, vu qu'il est bientôt quatre heures, seul quelques ivrognes sortant des bars ou des clubs peuvent être aperçus de loin.

En repensant à tout ça, je termine ma quatrième, la quatrième cigarette que je fume en trois heures. J'ai réussi à baisser ma conso depuis quelques temps et j'en suis un peu fière, mais c'est surtout car c'est les vacances et que pour encore deux jours je suis tranquille, mais quand je retournerais à l'université tout mes problèmes reviendrons et ce sera plus que de simples cigarettes que je fumerais , j'espère quand même que la rentrée m'aidera à bien démarrer. J'essaie d'enlever toutes ses pensées envahissantes qui vont potentiellement faire resurgir de violents souvenirs que j'aimerais pouvoir effacer à tout jamais.

Je marche tranquillement sur un petit sentier au milieu des bois, je crois qu'en ce moment je suis bien trop mal pour avoir une once de peur au fond de moi, mais je sursaute quand même quand une branche craque derrière moi. Je ne me retourne pas, j'essaie de faire confiance à mon instinct qui me dit que personne n'est là et que ce n'est que mon imagination, je continue alors ma route jusqu'à ce qu'un animal sauvage me passe à ras le nez et me fasse tomber. Ce n'est qu'en me relevant que je découvre que je suis ouverte sur presque tout le ventre. En grimaçant je me dit : « La prochaine fois j'évite les sentiers à la con la nuit » tout en rentrant chez moi.

Arriver devant la porte de ''ma maison'', enfin plutôt celle de ma mère, je me rends compte que j'ai zapper mes putains de clés, je décide alors de faire le tour et d'escalader pour passer par la fenêtre de ma chambre qui doit être ouverte normalement car c'est par là que je suis passer il y a quatre heures environ pour me vider la tête. Heureusement, ma mère n'est sûrement pas encore rentrer car ma fenêtre n'est pas verrouiller, je l'ouvre donc, rentre quand même délicatement, on sait jamais et la laisse ouverte car l'air frais me fais du bien et aère la pièce. Je me rends dans ma salle de bain pour désinfecter la plaie et en enlevant mon pull je me rends compte que ce que pensais être une énorme balafre ressemble plus à une morsure. Après avoir tout bien nettoyer, je me mets un bandage, difficilement à cause de la douleur, puis je me met dans mes draps pour dormir seulement cinq heures sûrement.