Assassination High School

Campus

Vicky

Dimanche, 6h30 du matin.

- Allez, debout marmotte ! Il faut que je me motive !

Hier, j'ai décidé d'aller visiter le campus aujourd'hui. Je pense que avant d'aller me faire une petite ballade je vais aller danser. J'ai vu, sur le plan du campus, qu'il y avait une salle de danse. Ça va, elle est pas trop loin de mon dortoir.

- J'espère que je vais croiser personne. Je saurais pas trop quoi dire ...

J'ouvre ma penderie et je découvre beaucoup mais alors beaucoup de vêtements ! Je prend une brassière noire avec un gros sweat noir et un short noir assez moulant.
Une queue de cheval vite fait et j'y vais.

Je sors du dortoir et j'arrive devant une sorte de carrefour.

- Merde, j'avais oublié que j'avais aucuns sens de l'orientation ! Bon je vais essayer de me débrouiller sans trop me perdre. Alors ... le plan.

Je passe par beaucoup de petits chemins pour éviter au maximum de croiser quelqu'un. Mais je pense que peu de monde se lève si tôt le dimanche matin.

- Aïe !, dis-je en étouffant un petit cri de surprise.

Et merde !

- Oh pardon, désolé je t'avais pas vu. Mais je t'ai jamais vu ici. Tu es nouvelle ?

Un garçon ? Un garçon !
Super ... j'ai tout fait pour éviter cette situation et bah voilà je tombe quand même sur un mec.

Il continue.

- Ah c'est bizzard... ça fait longtemps que j'ai pas vu de fille. Ça fait moment que tu es là ?

Il me détaille des pieds à la tête.

- Euh bah ... mais ça te déranges pas de me reluquer ?

- Nan pas trop. Je t'avoue que c'est plutôt agréable. C'est quoi ton nom ?

- Célia et toi ?, oui je lui mens et alors ? Je suis dans un lycée pour assassins. Je donne pas mon nom à tout le monde.

- Mathéo. Je vais entrer en seconde. Je suppose que toi aussi ?

- Tu suppose bien. Bah, à plus. Je te laisse j'ai... euh, un truc à faire.

Et là, je pars. Mais la honte ! Je suis devenue rouge comme une tomate ! J'espère qu'il a pas remarqué . Mathéo... il était plutôt pas mal ce gars. Il a des cheveux noirs qui lui tombent sur le front, un corps sculpté comme un dieu et des yeux... d'un bleu glacial.

Mais reprend toi Vicky ! C'était juste un mec qui t'est rentré dedans. C'est tout !

- Pas trop tôt ! J'arrive enfin à cette salle de danse. Ça doit bien faire un quart d'heure que je la cherche.

Je pousse la porte d'entrée puis j'allume la lumière. La salle est très belle et à un très grand miroir tout le long du mur.

J'enlève mes chaussures et je m'assoie en sortant le téléphone que j'avais trouvée dans la chambre.

C'est bizzard, il nous laisse l'accès à Internet. Ils ont du faire en sorte qu'on puisse pas appeler un portable en dehors du campus et qu'on ne puisse rien poster sur les réseaux.