La feuille de papier se colle finalement sur la vitre. On peux y lire "Le dernier à tenir debout pourras sortir". Moi et Noa tournons notre tête vers l'autre instantanément. Évidemment, il garde toujours son expression joviale. Il n'a pas la moindre inquiétude. J'évite ses yeux pour ne pas que l'ambiance ne devienne encore plus malaisante. Le moyen le plus simple de sortir d'ici serais qu'il prétende mourir et donc, l'inconnue derrière ce jeu morbide me libérerait si iel tient sa parole. Cependant, demander à quelqu'un de se suicider n'est pas nécessairement la meilleure preuve de gentillesse, même si cette personne est immortel. Je tourne ma tête en direction de mes pied puis pense à un moyen d'aborder le sujet. J'espère intérieurement que Noa me proposera l'idée de son plein gré. Je ressent soudainement une main chaude s'installer sur mon épaule avec une force plutôt brusque.
-Je ne te tuerais pas si tu prend soin de rester TRÈS LOIN de moi. Je sais ce dont tu est capable et je n'hésiterai pas à t'attaquer en retour si tu ne tente ne serais-ce qu'une seule chose. J'aimerais inspecter l'endroit un peu plus en profondeur. Je me demande pourquoi le vent nous a amener dans ce chalet.
Je racle ma gorge. Maintenant, je suis absolument sûr que je ne peux pas lui expliquer mon idée. Il va certainement croire que c'est une menace. Je suppose que je n'ai pas d'autres choix que de rester ici pour l'instant. J'entend Noa marcher vers une différente pièce. J'en profite pour pleinement inspecter ces lieux en profondeur. L'entrée n'est pas très spacieux, c'est presque étouffant de s'y trouver. Plusieurs manteaux noirs sont accrochés sur un patère. Je glisse ma main en dessous pour essayer d'y trouver quoi que ce soit qui pourrait être intéressant. Je ne fait que reculer de douleur lorsque je réalise que le bout du patère est plus pointu qu'il ne devrait normalement l'être. Je vérifie donc dans les poches des manteaux et par chance, j'y trouve un autre petit papier.
