Tout a commencé dès mon plus jeune âge, je devais avoir quatre ans à peine, j'entretenais déjà des rapports compliqués avec ma mère, à l'époque elle était enceinte de ma petite sœur, les souvenirs que j'ai de cette période ne sont pas pour la plupart joyeux, pour tout vous dire aucuns d'entre eux n'a en lui une seule once de bonheur, de joie, ce n'est que tristesse, dégoût et colère qui s'exprimait.
A la naissance de ma sœur, mes parents m'ont très vite mise de côté à cause des problèmes de santé de celle-ci. Quand ma sœur est venue au monde elle montré des déficiences cardiaques et respiratoires, mes parents sont donc devenus accaparé par elle, ce n'était pas sa faute bien sûr, mais sur le moment j'en voulais énormément à mes parents de ne plus se préoccupé de moi. J'ai développé une haine indescriptible pour eux et plus précisément pour mon père l'époque, je ne le voyais plus il partait très tôt le matin pour partir au travail puis il allait voir ma sœur a l'hôpital, il rentrait à la maison vers 00h, quand il rentrait, puis ça recommençait. Ils arrivaient même a oublié de me nourrir, une fois je suis resté deux jours sans manger, parce que je cite « attends je fais quelque chose là » « tu me déranges Sarah va ailleurs » ou encore « je n'ai pas le temps pour toi la, plus tard ».
Arrivé à saturation j'avais décidé de faire quelque chose qui puissent les faires s'occupé de moi.
Souvenir :
C'était un mercredi après-midi, je m'en rappelle très bien, j'étais seule avec ma mère qui ne m'avait pas adressé la parole une fois de la matinée, arrive le midi elle me sert mon plat, et me dit « mange ! » en voyant ce qui y'avait dans mon assiette, j'ai dû faire la grimace car elle a poursuivi «tu vas rester devant ton plat jusqu'à ce qu'il soit mangé, je te l'assure » d'un regard qui m'as fait frissonné, dans ces yeux j'ai vu de la menace, je me souviens d'avoir eu peur, j'ai commencé a manger quand par reflexe j'ai tout recraché dans l'assiette, à ce moment je n'ai pas compris, une ombre est arrivé de ma gauche j'ai protéger ce que j'ai pu, j'ai mis mes mains et avants bras devant mon visage, j'ai clairement essayé de sauver les meubles donc mon nez, mes yeux. Mais finalement elle m'a pris par le bras m'as soulevé de la chaise et m'as balancé au sol en hurlant « tu n'es qu'une incapable, qu'est-ce que j'ai fait pour avoir un gosse pareil, dégage de là, je ne veux pas te voir ! » et puis le trou noir, plus rien, je ne me souviens pas de la suite et j'avoue que je ne veux pas m'en souvenir, si je voulais, je pourrais peut-être mais bon.
À la suite de l'isolement et du manque d'attention, j'ai perdu beaucoup de poids, personne s'en était rendu compte, pourtant je ne mangeais plus à la maison mais vu que personne ne se souciait de moi, c'est sûr qu'ils n'ont pas puent le voir.
Quelques mois plus tard ma sœur est revenue à la maison du moins pour revenir il faut déjà être venu, les premiers avec elle n'ont pas bousculé mon quotidien, j'étais déjà transparente aux yeux de ma famille. Etant une petite fille qui ne savait prendre du recul, j'ai décidé de détester ma sœur, la colère que j'avais en moi devais être reporté sur quelqu'un et qui d'autre que la personne qui avait déclenché tout ça sans avoir rien demandé.
Suite a ça nous avons fini par déménager dans une plus grande maison, elle était plus rustique, nous étions plus éloignés du village, nous vivions maintenant dans un hameau, j'aimais bien la nouvelle maison, elle me paraissait d'une immensité.
Le temps s'est écoulé, je venais de rentrer en primaire, c'est la que l'enfer à débuter...Ma mère a commencé à avoir des comportement à la fois impulsif et violent à mon égard, cela devenait régulier, enfaite cela faisait longtemps que c'était ainsi seulement j'en ai pris conscience quand mes copains de l'époque parlaient de ce qu'ils faisaient à la maison des discussions qu'ils avaient avec eux et autre encore. Je souffrais et personne ne le voyait, personne ne faisait attention à moi, personne ne s'occupait de moi. A l'école on me reprochait d'être « différente » je n'aimais pas être avec les autres, je les trouvais inintéressants, je préférais être seule, ce que je faisais d'ailleurs mais je ne pensais pas que cette décision impact ma vie et me fasse perdre pied.
En parallèle de ça, je m'étais faite une amie qui était aussi ma voisine et qui l'es toujours d'ailleurs, on jouait souvent ensemble.
Souvenir :
Un jour Margot est venu chez moi un mercredi après-midi, on voulait monter à l'étage pour aller dans le jardin, ma mère avait nettoyer les marches de l'escalier extérieur et au lieu de nous prévenir de faire le tour, elle a préféré hurler sur nous ou plutôt sur moi, « TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION A CE QUE TU FAIS, DEGAGE DE LA TU VAS TOUT SALIRE, TU COMMENCES VRAIMENT A ME FAIRE CHIER », j'ai fait comme si de rien n'était et suis parti dans la direction opposé talonner par mon amie.
Jusque-là ma vie ne faisait pas souffrir, je n'étais pas heureuse non plus, mais tout est parti en vrille au début de mon année de CE2, j'allais avoir sept ans, à partir de ce moment je me suis senti partir, mon corps ne voulait plus supporter.
Dans ma classe, a cette période, il y avait deux garçons, Tim et Diego, personne ne pouvait les supporter, ils avaient vraiment un fond méchant, ils ont pris l'initiative de me prendre en grippe, ils aimaient voir souffrir les autres, ils adoraient maintenir les autres par la peur.
Souvenir :
A la récréation de l'après-midi, tout les enfants sont sortis en trombe du couloir, à cette période l'école manquer de place et était donc en travaux, depuis notre salle de classe nous avions accès a une petite cour en graviers, en général nous allions là-bas, on été aller se mettre derrière le mur du fond de la cours pour qu'on puisse discuter sans être déranger, Diego est venu me chercher, il a commencé par me bousculer jusque ce que je tombe par terre, il s'est mis derrière moi, a passer son bras autour de ma gorge et m'a trainer sur les cailloux pendant une bonne vingtaine de mètre, les gens on du trouver cela normal parce qu'ils ont rien dit, pourtant j'ai crié, hurler je me suis débattue, les gens non rien fait, ils n'ont rien fait, les adultes qui étaient là n'ont rien dit. Quand je suis rentré le soir, je n'en ai pas parlé, qu'allait ils faire maintenant que cela s'était passé. Je suis aller voir l'état de mon dos devant le miroir de ma chambre, j'avais des marques partout allant de la nuque au bas du dos, je souffrais, cela me brulait, les égratignures était toujours à sang alors j'ai désinfecté puis les aient cachés jusqu'à ce qu'elles disparaissent.
Durant les temps qui ont suivis j'étais habitué à ce genre de traitement, pour moi tout était normal, je vivais des humiliations, des violences physiques et psychologique, je ne savais pas que c'était anormal, vu que je vivais la même chose à la maison, pour moi tout le monde vivait les mêmes choses que moi.
Les violences sont devenues quotidienne et même la en permanence, chaque heure de cours, le midi au self ou même pendant les pauses, il fallait que les gens pourrissent ma vie.
Souvenir :
Un midi en sortant du self, il devait être a peu près 13h, j'étais ami avec des filles de ma classe, on étaient entrain de discuter, un groupe de garçon nous a encerclé, ayant pour but de nous frapper, Diego et Tim en faisait partie, ils m'ont tiré les cheveux pour que j'atteigne le sol, puis m'ont asséner de coups, jusque mes amies arrivent a les dégager de moi, je me suis relevé et ai regardé leur visages, ont pouvait y voir de grands sourire sadique, oui sadique il n'y a pas d'autre mot possible.
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Trigger Warning
Non-FictionSi vous rechercher la joie passer votre chemin. récits traumatique attention au trigger.