Souvenir :
C'était un mardi après-midi, Timéo m'avait poursuivi dans toute la cour, j'entendais des bribes de ce qu'il disait, mais en courant je regardais surtout ou j'allais mais je crois avoir entendu, « arrête toi espèce de conne, ou je te promets que... » j'ai pas entendu là fin, je suis rentrer dans le bâtiment qui menait à ma salle de classe et suis aller me cacher derrière des tables dans le fond de la pièce, je mettais mise entre le mur, la bibliothèque et les tables pour être sûr qu'on ne me aperçoive pas depuis l'encadrement de la porte.
J'avais le souffle court, mes jambes était devenu fébrile a cause de la course d'il y a quelques instants. J'essaye de reprendre mon souffle, mais impossible, je n'y arrivais pas. J'avais l'impression qu'un million d'aiguille traversaient mes poumons et ma cage thoracique, un sentiment de peur s'est installé, il a créé une ambiance lourde et pesante. Puis soudain j'ai entendu des bruits s'était des portes qui s'ouvraient, des bruits de pas qui se rapprochaient, c'était lui...
« Alors Sarah on se cache, tu as peur ?! » Il riait en prononçant ces mots, il riait. Il ne démontra aucune once de culpabilité de ses actes. C'est à ce moment-là que j'ai cru pour la première fois que mon cœur allait me lâcher, que j'ai senti le sol se dérober sous mes pieds, j'ai plaqué mes mains sur ma bouche pour m'éviter de crier comme si je ressentais le besoin d'hurler pour qu'on vienne m'aider, j'ai ralenti ma respiration pour que l'on ne puisse pas m'entendre, pour être franche j'ai fait la morte. Je l'ai entendu se rapprocher puis tout s'est stoppé quand une voix de femme a envahi la pièce.
- « Qu'est-ce que tu fais ici Timéo ? il y a quelqu'un avec toi ?
- Sarah est rentré dans la classe je voulais être sur qu'elle ne volerait rien aux autres.
- Sarah montre toi !
Suite à ça je me suis relevé mes jambes avaient réapparues
-Tu n'as rien à faire ici sort de là !
-Mais je ...
-Il n'y a pas d'excuse sort d'ici !
Une fois de plus, j'étais la fouteuse de trouble. Ma première crise d'angoisse, elle venait de se dérouler, complètement ébahi sur le moment je ne m'en été pas rendu compte.
Depuis ce jour, j'ai multiplié les crises d'angoisses, chaque mois, chaque semaine, chaque jours jusqu'à chaque heures parfois.
Depuis ce jour, la sensation d'étouffement, les vertiges et l'oppression sont devenues les plus connues de mon corps, plus que la joie ou le bonheur.
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Trigger Warning
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