Armée de mes larmes

Chapitre 3

Kayana
Refuge K.A.Y

- Bonjour à toutes ! Merci d'être présentes. Comme vous le savez, aujourd'hui est un jour important. Je tenais à faire mon premier bilan sur nos activités respectives, notre job est plus qu'important, il ne s'agit pas simplement d'un refuge. Ce refuge est ma vie. Vous avez toutes une place importante au sein de cette entreprise, vous avez toutes de très grosses responsabilités. Et je tenais à vous féliciter. Notre voix est enfin entendue !

Les filles se mettent à applaudir et à crier à l'idée que nous sommes entrains d'avancer.

- Bien, commençons par le vif du sujet. Les informations. Comme vous l'avez constaté, on parle de nous depuis plusieurs jours maintenant aux infos.

- Eh bien...je n'ai pas de télé donc j'ai pas pu voir moi. Dit Katarina mon amie russe.

- Ça tombe bien, j'allais justement mettre les rediffusions. Je lui dis en souriant.

J'allume la grande télévision de la salle et met directement la vidéo en question

La vidéo s'affiche et on peut enfin entendre :

- Nous allons maintenant entrer en contact direct avec notre journaliste du jour, Vanessa Damian.

-...effectivement depuis quelques mois maintenant, les différentes villes de Colombie font face à de nombreux crimes, tous signés d'une seule est même marque. L'emblématique Médusa. Nous pensons à une vengeance personnelle. La police colombienne recherche un ou plusieurs hommes coupables de ses crimes monstrueux.

- Les victimes sont tous des hommes, tous on perdus usages de leurs sexes et de leurs mains, ainsi que de leurs langues et de leurs yeux pour finir avec la tête tranchée. Les caractéristiques physiques ne sont pas présentes, tous étaient différents, à part leurs sorts. Un dessin de médusa est laisser à chaque fois sur le front des victimes, fait avec leurs propres sang, ainsi que la lettre K comme signature.

- Merci Vanessa pour ce reportage. Si quelqu'un a une information au sujet du potentiel tueur, nous vous demanderons de bien vouloir avertir la police immédiatement, rester vigilant...

J'éteins la télé et me tourne face à toutes les femmes présentes.

- Voici ce que j'appelle du bon travail ! Je dis fière alors que toutes hurlent de joie.