Chapitre 2

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TW/Attouchements
Kayana, 13 ans

Aujourd'hui on m'a proposé d'aller à une fête avec tout mes potes. J'ai accepter bien évidemment, c'est les vacances scolaire et j'ai pas très envie de rester à la maison à rien faire.
Maman me prend trop la tête, elle dit que je suis en pleine crise d'ado. Elle dit n'importe quoi.

Je suis dehors, il est 18h et il fait déjà nuit.
Je déteste l'hiver pour ça.

Je rentre à la maison pour me changer avant d'aller à la fête. Ma tenue est vite choisie.
Une petite robe noire avec des motifs sur le devant qui m'arrive aux genoux, elle est à la mode en ce moment alors je l'ai acheter.
En espérant que sa plaise au garçon que j'aime.

Ma copine sonne chez moi peu de temps après pour me dire de descendre, je préviens ma mère et m'en vais. Ma copine et moi marchons en direction de chez notre ami Matt, c'est lui qui organise la fête chez son père à 30 minutes de notre ville.

20h00

On arrive chez notre ami, nous sommes 3 filles pour l'instant le reste c'est que des garçons.
Tout le monde se connaît alors ça ne me dérange pas.
La soirée commence tranquillement, il y a de la bonne musique, de l'alcool, de quoi fumer et pleins de monde. J'aime bien.

Pendant la soirée plusieurs filles sont arrivées, Matt a sûrement dû envoyé un message à des gens pour faire passer l'info.
Certaines sont des filles à grosse réputation dans la ville mais je m'en moque. Je ne juge pas.
Il y a des filles qui dansent, d'autres qui fument et surtout une qui embrasse Alex.
Alex c'est le mec que j'aime.
Je suis blessé mais je ne vais rien montré, il verras ce qu'il rate.

Une dizaines de garçons plus âgés viennent de débarquer à leurs tours, je reconnais certains d'entres eux. Ce sont les grands frères de mes copines qui ne sont pas présentes.
Ils n'ont pas été invités pourtant...
Les filles de toute à l'heure sont déjà assises sur certains des gars plus âgés.
Ils doivent avoir 19/20 ans et la plupart des filles, moi y compris avons entre 13/16 ans.

Il fait un peu chaud avec tout ce monde alors je sors du jardin et entre dans la maison, je traverse la chambre principale où se trouve un matelas à même le sol avec des couples dessus.
Je me retourne quand je sens une main agripper la mienne, je m'attend à trouver ma copine Alice ou encore Alex mais c'est un des garçons plus âgés qui me retient.

- Tu viens ? On va discuter dans un endroit plus calme.

Je suis surprise mais je finis par accepter étant donné que je m'ennuie et qu'il y a trop de monde dans le jardin.
Alors je suis le mec jusqu'à la salle de bain, puis je fixe sa main qui verrouille la porte à clés.
Je trouve ça bizarre mais je ne dis rien pour pas faire la gamine.

- Dit moi, tu as quel âge? Demande le mec.

- Je vais bientôt avoir 14 ans et toi? Je répond.

- 19

Je hoche la tête ne sachant pas quoi répondre à ça
La situation est un peu étrange, je suis mal alaise alors je décide de couper l'échange.

- Bon on y retourne ? Je rigole pour me détendre en agrippant la poignée de la porte.

Il retient ma main et me dit :

- Si tu veux sortir tu me laisses t'embrasser.

Je rigole croyant que c'est une blague mais sont visage sérieux me prouve le contraire.

- Je ne te connais même pas je ne vais pas t'embrasser. Je rigole.

Je suis entrain d'angoisser intérieurement mais je ne laisse rien paraître, le mec en question me plaque contre le mur quand j'essaye d'ouvrir la porte.
Je lui dis que je ne veux pas mais je vois bien que sa l'énerve, alors je me tais.

Il écrase violemment sa bouche contre la mienne, forçant l'accès à ma langue alors que je secoue la tête. L'odeur et le goût de l'alcool qu'il a ingéré me répugne. Ses grandes mains se posent sur mon corps et me tripotent par dessus ma robe.

L'expression « être figé » prend tout son sens

Par je ne sais quel miracle mon corps agit après quelques minutes qui paraissent être des heures, et je le repousse sèchement
Il m'insulte mais je n'entend plus, j'entend  juste le clic de la porte qui se déverrouille derrière moi me prévenant qu'il part.

Je suis figé dans cette petite salle de bain ou ce mec de 19 ans vient de me toucher. Je n'ai que 13 ans...
Je me ressaisie et me répète qu'il était bourré et que je l'avais sûrement chercher en acceptant de le suivre.

Quelques minutes plus tard

J'ai décider de rester dans la salle de bain parce que je ne me sens pas très bien et que je n'ai pas envie de croiser le mec.
Alex coupe court à mes pensées en entrant dans la pièce.

Je suis amoureuse de lui depuis longtemps mais il ne sait jamais rien passer avec.
On parle quelques minutes avant de s'embrasser pour la première fois.
Je vois bien qu'il en avait envie, moi je ne sais pas trop. Je suis encore triste pour toute à l'heure mais je n'ose pas le dire à Alex.

Les mains d'Alex essayent de relever ma robe pendant qu'on s'embrasse. Je l'en empêche mais il devient plus insistant, comme frustrer que je le repousse. Il s'agace rapidement, laissant place à un Alex que je ne connais pas.

Mon dos est plaqué contre la machine à laver, je ne sais pas comment réagir. Je n'arrive pas à réagir. Je l'aime mais je ne ressens pas l'envie qu'il me touche.
Comme paralysé dans mon propre corps, je fixe un point imaginaire dans la salle de bain. Alex continue pourtant de me toucher cette zone qui pour moi est intime.
Mon regard divague sur une toute petite fenêtre en hauteur que je n'avais pas aperçu avant.
Mon coeur se crispe en apercevant Matt. Mon ami, celui qui organise cette fête.
Il regarde la scène, je ne sais pas depuis quand mais il regarde. Et il ne fait rien.

Quelqu'un toque à la porte, demandant l'accès à la salle de bain.
La main d'Alex s'arrête, et il s'éloigne, sortant de la salle de bain pendant que je me rhabille.

Je réalise alors que ce n'était pas normal.

Il avait 15 ans, j'en avais 13.



J'ai passé la semaine suivante à me laver des péchés que je n'avais pas commis. Frotter ma peau, qui devenait rouge sang à cause de la pression que je mettais. Augmentant la chaleur de l'eau sous la douche, pour ressentir autre choses que des mains. Rien n'a changé.

Frotter ma peau était comme leurs mains qui frotter mon corps.
La chaleur de l'eau était comme la chaleur de la pièce et de leurs poids sur mon corps.

J'étais piégé.

Je suis piégé.

Armée de mes larmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant