The truth about us two

* Chapitre 7 *

Pdv de Karol :

-"Mi bella Tinker Bell  ! " crie une voix que je reconnais parmi des millions.

Le garçon au cheveux bouclés bruns et aux bleu entre dans la chambre sans avoir toqué.

Je me retourne vers lui toute contente de le voir et me dirige vers lui pour lui sauter dans les bras. Il m'attrape par la taille et me détache du sol pour me faire tourner. Je ris face à nos réactions.

Une fois que je fus dans le van, j'ai envoyé un message à Juanpa lui disant que je partais en tournée avec Ruggero et que j'avais besoin de sa présence pour me divertir les idées. Il a de suite accepté sans même riposter. Je lui ai dis que ma mère était sûrement retourné chez moi et il m'a dit que ça ne me dérangeait pas d'aller me chercher des affaires pour le voyage.

J'ai passé la matinée toute seule puisque Alejandro voulais aller rejoindre des amis d'ici et maintenant voilà Juanpa. Mon Peter Pan.

-" Désolé Juanpa, je sais que tu avais sûrement des projets avec Macá mais j'ai besoin de ta présence avec moi ici." lui susurrais-je à l'oreille le ton désolant.

Il se détache de moi pour attraper mon visage en coupe avec ses deux mains.

-" Ne t'inquiète pas pour ça. Macárena m'a même forcé à me dépêcher pour venir t'épauler. " me confie-t-il avec un air rassurant.

Je lui souris toujou un peu honteuse. J'aurais très bien pus joindre Chucho à la place mais il est plein enregistrement de son nouvel album.

-" Je suis ton Peter Pan. Tu t'en rappelle ? " me dit-il.

Je lui souris grandement.

-" Et Peter Pan n'abandonnera jamais sa Tinker Bell puisque quand elle n'est pas heureuse lui non plu ne peut pas l'être. " me rappelle-y-il notre pacte.

Je le sert une nouvelle fois contre moi.

-" Bon, si tu m'expliquais cette histoire de tournée et de bisous entre Ruggero en mangeant des guimauves enrobées au chocolat ? " me propose-t-il.

Je me détache de lui et mon regard change instinctivement. Je me dirige pour m'asseoir sur mon lit et il se dirige vers son sac à dos qu'il avait déposait la commode à l'entrée.

-" Je savais pas que tu étais au courant de ça..." le prévenais-je honteuse.

Il arque un sourcil avant de se diriger vers le lit pour se placer en face de moi.

-" Les réseaux sociaux ne parlent que de ça limite ! " me prévient comme si je ne m'en étais pas rendue compte.

Je souffle.

-" Tu comptais quand même pas me cacher ça Karol ? " me demande-t-il inquiet.

Je lui souris comme prise au piège. Il est vrai que je comptais ignorer le fait de devoir lui parler du baiser mais tout simplement parce que j'allais lui en parler quand ça viendrait.

-" Si, bien sûr que si j'allais te le dire mais j'ai encore du mal à réaliser ce qu'il s'est passé tu vois ? " essayais-je de me faire comprendre.

Il me lance un regard de mécontentement.

-" T'as parlé à Chucho à propos de ça ? " lui demandais-je de peur qu'il l'est mal prit.

Pourquoi il l'aurait mal prit ? Tout simplement parce qu'avant que je sorte avec Emilio, on était super proche notre relation était quelques fois ambiguë et il m'a avoué qu'il ressentait probablement des sentiments plus qu'amicaux à mon égard. Ensuite, j'ai rencontré Emilio, on a sortie la chanson et au bout de cinq mois à se fréquenter, nous avons officialisés notre relation et à partir de là je n'ai plus revue celui qui était comme mon meilleur ami. J'étais cherché à m'expliquer, mais il n'a rien voulu savoir de moi. D'après Juanpa, il ne m'en voulait pas puisque les sentiments ne se contrôlent pas mais il avait du mal de me voir aimer un autre alors que lui m'aimait. Quand je me suis séparée d'Emilio, je pensais que j'allais directement retrouver son amitié mais ce ne fut pas le cas. Je l'ai croisé par hasard dans un super marché et je n'ai pas pus m'empêcher de lui sauter dessus. Je n'en n'avais rien à faire de notre éloignement, il resterait pour toujours mon meilleur ami. Il m'a avoué que je lui avais également manqué mais qu'il ne ressentait plus rien pour moi mis à part des regrets de s'être éloigné de moi. Il y a un mois nous sommes allés ensemble rendre visite à sa mère et elle celle-ci m'a annoncé qu'elle a toujours trouvé que j'étais la femme idéal pour son fils et qu'elle était contente de savoir que nous étions enfin en couple. Chucho et moi nous nous étions regardés ne sachant pas quoi dire avant que celui-ci ne décide de dire à sa mère qu'on était juste amis.

Depuis, j'ai peur de le décevoir et je m'en voudrais terriblement qu'il croit que je me joue de lui.

-" Pourquoi il devrait t'en vouloir Karol ? Même si j'aurais voulu que ce soit quelqu'un d'autre, tu as le droit d'embrasser qui tu veux. Tu es célibataire au dernière nouvelle pas en couple avec Chucho ou qui qui soit d'autres ! " me rappelle-t-il désespéré.

Je baisse la tête honteuse.

-" Je m'y attendais pas Juanpa. Tu sais très bien ce qu'il s'est passé entre moi et Ruggero. Je... j'ai cru que ce petit jeu de "fuis moi je te suis, suis-moi je te fuis" était fini entre nous, qu'il avait changé mais je me suis trompée. " lui avouais-je avec l'énorme envie de me faufiler dans un trou de souris.

-" Tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. De ce que je sais, Ruggero a toujours eut le don de savoir te manipuler. " me dit-il rassurant.

-" Juanpa, j'ai pas envie d'être une seconde fois la gamine insolente qui lui a fait du charme alors qu'il était en couple. " le prévenais-je.

-" Il faut être deux pour tromper quelqu'un, c'est lui qui est en couple, il savait très bien ce que ça allait engendrer sur toi. Il savait q'en se rapprochant de toi de la sorte, tu allais flancher et de ce que j'ai vu, il n'en avait rien à faire. " m'apprend-t-il.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas bien là où il veut en venir.

-" Tu ne penses pas que vous revoir tout les deux sur scène la ramener cinq ans en arrière et que ses sentiments refont peut-être surface ? " me demande-t-il.

J'arque un sourcil trouvant ça débile.

-" Il est en couple et ça crève les yeux qu'il en est amoureux ! " lui rappelais-je au cas où il aurait oublié ce détail.

Il pouffé de désespérance à mon égard.

-" Et alors ? L'un n'empêche pas l'autre ! " me prévient-il.

Je lui prends le paquet de guimauve qu'il tient pour l'ouvrir et je fouille à l'intérieur pour en attraper une et la fourrée dans sa bouche. Il se laisse surpris par mon acte.

Je lui souris de toute mes dents.

-" Même si c'est le cas, il n'y a rien qui puisse pardonner notre petit moment d'égarement. " le prévenais-je.

Il roule des yeux avant de finir ce qu'il a dans la bouche.

-" C'est faux ! " se hâte-t-il de me prévenir.

-" Vas-y je t'écoute Sherlock Holmes ! " le laissais-je s'exprimer en m'affaissant contre la tête de lit.

-" L'amour pardonne tout. Tu te souviens de mon ex ? " me demande-t-il alors.

-" Carmella ? " lui demandais-je à mon tour.

Il hoche alors la tête. Carmell était une fille incroyable. Pas que je n'aime pas Macarena, je l'adore comme ma sœur. De ce que j'ai compris et de ce que j'ai vu, elle a mis fin à sa relation avec Juanpa parce qu'elle savait qu'il n'était pas près à s'engager sérieusement. Pourtant mon ami n'a jamais fait un pas de travers.

-" Quand elle m'a quitté, elle m'a dit que je n'avais rien fais de mal, que le problème venait d'elle et qu'elle espère que je lui pardonnerai de me faire souffrir. " m'apprend-t-il.

Je me souviens encore de Juanpa venant sonner à ma porte alors que j'habitais encore chez ma mère. Nous n'étions pas fort proche mais il m'a avoué qu'il avait besoin de parler à quelqu'un et à partir de ce jour là, on ne sait plus lâché.

-" Je lui ai dis que je lui avais déjà pardonné parce que j'étais amoureux d'elle et quand on aime quelqu'un on pardonne tout même si c'est dure. Tu peux ne pas accepter la situation mais tu peux pardonner la personne en face de toi. " finit-il par me dire.

J'ai du mal à faire un lien avec la situation actuelle mais je décide tout de même de prendre mon meilleur ami dans mes bras afin de le remercier encore de sa présence.

Il accepte mon étreinte en me serrant plus fort contre lui.

Ça toque d'un coup à la porte. Je me détache de Juanpa surprise que l'on vienne nous déranger.

Je me lève alors et me dirige vers la porte pour aller ouvrir. J'enclenche la poignée et ouvre la porte je suis surprise de voir la personne qui se tient en face de moi.

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