Allongée dans mon lit,
J'attends que mon heure vienne.
Les flots de mes pensées ne cessent de me hanter.
Elles se bousculent, se heurtent,
En criant leur maux.
Et c'est non sans peine,
Que j'arrive à les ignorer.
Mais parfois, elles sont incessantes,
Me rappelant les tourments de mon passé,
Me rappelant les chemins flous où me mènera le futur.
J'ignore ces voix insistantes,
Qui essayent de me voir couler,
De me voir sombrer.La pièce est aussi sombre que mon esprit,
Inondé par la noirceur des sillons créés par mes peines .
J'attends de pouvoir trouver le sommeil,
Mais comment faire lorsque mes démons me réveillent?
Ils me hantent,
Et susurrent à mon oreille,
Les mots les plus vils.
Les cauchemars prennent la place des rêves,
Pour tourmenter mon esprit aux aguets.Soudainement, je vois la lumière,
La pièce n'est plus sombre mais baignée par les rayons du soleil,
Le calvaire est terminé l'espace d'une journée,
La paix revient malgré la fatigue qui m'écrase
Mais quand le soleil mourra ce soir,
Tout recommencera.
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𝙿𝚎𝚗𝚜𝚎́𝚎𝚜 𝚗𝚘𝚌𝚝𝚞𝚛𝚗𝚎𝚜 [𝚁𝚎𝚌𝚞𝚎𝚒𝚕 𝚍𝚎 𝚙𝚘𝚎̀𝚖𝚎]
PuisiFugaces pensées Repartant aussi vite qu'elles sont arrivées. Il faut alors les noter, Pour qu'elles ne partent dans le néant, Ce grand trou béant.