Chapitre 8 : La décision a été prise

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Eliott
9h22 - 10 janvier 2023

Je n'est pas vu mon père ce matin, il dormait sûrement encore ou alors il était avec sa poufiasse.

Je la déteste déjà elle. Elle va tout foirer cette pétasse.

On était au courant de rien, il nous sort ça comme ça !

Hier j'étais revenu vers vingt-trois heures, si ce n'est plus. J'étais allé sur les quais. Et d'ailleurs, je me suis bien fait crier dessus quand j'étais de retour à la maison, mais je n'ai pas voulu m'énerver donc je m'étais empressé d'aller dans ma chambre.

• • •

Là, je suis au lycée dans le couloir en attendant mon tour pour allez rendre visite au directeur et savoir si j'en ressortirai pour la dernière fois ou non.

Je suis assis sur une chaise noire inconfortable. Il devrait vraiment les changer. Je leurs dit, leurs répètes à chaque semaines c'est incroyable ça ! En plus elles sont basses. Déjà que t'as pas forcément envie de voir Mr Le Directeur (quand il te convoque) mais alors avec ça tu veux même pas l'attendre ici plus de deux minutes. Même si malheureusement tu n'as pas d'autres choix que de le faire.

Ah c'est bon. Une personne part enfin de son bureau accompagné par une autre, c'était un homme cette fois.

Ce n'était que des personnes du personnel. Sûrement du ménage.

Je rentre dans le bureau du directeur en même temps que Maël et Matteo qui étaient avec moi dans la salle d'attente.

Ça y est.

On y est enfin.

C'est aujourd'hui.

Là.

Maintenant.

Le directeur est devant nous, sur sa chaise, les mains croisées entre elles et les coudes sur le bureau. Il avait pas vraiment l'air d'être de très bonne humeur.

Il nous regarde tous, un par un, en nous analysant de haut en bas. C'était chelou.

Il annonce, quelques secondes plus tard :

" Nous attendons encore une personne et on pourra commencer."

Juste après, la porte s'ouvre. Qui peut bien devoir venir avec nous et pourquoi ?

C'était Justine.

"Justine ? Qu'est-ce que tu fais là ?" dit-je. Les mots se sont échappés de ma bouche.

Le directeur repris :

" Mademoiselle Kettani, asseyez-vous je vous en prie. Bon, maintenant que vous êtes tous arrivez je peux enfin commencer. Vous avez donc eux deux choix s'offrant à vous : d'un côté vous êtes tous exclus, tout votre petit groupe qui nous énerve tous depuis le début de l'année. De l'autre, vous restez, vos études sont sauvées mais un petit supplément sera imposé et sera avec vous. La décision est prise depuis que vous êtes arriver.

-Dîtes. Ça sert à rien de faire durer ce suspense alors qu'on sait déjà comment ça va se finir. réponds Maël.

- Monsieur Aubin ! Ne vous avons donc jamais appris à ne pas coupé la parole à un adulte ?

- Si. Mais je veux pas le faire avec vous. Vous le méritez clairement pas. Vous servez à rien à part pourrir nos vies.

- Deux heures de colles en plus.

Tout n'est pas si roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant