Babydoll | NETEYAM

Chapitre II : « J'ai l'impression que quelqu'un me manque. »

(Chapitre reprit à zéro, j'ai changé l'histoire :) )

-Frappe !

Un coup, puis deux ... Ça n'en finissais pas.

-Je t'ai dis de frapper !
-Mais je ne fais que ça ! Je hurlais.
-Concentre toi, Fyole !

Je grognais de rage, attrapant son bras, avant que sa main ne me repousse fortement, d'un coup dans le ventre.

Ma respiration se bloquait, quand mes fesses tombaient sur le sol.

-Fyole, bon sang ! S'énervait mon père. Tu n'auras pas une seconde de répit, quand le vrai danger sera là.

Je le savais bien, ça. On ne fait que de me le répéter, depuis que je suis apte à le comprendre , il y a de cela quelques éclipses maintenant.

Plusieurs, même

Et malgré mon esprit occupé, une chose ne sortait pas de mon esprit, ne me permettait pas une seconde de tranquillité.

-Ce sont les sully, le vrai danger ?

Je dépoussiérais mes cuisses, avant de regarder mon père, froidement.

-Ou peut-être autre chose ? Je demandais à nouveau, comme à moitié innocente.

Il grognait dans ma direction, avant de désigner mon frère du regard.
A vrai dire, les enfants de cette famille n'ont pas l'autorisation de me parler.

Et personne ne me dit jamais rien, ici, de toute façon.

-Continue, ou je remplace ton frère.
-Tu n'oserais pas. Je souriais légèrement, amèrement.

Et quand les bandes en peau d'animal étaient replacé correctement sur mes mains, je regardais une dernière fois mon père.

Mais Tsam' se trouvait à sa place.

-Si c'est pour t'endurcir, si. Déclarait mon père.

Et mon frère évitait son regard, déjà soulé d'être là, à devoir assister à ça.

-Je vais faire attention, mais je ne serais pas indulgent.

Je secouais mes mains, essayant de me donner un peu de force mentalement.

C'était sans compter l'arrivé des hommes de cet île.

Tonowari, et son fils.

-C'est donc pour ça que tu n'es pas à la chasse, Wew. Lançait le chef.

Mon père stoppait toute activité, pour s'approcher de lui.
Les deux hommes se firent une poignée de main, ce dont ils avaient l'habitude, même si leurs regards étaient mauvais.

Ils avaient du mal à le cacher.

-Tu n'allais pas l'entraîner par toi-même ? Continuait il.

Et mon père hochait de la tête, bien sûr que si, il était fou. Et très têtu.

-Wew, tu ...

Et Tonowari fut couper, par Ao'nung, qui auparavant regardant mon frère, lançait un regard plein de sous entendu à son père.

Alors, le doyen se reculait, hochant de la tête dans notre direction.

-Je sais ce que je fais, Tonowari. Terminait mon père.

Bien sûr, ca doit être ça, ouais.

Je penchais très légèrement ma tête, quand je regardais Tsam', et mon frère grimaçait légèrement.
Il ne voulait pas assister à ça.