1
2
3
4
5...
Puis plus rien...
Son rythme cardiaque avais cessé et la machine cardiaque afficha une ligne parfaitement droite avec un son aigu et pénible
Même mort il me cassé les couilles.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
PERLE
Nous étions dans un motel depuis un peu moins d'une heure.
Cet endroit était clairement digne d'un film d'horreur. Ça ne m'étonnerait même pas que quelqu'un se soit fait tuer ici.
Vus de l'extérieur, les murs étaient jaunes, et même les escaliers pour accéder à l'étage étaient dans un sale état. Mais le pire était quand on rentrait dans les chambres, ou du moins dans notre chambre.
Il y avait de multiples écritures sur les murs, la tapisserie était arrachée, quand nous marchions à quelques endroits précis le sol était creux, comme-ci il allait s'écrouler.
La seule chose potable était le lit, bien évidemment ce n'était pas des lits séparés, mais un lit double, puisqu'apparemment il n'y avait plus d'autre chambre disponible.
Laissez-moi rire, personne ne resterait plus d'une nuit ici alors ça m'étonnerait sérieusement que toutes les chambres soient comme par hasard prise, dites plutôt que les femmes de l'accueil avaient juste la flemme de regarder quelles chambres étaient à lit séparé ou non.
J'aurais plutôt dû accepter la proposition de Vito, de dormir dans la voiture et que lui ne dorme pas du tout.
Mais j'avais insisté et nous voilà dans ce motel flippant.
—J'espère que cet endroit digne d'un film romantique te plaît princesse, commenta Vito assis dans un fauteuil à côté du lit.
Je laissai un rire cynique m'échapper et je m'asseyais sur le lit après de longues minutes à détailler la chambre.
—J'aurais peut-être dû reconsidérer ta proposition, avouai-je.
Nos regards se croisèrent et il pencha légèrement la tête sur le côté en plissant les yeux pour que je développe ma phrase.
Il est con ou il le fait exprès ?
—De dormir dans ta voiture, précisai-je finalement.
Un rictus prit forme sur ses lèvres.
—Oh...je pensais que tu parlais de la proposition que je t'avais faite pour que tu deviennesma femme.
—Tu dois confondre rêves et réalité puisque tu ne m'as jamais fait cette proposition, bien que ça ne m'intéresserait même pas, déclarai-je en souriant comme lui.
Il souriait à ma remarque en secouant lentement la tête.
—Je devrais peut-être aller faire cette proposition aux dames de l'accueil alors, commença-t-il en me regardant, t'en penses quoi ?