06. Une amie ?

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« Ne faites jamais trop de choses pour quelqu'un, car à la fin, il vous dira qu'il n'a jamais rien demandé, et il aura raison. »

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Dans la nuit

Villa d'Elyo, Italie


Layana

— Nan j'irai... pl.....tar....

— Non....il veut qu....tu.....vi...nnes.

Je grogne de mécontentement et me repositionne tout en retournant mon coussin sur ma tête.

— Mais putain c'est pas le moment, je reconnais la voix d'Elyo hausser le ton, elle vient tout juste de poser ses valises, dit il un peu plus bas, comprenant peut être enfin que je suis loin d'être sourde et que, avec son ton, il a probablement même réveillé les voisins.

Je fronce les sourcils et me redresse aussitôt.

— Je sais, je sais, souffle une voix qui m'est inconnue, mais il veut te voir maintenant Elyo, on a eu un problème.

— Je ne peux pas venir dans la matinée ? dit-il après avoir laissé un long silence.

Je n'entends pas bien la réponse de l'autre personne et comprend qu'elle a certainement parlé doucement. Son interlocuteur a du lui dire quelque chose de simple puisqu'Elyo répond très rapidement.

— Il fait chier putain, bon, ok, on y va, souffle-t-il.

Je tourne la tête vers ma table de chevet où se trouve mon réveil et remarque que nous sommes encore en pleine nuit.

Fête party à 3 heures du mat ?

Je suis épuisée donc, ne me concentre pas plus que ça sur ce qu'il vient de se produire et me rallonge après avoir entendu une porte claquée. Je sens que cette cohabitation va être plus que surprenante.

Je vous le dis.

•••

Je descends les escaliers deux par deux, tout en me frottant l'œil droit.Je ne suis qu'en chaussettes et toujours vêtu de mon ensemble sweat-short aussi large qu'une couette. Arrivée en bas, je traîne des pieds jusqu'à la cuisine, que je découvre vide. Je décide donc de faire comme chez moi et me sers un verre de jus d'orange qui se trouvait dans le frigo.

Ben, j'habite ici maintenant non ?

Je fouille un peu partout jusqu'à trouver quelques paquet de gâteaux, et, pour mon plus grand bonheur, des Napolitains goût chocolat.

Tellement bon.

Après une bonne dizaine de minutes à me goinfrer de gâteaux, assise sur une chaise haute derrière l'îlot centrale, j'entends la porte d'entrée claquer. Je prend la peine de tourner la tête et découvre Elyo, en train d'enlever son manteau en cuir.

— Bonjour, dis-je simplement.

Il ne me répond pas et défais ses chaussures avant d'aller s'affaler sur le canapé et d'allumer la télé.

D'accord.

— J'en vois un qui est de bonne humeur ce matin, marmonné-je.

Cartello NemicoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant