ℒ𝒶 ℳ𝒶𝓁𝒶𝒹𝒾ℯ 𝒹ℯ 𝓁'𝒜𝓃𝑔ℯ. {RanxOC} [EN COURS]

XI. Sommeil

"Comment faire pour oublier quelqu'un qu'on aime ?"

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1 jour :

Ran : Hey... c'est Ran. J'espère que si tu a encore conscience de toi, tu te sens mieux qu'avant. Et que tu m'entends. Ça fait vraiment bizarre de parler dans le vide. Je vais y'aller je me sens pas très bien... Salut.

Une semaine :

Ran : Hey, c'est encore Ran... ça fait une semaine que tu dors, moi mon record c'est deux jours. Rindo avait fini par s'inquiéter et en croyant que j'étais mort il m'avait versé un seau d'eau gelée sur la tête, je peux te dire que ça réveille ! D'ailleurs, en parlant de lui ça fait quelques temps qu'il parle tout seul la nuit, il dit plein de choses bien gênantes. Je me demande à qui il parle. Je dois filer, je reviens dès que possible bisous !

1 mois :

Ran : Hey, je me présente plus maintenant t'a l'habitude... mais j'ai enfin découvert à qui Rindo parle toutes les nuits au téléphone ! Elle s'appelle Shia, et elle vit aux USA. Elle était partie là-bas pour ses études. C'est tout ce que je sais sur elle, mais c'est d'elle dont il me parlait quand il disait qu'il avait rencontré la femme de sa vie, et en fait quand il avait rencard avec elle c'était en FaceTime dans des Starbucks... pathétique hein.... mais lui au moins il a la chance de pouvoir encore parler avec celle qu'il aime...
Salut.

6 mois :

Ran : Hey... je t'avais dit que la copine de mon frère venait au Japon, et bien elle est arrivée hier. J'ai pas dormi de la nuit, je pense que tu vois ce que je veux dire... Bref en tout cas, elle voulait te voir alo-

????? : Enchanté ! Mademoiselle la dorm-...

La jeune femme qui venait de faire irruption dans la pièce, s'arrêta net lorsqu'elle découvrit le visage endormi de la blonde. Malgré le masque respiratoire couvrant son nez et sa bouche, son visage creusé, et la pâleur de sa peau, Shia parvint facilement à reconnaître cette tête blonde qu'elle affectionnait tant.

Shia se trouvait être en réalité la meilleure amie de Aïko, et ce depuis leur plus tendre enfance. Les deux filles avaient grandies ensembles, des bacs à sables jusqu'au départ de Shia pour les États-Unis, jamais elles n'avaient été séparées. Mais cette fois-ci, ce n'était pas la distance qui les séparait, c'était l'absence d'Aïko. Pas l'absence physique, non, elle était bien là dans ce lit immaculé, semblant dormir paisiblement. Mais l'absence spirituelle, psychique, son corps était comme une coquille vide, la présence de l'âme d'Aïko avait comme disparu pour laisser place à un silence morbide. Plus rien n'émanait d'Aïko, et ceux qui se trouvaient dans sa chambre ne ressentaient rien d'autre qu'une impression de vide écrasant et assommant, qui aurait pu faire défaillir le plus robuste des hommes de part la ressemblance frappante entre Aïko et un cadavre, ainsi que l'absence de toute vie et l'atmosphère pesante régnant dans cette pièce.

Rien n'indiquait que cette jeune femme avait un jour été éveillée. Mais elle avait bel et bien connu la lumière du jour, la couleur d'un ciel bleu en été, la chaleur d'une après-midi ensoleillée, la sensation du vent dans les cheveux quand il soufflait, la fraîcheur de l'océan, le son de la pluie frappant contre sa fenêtre,... elle avait connu tout ce qui constitue le fait de vivre, respirer, sentir, toucher, entendre.

Et de ce fait, Shia, qui avait vu son amie s'émerveiller devant un coucher de soleil, pleurer parce que la pluie avait mouillé ses cheveux, sauter dans les vagues, s'énerver lorsque le vent soufflait tellement fort que ses mèches se collaient à son gloss, ne pouvait tout simplement pas accepter que cette même fille si joyeuse et pleine de vie soit désormais plongée dans un sommeil profond.

Shia, réalisant ceci, se précipita sur le lit, et ses larmes se déversèrent en quantité immense de ses beaux yeux verts, inondant le drap blanc qui recouvrait le corps d'Aïko. Elle tremblait, et ses pleurs étaient accompagnés de forts sanglots qui secouaient son corps dans son intégralité. Elle ne voulait pas y croire. Non, elle ne voulait pas croire que sa meilleure amie, celle qu'elle aimait plus que tout sur cette Terre, celle qui s'était battue corps et âme contre sa maladie chaque jour pour survivre... c'était impossible que tout s'arrête ici... Shia ne l'acceptait pas, elle ne voulait et ne pouvait pas accepter ça. C'était comme si on retirait Aïko de sa vie, comme si on lui arrachait l'espoir qu'elle avait de voir son amie en bonne santé. Et ça, ça lui était insupportable.

Rindo qui était présent depuis le début n'étais pas intervenu directement, ne comprenant rien à la réaction si inattendue de Shia.

« Elle a vraiment une réaction bizarre, elle connait même pas Aïko et elle la pleure comme si c'était sa mère ou un truc du genre. Je comprend décidément rien aux filles moi. »

Soudainement, Shia se releva. De là où il était, Rindo pouvait clairement voir le visage de sa copine, et c'était un visage totalement vide et sans émotion. Elle resta plantée devant le lit, la tête baissée et les yeux rivés sur la jeune blonde. Une larme roula lentement sur sa joue déjà rougie par les pleurs, et vint s'écraser sur la main d'Aïko.

Aucun des deux garçons n'avait osé parler, ni agir face au comportement étrange de Shia. Mais lorsque Rindo voulu prendre la parole, elle le devanca.

Shia : Je suis désolée de m'être donnée en spectacle comme ça. Je n'aurais pas du réagir aussi soudainement... Vous devez certainement vous poser tout un tas de questions ! Je comprend tout à fait... Cependant je pense que vous comprendrez bien assez tôt pourquoi j'ai réagi ainsi...

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Salut mes chers lecteurs !

Bon déjà je vais m'excuser pour mon retard considérable, je suis désolée... j'ai eu des problèmes personnels, et ça a été compliqué pour moi de me remettre à l'écriture de cette histoire, j'avais complètement déserté Wattpad pendant un moment.

Mais je suis de retour !!

Je compte sur vous pour commenter 💬 et voter ⭐️ si vous avez aimé (oui ça me manque beaucoup... 😭)

Kiss kiss ! <33

Mlle_Haitani