II. Rencontre

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"Jamais j'aurai imaginer que je l'aimerai autant"

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Il se trouvait dans le couloir de l'hôpital, devant la porte de la chambre où se trouvait auparavant sa mère. Ça faisait trois jours qu'elle n'était plus là et il était complètement perdu. Les questions s'enchaînaient dans sa tête, mais une revenait souvent. Comment fera-t-il maintenant qu'elle, son repère, n'est plus là ?

Alors qu'il était dans ses pensées, il se fit interpeller par une jeune infirmière. Elle s'approcha de lui avec un tendre sourire et posa une main dans son dos.

Infirmière : Dis-moi, tu connaissais la femme qui se trouvait ici ?

Aucune réponse.

Infirmière : Je vois... tu ne veux pas me parler.

Toujours aucune réponse.

Infirmière : Je ne vais pas pouvoir t'aider si tu ne me dis rien.

Ran : C'était ma mère...

Infirmière : Oh... Toutes mes condoléances.

Ran la fixait avec un regard vide. Il se fichait de ses condoléances. Il se fichait de cette femme qu'il ne connaissait pas. D'où elle se permettait de venir lui parler et de l'embêter avec ses questions idiotes ? Il n'avait qu'une envie : l'étrangler. Sa voix, qu'il trouvait bien trop aiguë, l'agaçait au plus haut point. C'était une grande femme, brune aux yeux noirs, avec une frange et des lunettes. Elle n'éprouvait aucune animosité à l'égard du garçon, et lui souhaitait tout le bonheur du monde, mais elle l'énervait sincèrement.

Infirmière : Dis-moi, tu veux parler à quelqu'un ?

Ran : Foutez-moi la paix.

Infirmière : Suis-moi !

Elle avait consciencieusement ignoré ses paroles et avait continué de lui parler, pour en plus lui dire de la suivre ? C'était sur, il détestait cette femme.

Elle l'avait tiré avec lui en attrapant sa main, l'emmenant dans un autre service.

Il se trouvait maintenant dans le service des soins palliatifs, service accueillant les patients atteints de maladies graves et souvent incurables.
Il se demandait pourquoi elle l'avait emmener à cet endroit, il n'était pourtant pas malade.

Elle arriva devant la porte d'une chambre, d'où s'échappait le son d'un piano. Sur la porte se trouvait une plaque où il était inscrit :

「 n°218
       Mlle Yakoto 」

L'infirmière lâcha la main du jeune homme et ouvrit la porte doucement, laissant une douce mélodie de notes s'introduire dans le couloir désert et silencieux du service.

Elle entra lentement dans la pièce en tirant Ran derrière elle.

Infirmière : Bonjour Yakoto. Comment vas-tu aujourd'hui ?

Yakoto : Hum ? ..

Yakoto : Oh, Mia.. Ça pourrais aller mieux disons...

Elle sourit timidement à ladite Mia et se tourna vers la personne derrière son interlocutrice. Elle la regarda ensuite avec interrogation, interrogation à laquelle Mia répondit immédiatement.

Mia : Sa mère c'était Rina, il était seul dans un des couloir du Service d'Onto. Du coup je te l'ai amené.

Yakoto : Oh... Ok.

Mia sortit après avoir dit au revoir à la jeune Yakoto, laissant les deux adolescents seuls, dans un silence extrêmement gênant pour les deux jeunes. C'est Yakoto qui brisa ce silence en demandant son prénom à celui qui se trouvait en face d'elle.

Yakoto : Alors euh.. C'est quoi ton nom ?

Elle ne reçu pour seule réponse que le silence.

Yakoto : Bon... moi c'est Yakoto, enfin Aïko. Euh... et toi ?

Cette fois, il répondit à la jeune blonde.

Ran : Ran, Ran Haitani.

La jeune fille lui adressa son plus beau sourire, ce qui eu pour effet de détendre un peu Ran. Étrangement il n'était absolument pas sur ses gardes avec Aïko, et il faut dire qu'il trouvait son sourire doux et apaisant, mais aussi incroyablement joli. Sauf que ça il ne le dira jamais, il a bien trop de fierté pour avouer une telle chose.

Encore une fois ce fût Aïko qui parla la première.

Aïko : Alors c'était Rina ta maman ?

Ran : Hm.

Aïko : Elle était très gentille. Elle venait souvent me voir... Ses visites vont me manquer, dit-elle doucement avec un doux sourire, je l'aimais beaucoup.

Ran : Moi aussi...

Aïko : Je comprend ce que tu ressens. C'est dur de perdre un être cher...

La jeune fille, qui regardait ses mains, leva la tête, et planta ses yeux gris-bleus dans ceux violets de Ran. Ils se regardèrent longuement, les yeux brillants, et pour la première fois depuis trois jours une larme roula sur la joue de Ran. Et c'est ainsi que, dans la chambre 218, devant une inconnue, il évacua toute sa peine. Les larmes s'enchaînèrent, s'écoulant à une vitesse folle de ses yeux rougis.

La jeune blonde assistait à cette scène, impuissante. Elle regardait Ran pleurer toutes ses larmes, et elle se sentait horriblement mal pour lui. Alors, elle rassemblât le peu de force qu'elle avait pour se lever. Elle se dirigea ensuite vers Ran, et enroula ses petits bras autour du torse du garçon, posant sa tête sur le haut de celui-ci. De sa main gauche elle caressa son dos, cherchant une quelconque manière de l'apaiser, lui et ses larmes.

Ils restèrent dans cette position un certain temps, assez pour que Ran se soit calmé. Il avait d'ailleurs rendu son étreinte à Aïko. Malheureusement ce fût jusqu'à ce que les jambes de la jeune ne lâchent subitement et violemment, la faisant s'écrouler au sol dans un bruit sourd. Ran se précipita pour la ramasser, et il la porta en "princesse", pour venir la déposer dans son lit.

875 mots

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Fin du deuxième chapitre !

J'espère qu'il vous a plut, le prochain arrivera bientôt.

Pour ce qui est des informations médicales, etc... tout est vérifié. Le service d'ontologie et le service de soins palliatifs existent bel et bien. Celui d'ontologie traite les gens qui ont des cancers, celui des soins palliatifs traite ceux qui ont des maladies graves longues durées.

Voili voulou !

Ensuite pour ceux qui seraient perdus avec le nom de mon OC, Yakoto c'est son de famille donc Aïko est son prénom !

Bisous ! Prenez soin de vous !

Mlle_Haitani

ℒ𝒶 ℳ𝒶𝓁𝒶𝒹𝒾ℯ 𝒹ℯ 𝓁'𝒜𝓃𝑔ℯ. {RanxOC} [EN COURS] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant