12: El Drogado

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Quand les premiers rayons du soleil se montrèrent, je détaillai Nina une dernière fois. Ses cheveux délicats décoraient son visage et ses traits étaient reposés, légèrement moins vifs qu'avant je devais l'avouer...

Je posai mes lèvres sur son front, les yeux fermés avant de me lever et de sortir de sa chambre.

Elle dormait encore, elle ne savait pas que j'avais passé la nuit à ses côtés parce que mon corps la réclamait, parce que je ne pouvais pas supporter de dormir sans elle. Elle me débarrassait de mes cauchemars et adoucissait mes insomnies.

Carlos, t'es un enfoiré...

Tu me l'enlèves... Tu m'obliges à la blesser...

J'entrai dans ma salle de bains avant de tourner le robinet de la douche. L'eau se mit à couler et je la regardai, le cœur lourd. Je n'avais pas remarqué à quel point les choses étaient devenues plus sérieuses entre nous... J'étais tombé tellement bas quand je la croyais morte...

J'enlevai mes vêtements avant d'entrer dans la douche. La chaleur du liquide m'apaisa et je repensai à ce que je devais faire pour la protéger.





— On a du nouveau, annonça Diego.

Un stylo entre les doigts, j'attendis silencieusement.

— On a retrouvé la trace de certains véhicules appartenant à des hommes engagés par Carlos. Ils ont été aperçus en ville il y a deux jours.

Je me redressai légèrement, plus intéressé que jamais.

—  Vous avez des noms ?

— Ceux qui étaient présent durant son enlèvement.

Ma mâchoire ce contracta et je baissai les yeux sur les documents qu'il avait apportés.

— Qu'est-ce qu'ils faisaient en ville ?

— On ne sait pas grand chose, j'ai envoyé certains de nos hommes à l'endroit où ils ont été vus, on pourra peut-être trouver quelque chose. Toutefois, ils semblaient transporter quelque chose d'intéressant dans leur coffre.

Mh. . .

— Pas de trace de Carlos ?

— Aucune, il est introuvable.

— Vous avez prévenu Enrique ?

— Non pas encore.

— Alors ne le faites sous aucun prétexte. Laissez le dans l'ignorance pour le moment.

C'était dangereux certes mais je devais m'assurer de certaines choses et par dessus tout, je devais me méfier de tout et de tout le monde. Surtout de Carlos et d'Enrique.

Diego acquiesça.

— Tu ne lui fais pas confiance pas vrai ?

—  Absolument pas.

Il soupira avant de s'affaler dans un fauteuil.

— Tu penses qu'il a quelque chose derrière la tête ?

— Je pense surtout qu'il ne m'a pas tout dit. Il cache des choses.

Mon bras droit semblait réfléchir.

— Ce ne serait pas étonnant, on continue nos recherches, on a réussi à enregistrer leurs plaques d'immatriculations, il ne reste plus qu'à espérer qu'ils n'aient pas changé de véhicule.

Laisse Moi Bruler - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant