Chapitre 20

178 16 3
                                    

    Il lui prit la main et l'entraîna avec lui dans ses appartements d'un pas qui se voulait pressé,  ce qui la poussa à presque courir. Son regard toujours aussi sombre n'arrangeait rien à la situation.

    Lorsque Tamara vit les portes se refermer sur lui, elle sentit comme si c'était un étau qui se refermait sur elle. Elle avait l'impression qu'un piège fomenté par le Cheikh, lui étant destiné se déroulait et dans lequel elle ne pouvait qu'être spectatrice. Lorsqu'il s'avancça vers elle,  elle se mit à reculer car son regard sombre et son visage dont les traits c'étaient survient ne l'aidaient pas à rester calme. Elle savait qu'il ne pourrait jamais lui faire de mal,  et se sentait malgré tout en sécurité avec lui, mais savait également que le calme dont il faisait preuve cachait quelque chose et que ce n'était pas bon pour elle.

    Il avança vers elle jusqu'à ce qu'elle soit bloquée par la table de la salle à manger, il se rapprocha d'avantage jusqu'à se coller à elle, plaça ses mains de part et d'autres de son corps pour les poser sur la table derrière elle.

    Elle sentait le souffle chaud du guerrier du désert s'écraser sur sa sa peau dont la température ne faisait que monter. Elle sentait que son coeur dont les battements avaient pris une folle allure était sur le point de la lâcher,  elle avait retenu son souffle dans l'attente d'un geste du Cheikh.

    Il l'observa là,  à quelques centimètres de ses lèvres pulpeuses sur lesquels il ne pouvait s'empêcher d'imaginer les siennes.  Il vit sa peau se pimenter d'un rouge cramoisie. Il dévia son visage vers son cou il se stoppa.

    Elle se sentit rougir car une forte chaleur s'empara de son visage, mais lorsqu'il dirigea sa tête vers son cou et qu'elle senti son souffle chaud et sensuel se glisser délicatement sur la peau de son cou et le lui caresser, ce n'était plus non son visage uniquement qui chauffait.ais tout un feu incandescent qui s'alluma dans tout son coeur.

    Il serait temps de vous installer à table, Miss Richards. Avait chuchoté une voix rauque et terriblement sensuel et sexy dans son cou. Le souffle qui s'echapa d'entre ses lèvres la fit frissonner de tout son être sans qu'il n'y ait le moindre contact physique entre leur deux corps. De plus son ventre acquiesça aux dires de l'homme qui était la cause de tous ses troubles, ce qui provoqua qu'un large sourire prenne place à la commissure de ses lèvres dures.

    Hum hum...,  Elle reprit contenance avec beaucoup de difficultés et pris place à table,  encore plus rouge qu'il y a quelques secondes, après qu'il est fait un pas en arrière.

    Il prit place en face d'elle en bout de table, et ne semblait pas vouloir manger car il son regard dans le sien,  jusqu'à ce qu'elle détourne son regard vers le plat aux délicieuses odeurs qui était posé devant elle.

    Il ne toucha pas à son repas,  mais passa le plus clair de son temps, un regard brûlant posésur elle.  Il aimait la voir avec autant d'appétit,  elle reprenait peu à peu un poids normal et ses formes bien que voluptueuses se voyaient plus prononcés ce qui la rendait plus désirable. Il attendait avec impatiente qu'elle termine son repas pour obtenir les réponses à toutes ses questions.

    Tout au long de son repas,  elle avait sentit son regard sur elle.  Lorsqu'elle eut terminé,  elle releva les yeux vers son hôte et fut parcouru d'un long frisson d'appréhension par rapport à la suite car le sourie machiavélique qui bossait les lèvres de l'homme en face d'elle n'était en rien rassurant. Elle regrettait même presque d'avoir terminé son repas. Il se leva et se dirigea de sa démarche féline vers elle,  puis se posta derrière sa chaise et elle vit ses deux immenses bras prendre la même position qu'avant le repas et son souffla effleurer son cou.

    Est-ce que ta journée s'est bien passée ? Demanda-t-il calmement.

    Elle fut prise au dépourvu,  elle s'attendait à tout sauf à cette question. Mais répondit tout de même.

    Je dirais oui dans l'ensemble. Pourquoi cette question Riyad ? Demanda-t-elle afin de localiser le piège car elle savait que cette question en cachait beaucoup d'autres.

    Ici c'est moi qui pose les questions Tamara. Lui avait-il chuchoté à l'oreille d'une voix extrêmement sensuel. Raconte moi Tamara,  après ton bain qu'as-tu fait du reste de ta journée ?

    Après avoir terminé en cuisine avec ma marraine,  je suis partie dans le jardin pour m'aérer l'esprit.

    Et c'est tout ?  Demanda-t-il d'une voix étranglée.

    Non après je suis remontée dans ma chambre pour prendre un bain, et je me suis par la suite faite kidnappée par le maître des lieux et maintenant je subit un interrogatoire.

    Je ne plaisante pas Miss Richards,  et dis-moi que c'est il passé dans les jardins ?

    J'ai rencontré ton jardinier. Dit-elle simplement.

    Et dis-moi que c'est il passé ?

    Eh bien, nous avons fait connaissance et il m'a semblé être une personne de confiance.

    Et comment peux-tu le savoir aussi rapidement ?

    Mon frère me l'a dit.  Et je suis si fière de moi sur ce coup.  Elle le sentit se raidit dans son dos et s'empressa de compléter son argument. J'ai été en contact avec quelqu'un d'extérieur sans faire une quelconque crise de panique, je pense que c'est petit pas vers la guérison mais c'est déjà quelque chose.

    Il se détendit immédiatement,  il compris enfin le sens de son sourire lors de cette échange. Mais pour ce qu'il était de Farès, il savait exactement ce qui avait provoqué ce sourire charmeur qu'il avait esquissé.

    De plus,  il m'a proposé de me dire visiter le village voisin et je me suis fait un plaisir d'accepter.

    Chose promise, chose due. Voici ce qui vous revient de droit.  Bonne lecture et j'espère que ce chapitre répondra à vos attentes.  N'oubliez pas de laisser vos avis en commentaires et de voter si il vous plaît.  Merci et bisou 😘.

Dans la peau du Cheikh ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant