Chapitre 9

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    Dans l'après midi, Riyad avait demandé à Rajar de le rejoindre dans ses appartements car il voulait connaître la décision prise par la jeune femme.

    Rajar prend place. Dit-il en lui indiquant un fauteuil en face de lui.

    Merci, je sais déjà pourquoi tu m'as fait venir. Saches qu'elle est presque d'accord, mais elle souhaite rencontrer son potentiel futur patient avant d'accepter.

    D'accord, alors je voudrais la voir lors du dîner. J'aimerais parler avec elle pour la convaincre et lorsque cela sera fait nous discuterons des modalités. Je l'attend ce soir.

    Il se pose un problème, sa condition lors de l'entrevue est que je sois présent.

    Alors je vous attendrais. Je suis impatient de la voir. Et pas la peine de me regarder ainsi je n'ai rien fait ou dit de déplacé.

    Je le ferais tout à l'heure, tu repartiras avec après le dîner.

    Lorsqu'il se retrouva seul, il se mit à lire le dossier en question et se mit à travailler. Au bout de deux heures, il se rendit compte qu'il restait trois quart d'heure avant le dîner. Il rangea les documents qu'il venait de terminer de traiter et se dirigea vers la douche pour son bain.

    Une fois le bain terminé, il se dirigea vers son dressing et choisit un caftan bleu nuit et l'enfila. Il se dirigea vers la salle à manger où Safia avait déjà commencé à mettre la table et il y résidait de nombreuses senteurs agréables.

    Il prit place à côté de la table et observa Safia, un air mélancolique affiché au visage. Il se rappelai de son enfance, de la mésentente entre son frère et lui due à son statut d'héritier et à la première femme de son père. Lorsqu'il sortit de ses pensées, il se rendit compte qu'il était seul dans ses appartements.

    Tamara venait de sortir de son dressing à la fin fin de son bain, lorsque son frère toqua. Lorsqu'elle ouvrit la porte, il lui fit comprendre que ils devaient aller rencontrer l'ami dont ils avaient parlé autour d'un dîner.

    Elle fut surprise lorsqu'il dirigea vers le fond du couloir. D'après ce qu'elle en savait, cette partie du palais appartenait. Alors elle se rendit compte de l'identité de son potentiel futur patient. Elle fut guidée par la curiosité de connaître à quoi ressemble son voisin de couloir et le souverain de ce magnifique pays qu'elle n'a jamais eu l'occasion de voir.

    Lorsque la porte s'ouvrit, il savait qu'il s'agissait de son ami et de Tamara. Il vit son ami entrer, et aperçu quelques mèches châtains dans son dos.

    Bonsoir Rajar et bonsoir Tamara. Lança t-il à leur entrée.

    Bonsoir Riyad. Répondit son ami.

    Bonsoir, Votre Majesté. Entendit t-il une voix douce et timide lui répondre.

    Prenez place, ne restez pas debout.

    Lorsqu'ils avancèrent, il put enfin distinguer la silhouette de la jeune femme. Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs. Elle avait de longs cheveux châtains bouclés tombant au fesses, des yeux verts émeraudes, mais qui avaient perdus leur éclat. Elle avait également des lèvres roses et pulpeuses, un petit nez, mais ce qui lui déplut fortement fut ses joues creuses.

    Elle dévisagea cet homme dont elle pouvait enfin mettre un visage sur le nom. Il était robuste, elle était certaine qu'il avait une musculature parfaite et qu'il pouvait la casser à mains nues. Il avait également des iris gris métal contenus dans deux fentes impénétrables et froides, une bouche dure, un visage ciselé de traits durs et impassibles, mais il était de loin le plus bel homme qu'elle n'ait jamais vu. Malgré son handicap, il était également le plus charismatique et le plus terrifiant homme qu'elle n'ait rencontré. Il imposerait le respect et la crainte par sa seule présence et de plus sa voix rauque, froide et tranchante évinçait toute idée d'opposition à ses dires.

    Lorsqu'il remarqua qu'elle était entrain de le détailler, elle tourna rapidement le regard en rougissant et s'installa à la chaise que son frère avait tiré pour elle juste à la droite du cheikh. Il adora la voir rougir car cela lui donnait un air encore plus enfantin, elle était si timide et si mal à l'aise qu'il remarqua sa nervosité dès son entrée.

    Elle sentait son regard sur elle et ressentie la même vague de frissons qui la parcourait lorsqu'elle était dans le jardin et qu'elle sentait ce regard sur elle. Lorsqu'elle releva timidement le regard sur lui, elle se rendit compte que ses deux fentes impénétrables étaient posées sur elle.

    Vous pouvez commencer à manger, et l'on discutera à la fin du dîner. Dit il d'une voix sans appel. Et Tamara faites moi plaisir veillez vous servir une quantité raisonnable, j'ai ouï dire que vous ne mangez pas assez depuis votre arrivée ici. En la scrutant avec attention d'un regard sévère.

Dans la peau du Cheikh ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant