Chapitre 5

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    Elle se fait réveillée par ce même cauchemar qui la hante depuis plus de cinq mois. Elle regarde l'heure sur le réveil au chevet du lit, il est à peine trois heure et demi. Elle regarde autour d'elle avec crainte mais il n'y a rien. Elle porte une longue veste appartenant à son père et passe par le balcon pour accéder aux jardins. Une fois qu'elle y est, elle se sent si libre, si légère et si en sécurité. Un sentiment qu'elle avait oublié à quel point il était agréable.

    Elle sort son appareil photo et se laisse emporter par cette passion qu'elle partageait avec son père. Vers l'aube, les clichés étaient resplendissants grâce aux lueurs de rayons de soleil se reflétant dessus.

    Il se réveille en sursaut, il est tout tremblant et en sueur. Chaque nuit, il revit cette guerre contre son frère qui lui a coûté l'usage de ses membres inférieurs. Et comme chaque nuit depuis ces six longs mois il trouva refuge sur son balcon pour admirer la beauté de ces jardins que sa mère avait tout fait pour entretenir. Cela réussissait toujours à l'apaiser.

    Il remarqua la présence d'une fine silhouette de l'autre côté du jardin. Il ne l'avait jamais vu, ceci était certain, et malgré l'obscurité, grâce à ses capacités de guerrier intrépide, il pouvait affirmer qu'elle était d'une beauté sans égal. Elle avait des formes voluptueuses malgré son corps amaigri pour une raison qu'il ignorait. C'était sûrement une de ces femmes qui s'affament sous prétexte qu'elles doivent garder la ligne sans se rendre compte qu'elle ressemblent à des anorexiques. Il passa la nuit à la contempler sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle était là à prendre des photos on aurait dit qu'elle n'était plus dans ce monde, elle semblait libre et heureuse pendant cet instant précis. Il aurait pu dire qu'elle ne voulait pas qu'il se termine car elle ne voulait pas revenir à la triste réalité.

    Aucune des servantes n'avaient accès aux jardins à partir de leurs chambres, il en déduit que c'était une invitée. La seule invitée présente dans son palais est la filleule de Safia. Mais il ne compris pas pourquoi elle avait les traits de son pays pourtant on lui avait dit que c'était la première fois où elle y mettait les pieds.

    Après avoir terminé, elle rangea son appareil photo dans son étui avec beaucoup de précaution et le serra contre elle. Puis elle prit la route de sa chambre avec ce sentiment étrange d'être observé qu'elle a ressenti lorsqu'elle termina ses photos mais elle se dit qu'elle est partant à cause de ce qui lui est arrivé.

     Il l'observa ranger son appareil photo soigneusement ce qui voulait dire qu'elle y tenait vraiment et même qu'il avait une valeur sentimentale. Il retourna dans sa chambre avec cette jeune femme en tête, elle était différente des autres qu'il a côtoyé celles-là avaient pour passion le shopping, le spa la vie de luxe en général. Rien que cela pour lui valait beaucoup. Et s'ajoutait à cela son incomparable beauté. Elle ressemblait à un ange sous les lueurs des rayons de soleil de l'aube. Malgré sa chevelure châtain qui était négligée et qui tombait au bas de son dos, elle était délicieuse à regarder.

     Elle se sentait si bien après ce bain, elle se sentait afin un peu heureuse. Elle descendit avec son appareil à la cuisine où elle se proposa d'aider Safia pour le petit déjeuner.

    Bonjour Tante Safia. Dit-elle en l'étreignant un sourire dansant sur ses lèvres. Bonjour. Dit-elle timidement pour les autres personnes présentes dans la cuisine qui lui répondirent chaleureusement

    Bonjour ma petite, je vois que tu te sens beaucoup mieux ce matin. J'espère que ta nuit a été agréable.

    Oui je me sens beaucoup mieux et en partie elle l'a été mais je t'inquiètes pas je vais bien. Ce matin j'ai fait beaucoup de photos du jardin, et je me suis rappelé de lorsque je le faisais avec papa c'est pourquoi je me sens si bien.

    Je suis très heureuse que tu sentes ainsi, cela veut dire que tu commences à aller mieux.

    Et sinon je peux t'aider, qu'est-ce que tu fais ?

    Je prépare le petit déjeuner du roi et oui si tu sais encore faire ces pancakes que tu faisais souvent au déjeuner pour ton père.

    Oui mais ça fait longtemps que je ne les ai pas fait.

    Cela faisait également longtemps que tu ne pratiquait pas la photographie mais je suis sûre que tu n'as pas perdu la main donc fais-en en quantité ainsi on verra. Aller au travail.

    D'accord, d'accord j'y vais.

    Elle se mit à faire la pâte de ses pancakes puis elle la mit dans les moules et direction le four. Une fois ses petits fours près, elle les mis au frigo pour qu'ils refroidissent légèrement. Une fois la température désirée atteinte, elle les plaça sur les plateaux. Elle en avait fait trois grands plateaux assez pour nourrir un régiment. Safia goûta et apprécia. Elle enleva pour le roi, et lui monta son petit déjeuner puis revint partager le tien avec les autres. Elle trouva Rajar entrain de complimenter sa sœur et en manger d'autres lorsqu'elle tapa sa main.

     Espèce de glouton. Va laver tes mains et à table.

    Maman je ne suis plus un enfant et ils sont trop bon. Il n'y a que ma petite sœur pour faire de telles merveilles. Lance t-il en prenant encore deux petits fours et en s'éloignant de sa mère pour aller laver ses mains.

Dans la peau du Cheikh ( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant