Toi et moi (t/p x Gavi)

chapitre 15

Pdv t/p

La nuit à été assez agité. Je sentais que Pablo n'était pas à l'aise et avait peur de ce qu'il pourrait arrivé. J'avais peur aussi mais je me dis que rien ne pouvait être plus grave que ce qui m'étais arrivé pendant ma jeunesse. Pedro a décidé de dormir sur le canapé, comme hier soir, si jamais quelqu'un essayait de rentrer. Moi je dormais de moins en moins, Pablo ne dormait pas beaucoup non plus. Il est 8 heures du matin. Je suis sur instagram. Je pose mon téléphone et regarde Pablo. Les traits de son visage on l'air détendus, une première depuis hier. Je me lève et pars dans le salon. Pedro ne dors pas.

T/p - tu dors pas?

P - nan, j'y arrive pas

T/p - moi non plus

Je m'assois à ses côtés, il allume la télé et met netflix.

P - et Pablo ?

T/p - il dors, mais je sais qu'il a peur

P - j'espère qu'ils vont vite s'occuper de lui.

Il parle de notre père comme si il ne l'avait jamais connu, comme si ce n'était pas lui qui nous avait donné naissance. Le temps passe, Pablo s'est réveillé et nous a rejoins. Nous prenons notre petit déjeuner et nous préparons pour partir à l'entraînement. Nous avons demandé aux agents de sécurité de continuer à nous défendre pendant tout le temps que notre père sera encore libre, car nous savons pertinemment le danger qui rôde autour de nous.

Ta tenue:

Ta coiffure:

Nous nous rejoignons dans le salon afin de partir pour le stade d'entraînement. Je ne me sentais tout simplement pas prête à sortir de cette maison, de peur qu'il  ne surgisse de nul part. Je regarde Pablo, lui non plus n'a pas l'air de vouloir sortir. Nous sortons et montons dans le van de nos gardes du corps. Nous nous dirigeons vers le stade. Nous rejoignons l'équipe sur le terrain et commençons à nous entrainer. Nous avons un match dans moins d'une semaine, je ne voulais pas les décevoir, à cause de la peur qui me hantait. Je décide de ne plus penser à tous mes problèmes et de juste penser à mon travail, je dois me surpasser pour réussir et ne pas décevoir mon équipe.

Ellipse entraînement

Les garçons sont dans les vestiaires en train de se changer. Jules s'approche de moi.

Ko - j'ai appris ce qu'il s'est passé pour ton père.

T/p - je suis désolée Jules, mais j'ai pas envie de parler et encore moins de l'ordure qui me sert de père.

Ko - oui, désolé

T/p - c'est pas contre toi, mais j'ai vraiment pas la tête à parler pour l'instant

Ko - je comprends, si t'as besoin de compagnie, n'oublie pas que je suis là pour toi

J'hoche simplement la tête en guise de réponse, comme si j'en avais quelque chose à faire de lui. Il me répugne. Comme mon père. Comme ma mère...

Ko - je pense que je vais partir, avant que Pablo ne me saute dessus pour m'étrangler.

Il commence à s'éloigner et me fait un geste de la main en guise d'en revoir. Il accompagne son geste d'un clin d'œil. Je fais genre de ne pas avoir remarqué ce geste beaucoup trop provoquateur à mon goût. Les garçons arrivent et nous nous dirigeons vers le parking souterrain. Je ne parle pas de ma discussion avec Jules. Je ne veux pas rajouter un poids par dessus les problèmes auxquels nous devons faire face. Nous rentrons à la maison. Je monte me doucher et me mets en pyjama, sachant que nous allons rien faire de notre journée. Nous attendons des résultats, un seul message du commissariat, qui nous annoncerait que mon père est de retour en prison... Rien, pas un seul message.

P - il ne faut pas faire ces têtes là

T/p - ah oui, tu veux qu'on réagisse comment Pedro. Tu veux qu'on te dise que c'est génial de se faire suivre. Quand j'étais en France, je rêvais que d'une seule chose, ne plus vivre ce que j'ai vécu plus petite. Depuis qu'il est sorti de prison, je vie la peur au ventre. Je frissonne quand j'entends son nom. C'est pas normal d'avoir peur de son père quand on est censé avoir une famille normal. Mais nous ne somme pas comme ça, notre famille n'est pas normal. Quand je regarde une famille heureuse dans la rue, je me dis que j'aurais aimé, moi aussi, avoir une vie comme ça. Mais c'est jamais arrivé, pourquoi? Parce que notre père a voulu me tuer.

P - je le sais. Il a gâcher notre vie. Il a tout ruiné. Il a fait passer ses besoins avant notre famille. Et maintenant que le mal est fait, on ne peux plus retourner en arrière pour réparer ce qu'il a fait. Mais ce que je sais, c'est que nous pouvons avancer, sans lui, et construire notre bonheur tous les deux et s'il le faut, tous les trois, avec Pablo. Moi aussi j'ai peur de ce qu'il peut faire maintenant. Mais ce qui est sûr, c'est que nous sommes trois et nous allons pas nous laisser faire comme ça. Je te connais t/p, tu n'ai pas du genre à rester bloqué sur le passé.

T/p - mais c'est pas pareil...

P - je sais, mais, je sais aussi que tout va s'arranger.

Je m'assois sur le canapé à côté de Pablo, qui regarde mon téléphone en attente d'une notification, mais toujours rien.

P - Pablo ! Reprends toi putain ! Tu n'ai pas du genre à te laisser faire

Pa - j'ai jamais fais face à quelqu'un qui pourrait potentiellement nous tuer

P - tu pense vraiment qu'il arriverait à le faire?

Pa - il a déjà essayé sur t/p, pourquoi il ne le ferait pas une deuxième fois?

P - parce que nous sommes plus des enfants. Et la police est au courant.

Pa - ça ne change rien...

P - si, ça change tout.

Il s'assoit à côté de moi et dit:

P - la police va l'arrêter, j'en suis sûr.

Il allume la télé pour faire passer le temps. La journée passe relativement vite, toujours pas de réponse. L'atmosphère est moins tendue qu'à notre retour de l'entraînement. La peur a pris le dessus sur nos pensées, nos faits et nos gestes. Même les paroles de pedri étaient dominées par la peur. Il est 20 heures. Nous mangeons et regardons un film. Nous partons nous coucher vers 23 heures. Toujours aucune nouvelles...

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Voilà la suite, désolé de ne pas avoir posté hier, j'avais pas vraiment la motivation d'écrire.