La panique à bord

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Après avoir passé 5 jours avec ma famille, dont Noël, c'est autour de la famille Pugh. My god my god my god. Je ne suis pas prête pour ça.
On dit au revoir à tout le monde et nous partons à l'aéroport.
Une fois là-bas nous faisons les démarches habituelles puis nous montons dans l'avion. Celui-ci décolle quelques minutes après et atterris à Londres 1h20 plus tard.
Nous prenons un taxi noir, on dirait qu'il date des années 80 c'est bizzare. Mais c'est un peut le style des londoniens donc ça ne l'ai pas tant que ça.
Nous nous rapprochons de plus en plus de sa maison et je commence sérieusement à être nerveuse à l'idée que nous allons dire aux parents de Flo que nous sortons ensemble. Tous mes muscles sont tendu c'est affreux comme sensation. Je vais tenter quelque chose, on sait jamais.

Isis : Oh et si on passait par cet endroit très jolie ?

Florence : Arrête de retarder l'inévitable Isis. C'est juste mes parents, mes sœurs et mon frère.

Isis : Marie José pourquoi tu me l'a dis ? Je préférais être dans le déni.

Flo se marre.

Isis : C'est tout sauf drôle Flo !

Florence : Ça va c'est des personnes comme des autres.

Isis : Non c'est pas n'importe qui c'est ta famille, c'est la famille Pugh !

Et elle continu de se marrer.

Isis : Je te déteste.

Florence : Non tu m'aime.

Isis : C'est vrai je t'aime.

Florence : Ça c'est bien passé avec ta famille alors pourquoi ça se passerait mal avec la mienne ?

Isis : J'en sais rien moi...

Florence : Tu panique pour rien. En plus ils t'ont adoré quand tu es venu en juillet.

Isis : Oui en tant que amie de leur fille ou de leur sœur et en plus ça se trouve ils ont juste été gentil avec moi parce que j'étais dans une mauvaise passe.

Florence : Là tu t'imagine trop de truc Isis.

Isis : Peut-être bien...

Sans m'en rendre compte j'étais en train de jouer nerveusement avec mes doigts. Flo l'a remarqué car elle me prend la main jusqu'à ce que le taxi nous dépose devant chez elle.

Florence : Tu fais une paralysie ou quoi ?

Isis : Oui.

Florence : Allé viens, le chauffeur doit repartir.

Elle me prend le bras et je fini par descendre à mon tour de la voiture. On récupère nos valises dans le coffre et le chauffeur s'en va.
Nous nous approchons de l'entrée que je connais déjà.
Arrivé devant la porte je ne bouge plus.

Isis : Je crois que je vais tomber dans les pommes.

Florence : Ah non par contre tu ne m'abandonne pas !

Isis : Comme si ça se contrôlait !

Florence : Bah oui !

Elle toque à la porte et quelques secondes plus tard elle s'ouvre sur sa mère et son père. Leurs visages exprimait la joie.

Clinton : Oh, les filles.

Deborah : Venez dans mes bras !

On se retrouve à faire un câlin à 3.

Clinton : Tu vas les étouffer.

Deborah : Mais non.

Elle dit en se détachant de nous. Son père nous fait une simple accolade.
Ils nous font entrer, nous demande comment le séjour chez ma famille et le vol c'est passé puis ils nous laissent ranger nos affaires. Alors on monte dans sa chambre. Ça me fais remonter beaucoup de souvenir. Des joyeux bien évidemment.

Sous le feu des projecteursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant