Sous le feu des projecteurs

Connaissance

Mercredi 31 mai.

Je me rend à l'adresse que Kevin Feige m'a envoyé par message. Apparemment c'est pour que tous les acteurs se rencontre. Je n'imagine pas la tête que va faire Florence si elle me reconnaît. Après on lui a peut-être déjà dit qui j'étais.
Sinon je suis vétu d'une paire de converse rouge, d'un pentalon noir et d'un simple tee-shirt blanc.
Le taxi arrive dans une espèce de zone industrielle, devant moi se trouvent 3 énormes bâtiments en taule beige.
Il se gare sur le bas côté. Je descend de la voiture et sort mon téléphone pour relire les indications qu'on m'avait donné.
Du coup je rentre dans le premier bâtiment et au milieu se trouve l'accueil alors je m'adresse à la femme derrière le comptoir et lui montre le QR Code qu'on m'a envoyé plutôt dans la matinée. Elle me dit que je dois longer le couloir à droite et que les autres m'attendent derrière la 3èmes portes à gauche. En précisant que c'est une salle de théâtre. Je la remercie et part vers cette porte. J'ai une énorme boule au ventre c'est affreux. C'est pire que le jour où j'ai passé mon bac ! Pourtant c'est tout à fait normal pour eux.
Je fais cesser mes tremblements et respire un bon coup avant d'ouvrir la porte. Heureusement pour moi elle ne fait pas beaucoup de bruit donc tout le monde ne me regarde pas. Devant moi se dresse beaucoup de siège et en face il y a bien évidemment la scène. Je m'avance doucement dans cette allée. Je vois une dizaine de personnes au fond regroupé en plusieurs petit groupe, occupé à discuter.
Je suis maintenant à quelques mètres d'eux quand un homme assez grand fait son apparition. Il sortait de derrière les coulisses de la scène. Au premier abord je ne le reconnais pas mais quand il sorti de l'ombre et s'avança vers moi je pu mettre un nom sur un visage. C'était Kevin Feige.

Kevin : Ah la voilà. Comment vas-tu ?

Isis : Bien merci. Et vous ?

Kevin : Moi je suis très heureux d'avoir tous ces talents dans la même pièce !

Je souris à ce petit compliment.
Il se retourne, me laissant caché derrière sa carrure et commence à parler.

Kevin : Bien ! Maintenant que tout le monde est là on peut commencer. Vous vous connaissez déjà un peu tous mais elle, elle ne vous connaît pas. Alors soyez gentil, en plus elle vient de France. Je vous présente Isis Anderson, l'actrice co-principal du film.

D'un coup il se retourne, me prend par les épaules et me fais avancer vers les autres pour qu'ils me voient.

Isis : Bonjour à tous.

Comment je suis trop gêné, j'espère ils ont pas remarqué ma voix tremblante.
Je fais le tour des têtes pour voir avec qui je vais travailler quand mon regard s'arrête net sur Florence Pugh, je vois qu'elle me regardait déjà, en même temps logique on me présente.

Florence : La serveuse !

Elle se lève d'un bon et vient me faire une accolade.

Florence : Alors c'était ça ton "Projet professionnel" ? Oui je crois qu'on peut se tutoyer maintenant.

Isis : Oui. Comment tu m'a reconnu ?

Florence : Disons que tu as un visage qui ne s'oublie pas.

Isis : Merci ?

Elle me souris.

Kevin : Vous vous connaissez ?

Isis : Non enfin on c'est vu qu'une fois.

Florence : Au café près de chez moi, elle faisait serveuse.

Isis : Plus maintenant du coup.

Florence : Je vois ça.

Je me tourne cette fois vers Kevin.

Isis : J'ai une question.

Kevin : Dit moi tout.

Isis : Est-ce que c'est mon accent qui vous a envoûté à me prendre ?

Florence : Moi je pense que c'est plutôt grâce à t'es yeux.

Dit-elle sur un ton humoristique.

Kevin : Je dirais plutôt que c'est ton talent à jouer qui a fait l'unanimité.

Je leurs souris à tous les deux.

Kevin : Maintenant que les présentations sont faites, place au repérage des lieux. Veuillez me suivre.

Il nous fait visiter les 3 gros bâtiments qui sont enfaîte nos futurs lieux de tournage.
On c'est baladé pendant au moins 2h, c'était long mais super impressionnant. Là on revient au point de départ c'est-à-dire l'accueil.

Kevin : Le premier jour de tournage aura lieu le 13 juin alors à partir de cette date soyez libre parce que vous serez sur les plateaux du matin jusqu'au soir. Et pas de 10h à 16h. Non, on commencera très tôt et on finira très tard. Compris ?

Isis : Oui.

Florence : Bien reçu chef !

Les autres aussi répondent positivement.

Kevin : Alors je vous souhaite une bonne fin de journée et à très bientôt.

Isis : Merci. Au revoir.

Tout le monde commence à partir mais je vois que Florence m'attend alors je me rapproche d'elle.

Florence : Le café où tu travaillais est loin de chez toi ?

Isis : Non seulement à quelques minutes à pieds. Pourquoi ?

Florence : Ça te dit qu'on s'y rejoint ? Comme ça on pourra apprendre à se connaître et on s'échangera nos numéros.

Isis : Je ne dis pas non. Mais tu risque de m'attendre le temps que je trouve un taxi.

Florence : Tu n'a pas de voiture ?

Isis : Pas encore, il faut que je remplisse une tonne de papier vu que je viens de France et c'est très long.

Florence : C'est vrai. Bah viens dans la mienne, je t'y emmène.

Isis : Ça ne te dérange pas ?

Florence : Non vaut mieux prendre une voiture que deux. En plus ça doit te coûter une blinde les taxis.

Isis : C'est vrai.

Sur ce, je suis Florence jusqu'à sa voiture et y monte dedans. Le trajet n'était pas gênant, on parlait tranquillement de tout et de rien. Ensuite on est arrivé au café et on a pris place sur une petite table dehors.
On a commandé nos cafés et on à continué à parler. Elle avait l'air de vraiment s'intéresser à moi, ce que j'ai trouvé gentil de sa part. Moi aussi d'ailleurs, je lui posais plein de question sur elle, sur ses tournages, sur sa famille, ses rêves...
On fini par s'échanger nos numéros et puis on remarque qu'il se fait tard donc on paye et on sort du café.

Florence : Je te ramène ?

Isis : Non merci, c'est bon. Je n'habite pas très loin.

Florence : Tu es sûr ? Parce que le soleil commence à se coucher.

Isis : Oui ne t'inquiète pas.

Florence : Bon d'accord mais tu m'envoie un message quand tu es rentré, que je ne m'inquiète pas pour rien.

Isis : Promis.

Florence : À bientôt alors.

Isis : À bientôt.

Elle remonte dans sa voiture tandis que moi je prends le chemin vers ma maison. Ce n'était donc pas une blague, cette femme est vraiment parfaite. Il n'y à que Florence Pugh pour s'inquiéter comme elle l'a fait pour moi alors qu'on ne se connaît que depuis quelques heures. Je rentre donc chez moi et lui envoie comme promis, un petit message comme quoi je suis arrivé sans encombre.