Chapitre 1

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10 ans plus tôt

Katarina 11 ans

-Tio Sergio? Je cherche mon oncle dans la maison depuis au moins 10 minutes.

Mon père m'a demandé de rester avec lui cet après-midi car il a une affaire urgente à régler avec ses amis, mais il a dit qu'il reviendrait ce soir me chercher pour que je dorme à la maison.

-Si, mi querida? Je me demandais quand me trouverais tu.

Il est assis sur sa chaise en face de son bureau en bois, sur celui ci il y avait plein de sachets remplis de poudres balnche.

-Tio, qu'est-ce que c'est ?

-C'est du business, Katalina, un jour tu comprendras.

-Mais moi je veux comprendre tout de suite, dis-je d'une voix forte pour pouvoir cacher mes larmes.

J'en ai marre, mon père et mes oncles me parlent toujours de business et me disent qu'un jour je comprendrais, mais moi je souhaite savoir tout de suite.

-Katalina, la seule choise que tu dois savoir pour l'instant, c'est qu'un jour tu deviendras une femme forte, même très forte, au point où tous les hommes de ton père s'agenouilleront en face de toi.

-Mais Tio, pourquoi feraient-ils ça?

-Parce que, mi querida, aujourd'hui, tu es une princesse, une petite fille, mais lorsque tu deviendras une femme, tu ne seras pas seulement une princesse, mais une reine.

Je ne comprends pas. J'ouvris la bouche pour poser encore des questions, mais je fus interrompue par l'arrivée de Tio Alvaro.

-Tioooo Alvaro ! hurlai-je lorsque je le vis.

-Mi princesa, ne crie pas comme ça, tu risques de réveiller un mort, dit-il en rigolant.

Puis, Tio regarde le bureau et ne rigola plus.

-Mi princesa? Sors, ​​s'il te plaît. Je dois parler avec Tio Sergio, j'en ai pas pour longtemps.

Les grands désirs toujours parler ensemble, c'est vraiment nul.

-D'accord, Tio. Dit- je en baissant la tête

Je dépose un baiser sur la joue de mon oncle et sortis.

Je me retrouve dans le couloir et me dirige vers la cuisine lorsque j'entends un bruit.

-Tia Maria? C'est toi ?

Personne ne m'a répondu. C'est à ce moment-là que j'aperçus un homme, plein de tatouages, avec une grosse cicatrice qui lui fendait la moitié du visage.

Il avait l'air dangereux , et se nétait pas un homme de mon père.

Je courus vers le bureau le plus silencieusement possible, mais c'était trop tard, il m'avait vue.

Il me rattrapa en deux pas, me serra fort, beaucoup trop fort, ce qui me fit mal, et sa main était posée sur ma bouche afin que je ne crie pas.

Je me tordais dans tous les sens pour essayer de m'éviter, mais c'était peine perdue.

-Chut, мой прекрасный,(ma belle) tais-toi? Si tu crie, je te tue.

Je sentais les larmes couler sur mes joues pendant qu'il me parlait. Il faisait tellement peur.

-Qui êtes vous?dit – je d'une voix tremblotante

-Je suis personne comparer a lui мой прекрасный

Lorsqu'il commença à relâcher la pression qu'il exerçait sur mon corps, je décidai de me débattre.

En agitant mes bras dans tous les sens, je réussis finalement à m'échapper de son emprise et je cours aussi vite que possible vers le bureau de mon oncle.

Sans même frapper à la porte, j'entrai dans la pièce en haletant et dis d'une voix essoufflée :

-Tío, il y a un monsieur dans la cuisine, dis-je en reprenant ma respiration.

-Répète ? Katalina, répété, répondit Tío Sergio.

-Il est dans la cuisine, il fait peur, il a plein de tatouages. Je voulais t'appeler, mais il a mis sa main sur ma bouche. Tío, j'ai peur, dis-je en tremblant.

Tío Sergio prit son arme et courut vers la cuisine pendant qu'Alvaro me prit dans ses bras et appela mon père.

Un coup de feu résonna dans la pièce, et un silence pesant s'installa dans la maison.

Ce silence était celui de la mort. Mon père arrive à ce moment-là.

Je cours le plus vite possible vers mon père. Quand il me vit, il me prit dans ses bras et cacha mes yeux pour m'épargner l'horreur à côté de nous.

-Mi diamante, je suis désolé, tellement désolé, dit-il .

-Papa, j'ai peur, dis-je en sanglotant.

-N'aie pas peur, mi diamante, je suis là. On rentre à la maison, répondit-il pour me rassurer.

Il se retourna vers les hommes qui l'accompagnaient et dit :

-Dégagez-moi cette hiro de puta ! Putain, Katalina a été agressée, trouvé qui a fait ça.

-Pas besoin, dit Tío Sergio en montrant une étoile sur le bras de l'homme sans vie.

Je ne sais pas ce que cela signifie, mais mon père comprit immédiatement.

-Ses putains de russes de merde, je vais tuer ce hiro de puta. Trouvez ce bastardo de Vitali et ramenez-le-moi. Je veux le décapiter de mes propres mains et l'envoyer à sa très chère petite famille, hurla- t-il avec colère.

La colère qui animait mon père me faisait peur, terriblement peur.

Je sais qu'il m'aime, mais cela ne change rien au fait qu'il peut être un véritable monstre...

La reina de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant