tout se résume à un clic

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Hola~

Alors c'est juste un OS que j'avais déjà publié dans mon recueil mais je préfère garder ce recueil juste pour le lemon et poster des petits OS de temps en temps sur mon compte. Donc ceux qui me découvre avec cette ff n'hésitez pas à aller voir mon compte je fais plein de bakudeku !

ᕙ⁠(⁠ ⁠ ⁠•⁠ ⁠‿⁠ ⁠•⁠ ⁠ ⁠)⁠ᕗᕙ⁠(⁠ ⁠ ⁠•⁠ ⁠‿⁠ ⁠•⁠ ⁠ ⁠)⁠ᕗᕙ⁠(⁠ ⁠ ⁠•⁠ ⁠‿⁠ ⁠•⁠ ⁠ ⁠)⁠ᕗ

Pdv de katsuki :

Fades.

C'était le mot qui définissait les clichés qui gisaient devant moi. Ces photos que j'avais moi même prises, mais qui me paraissaient toutes plus ternes les unes que les autres.

Pourtant elles sont magnifiques. Toutes personnes voyant mes photographies s'extasient de leurs beautés.

Quand je regarde mes tirages, je ne ressens plus la passion de mes débuts, plus le plaisir, plus la joie, seulement la morositée de la vie.

Quand ai-je perdu le goût de la photographie ? Peut être quand tu es parti... À cause de toi connard mes illustrations n'ont plus aucune vie, elles sont mortes.

Je soupirais une millième fois depuis ce matin en rangeant mes instantanés dans une pochette. Je reposais mon dos contre le dossier du canapé en observant mon appartement qui me servait plus de prison depuis quelques années.

À première vu rien de spécial, un appart banal avec une légère touche de déco me représentant. Un cocon. Mais les souvenirs qui s'y logent rende l'air irrespirable. C'était simple j'étouffais. J'étouffais tellement que d'un claquement de doigt je me retrouvais dans la voiture à allumer le contact. Mon appareil photo et ma pochette sur le siège avant, je relevais le frein à main et pressais l'accélérateur.

Je roulais, sans savoir où j'allais, je roulais. Les fenêtres ouvertes laissaient pénétrer le vent qui faisait danser mes cheveux. Mon doigt tapotait nerveusement sur le volant alors que je me garais sur le parking presque vide, seulement une autre voiture y était rangé. Lorsque je sortis de ma voiture le vent me fouetta le visage tandis que mes mains s'enfonçaient au plus profond de mes poches.

J'observais le paysage qui s'étendait devant moi un air familier au visage.

Qu'est-ce que je fais là putain ?

Car oui je le connaissais cet endroit, oh que oui je le connaissais, c'est là que tout a commencé, c'est là que je l'ai rencontré. Pour d'autre c'est une simple falaise au bord de la mer pour moi c'est là où j'ai rencontré la plus grosse merde du monde ; neito monoma, mon ex. Ce bâtard m'a manipulé pour me soutirer de l'argent pour s'acheter de la drogue et ne rater jamais une occasion de me tromper. Lorsque je l'ai découvert je lui ai mis un direct et l'ai viré de chez moi. Je ne sais pas comment mais on est restés ensemble deux ans et j'ai mis fin à cette mascarade y'a quelques mois. Mais les séquelles sont encore là, et elles se répercutent sur mes clichés.

Je m'avançais hors du parking pour rejoindre le bord de la falaise entouré d'une grande barrière blanche en bois. Une dizaine de mètres plus loin un kiosque avec une table et des bancs décorés de fleurs abritait les quelques oiseaux qui essayaient de trouver de quoi se nourrir.

J'appuyais mes avant-bras sur la barrière et fermais les yeux laissant le bruit des vagues me berçait petit à petit. Le ricanement d'une mouette me sortit de ma torpeur.

Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici mais bon comme je suis là autant en profiter.

Je pris mon appareil qui pendait à mon cou et commençais à capturer la vue qui s'offrait à moi. Le soleil haut dans le ciel en ce milieu d'après midi reflétait sur la mer la faisant briller de mille feux. L'écume s'échouait sur la plage  laissant le sable humidifié derrière elle. Le paysage était magnifique.

tout se résume en un clic Où les histoires vivent. Découvrez maintenant