Quelques mots d'amour ( terminé )

Mai 2015

Je me regarde dans ce grand miroir sur pied installé, specialement, dans notre grand chambre. Un coin a été aménagé pour qu'une maquilleuse et une coiffeuse professionnelles viennent me préparer. Vous savez, c'est comme dans ces films à l'eau de rose où la nana épouse le prince charmant, où la beauté, la fortune lui sourit enfin. C'est un peu pareil sauf que mon prince n'est pas tout à fait charmant et c'est ce que j'aime chez lui, sa face sombre qui se réveille lorsque nous faisons l'amour, avec lui c'est d'une tendresse mêlée de bestialité. Mon épiderme frisonne déjà à la pensée de notre nuit de noce. J'ai choisi une guepière blanche immaculée et des bas dans le même ton et j'ai meme reussi à denicher une paire de Louboutins blanche. J'espère qu'il me trouvera désirable malgres mes 7 mois et demi de grossesse.

- Ma chérie, comment te sens tu?

Ma mère me tire de mes pensées, elle porte dans un grand sac sa tenue. Maxime à payé pour que ma mère, mes demoiselles d'honneur et sa sœur soit aussi pomponnées.

- Bien, juste je n'arrive pas à croire que Max et moi en sommes déjà là.

- Tu as juste rencontré l'amour véritable, après vous etre perdu vous vous êtes trouvés..

Elle me serre fort dans ses bras.

- Tu devrais voir dans quel état est on père depuis ce matin, il me rend complétement dingue.

Je souris, je connais tellement mon père par cœur que je l'entend, de là, enquiquiner ma mère " Il me vole ma petite " " j'espère qu'il sera un bon père et un bon mari " " Il a intérêt de bien élevé ma petite fille " ... Bref, je benis ma mère de le supporter depuis plus de 30 ans.

- Qu'il est chiant..

- Oh, tu connais ton père.. Je suis habituée.

Sur ces entrefaites, Amira, Eglantine et Emilie debarquent, elles aussi, avec leur tenue sous plastique. Elles me sautent toute au cou.

- Alors, mes chères demoiselles d'honneur comment vous sentez vous?

- Amira est surexcitée depuis ce matin, me dit ma Tine, je vais devoir lui administré un lexomil je pense.

- Ben quoi, c'est tellement magnifique ce qui arrive à Nina. Un conte de fée moderne. Moi j'aimerais un mariage dans la pure tradition arabe....

Et pendant qu'elle nous sert sa tirade sur son mariage idyllique, que Églantine et moi connaissons par cœur bien sur depuis toute ces années. Nous partons dans un fou rire..

- Vous êtes connes... Je vous dirais plus rien.

- Allez ma biche, ne boude pas.

il est 10h et les pro arrivent pour nous préparer.

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- Tu es magnifique ma chérie.

Ma mère me regarde très emue, je suis sure qu'elle repense au jour de ma naissance, et tout le tralala, une vrai maman poule.

- M'man, ne pleure pas s'il te plait où tu vas bousiller ton make up.

- Je peux rien te promettre ma chérie, tu es la sur le point de te marier et d'être maman et je repense à quand je t'ai mise au monde ( qu'est ce que je vous disais ) .

- Ma petite mounette, allez ressaisi toi sinon moi aussi je vais pleurer.

Je demande aussi à Églantine si elle à bien gardé le collier en perle de ma grand mère car elle doit me le mettre pour la cérémonie à l'église. J'y tiens énormément, c'est mon grand père qui le lui avait offert dans les années 60 et ramené d'un de ses sejours dans les mers du Pacifique. Je me rapelle l'avoir admiré des milliers de fois dans sa boite à bijoux et le jour de mes 18 ans elle me l'a offert en me faisant promettre de le porter le jour de mon mariage mais uniquement si j'étais sure d'épouser l'homme de ma vie, chose dont je suis sure à 2000%.

- Oui ma biche je l'ai dans ma pochette ne t'inquiète pas.

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La céremonie fut juste magnifique, parfaite, Maxime et moi avons échangé nos voeux devant tous nos amis et notre famille. J'ai eu quand même un pincement au coeur pour la mère de Max, c'est grave d'être à ce point matérialiste et de louper le mariage de son fils. Pour déclarer mes voeux j'avais demandé à ma tante, avec la complicité de Mr le curé, de mettre la chanson " Ma déclaration " de France Gall. J'ai vu Maxime avoir les larmes aux yeux et moi alors j'ai du me retenir d'être une véritable fontaine, voir mon frère dans son costume d'apparat militaire, mon père et ma mère emuent aux larmes.

La fête fut des plus réussi, mais je sentais tellement le regard de Max sur moi, sa main qui pressé ma cuisse, ses yeux avides sur mon décolleté que vers minuit, nous avons décidé de nous éclipser discrètement dans notre suite nuptiale, pendant, que dans le parc de l'hôtel 5 étoiles, la célébration de notre mariage durerait jusqu'au petit matin.

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Avant de franchir le seuil de la chambre, Maxime me prend dans ses bras tel une princesse et quand il ouvre la porte je suis ébahie devant ce que je vois.

Nous entrons dans un grand salon, sur chaque tables, commodes, consoles, il y a de merveilleux bouquets de roses blanches et rouges. Max me depose à terre et entame une serie de baisers de la base de mon cou jusqu'à la fermeture en corset de ma robe. Une armada de frissons se déclenchent instantanément sur ma peau, je me sens grisée comme si j'avais un peu bu.

- Tu es magnifique bébé, je vais te devoré ce soir, tu es enfin mienne corps et âme..

- Humm

Aucuns sons intelligibles ne franchit mes lèvres, je m'enivre de lui jusqu'a plus soif, de ses lèvres sur mon cou, de ses mains qui lentement défont les rubans en soie de ma robe. Une fois la robe défaite, il passe ses mains sur mon énorme ventre, rien ne le rebute, il me désire encore plus fort qu'au premier jour, et il fait glisser délicatement ma robe le long de mes bras, elle s'ecrase dans un bruit sourd à terre. Il passe devant moi et m'aide a sortir de la robe.

je suis encore vêtue de mon jupon, mes bas, ma guêpière et mes escarpins.

- Putain bébé, tu fais exprès, je vais te baiser jusqu'au petit matin..

- Oui mon cœur, baise moi.

Il m'attire contre lui, pour me dévorer littéralement les lèvres, en plaquant ses deux mains sur mon cul, en malaxant mes fesses. Je le sens défaire mon jupon et lui aussi rejoins la robe.

- Nina je t'aime à en mourir..

- Moi aussi Max, tu es l'homme que j'ai toujours attendu.

- Viens bébé allons dans la chambre.

Il m'entraine sur le lit qui verra nos ébats pour la nuit entière.

Maxime s'est repus de mon corps dans toute les positions que ma grossesse me laisse encore pouvoir exercuter, m'a fait jouir par des endroits dont je ne pensais pas pouvoir jouir, m'a fait découvrir de nouvelles sensations ce soir là. Il a torturé mon clitoris jusqu'à ce que je le supplie d'arrêter, tellement il etait devenu sensible, mes seins sont devenus ses jouets, il a embrasé mon être tout entier...

Le soleil du milieu d'après-midi est venu nous reveiller entremélé l'un dans l'autre.

- Ma puce, comment te sens tu?

- Je suis bien, trop bien, tu crois que l'on aura encore des nuits aussi intense?

- Jusqu'à la fin de nos vie, Madame Gervais..

- Hummm Monsieur Gervais, je t'aime tellement.

- Moi je pense que c'est au delà de ce que je peux exprimer.

- Oh mon amour..

Il s'est blotti tout contre mon ventre et s'est rendormi comme un enfant enfin apaisé.