Quelques mots d'amour ( terminé )

Janvier 2015 -Tsunami???

PDV de Maxime

Il est 18h15 et je suis en route pour allé récupérer Émilie à son stage. Elle est en bac pro vente et de ce fait effectue différents stages pour réussir son diplôme.

Il fait super froid, normal en plein mois de Janvier me dirait-vous.

Mon humeur est aussi glaciale que le vent qui ballait les petites rues du centre-ville, je n'arrive pas à me sortir cette foutue nana de la tête, à bientôt 29 ans je tombe amoureux comme un prépubère boutonneux et d'une fille enceinte qui plus ait. Il me la faut, je n'en dors plus la nuit, elle m'obsède, depuis que je l'ai vu dans ce restaurant, sa sublime bouche, ce rouge à lèvre, son décolleté, putain j'ai limite la trique rien que d'y penser.

J'arrive devant le foutu stage d'Émilie, je pousse la porte d'entrée de la boutique. Il y a encore quelques clients.. Je vois ma frangine qui s'occupe d'une sexagénaire outrageusement maquillé, quand elle me voit ses yeux s'allument d'une espèce de flamme, j'ai l'habitude de produire ce genre d'effet sur les femmes..

Ma sœur essayent de faire rentrer les pieds de cette foutue bonne femme dans une paire d'escarpin vertigineux, tout ce qu'elle va faire, cette vieille c'est ce casser le col du fémur. Bref, Émilie se retourne et dès qu'elle me voit me fais un immense sourire

" J'ai presque fini Maxime et après je te présente ma responsable"

Putain, celle la quand elle a une idée en tête, elle l'a pas ailleur. On se ressemble d'ailleur sur ce point, c'est de famille.

La vieille, nous interromps

" C'est votre amoureux?" limite hargneuse, beurk j'ai l'age d'être ton fils.

- Non, madame c'est mon grand frère.

Elle est soulagée la roulure.. Ça c'est une couguar sur le retour qui croit qu'elle peut encore attirer des jeunes hommes bien foutus.. Ça me dégoute.

- Ne t'inquiète pas mimi, fini avec ta cliente je vais faire un tour dans le rayon homme.

Je me dirige vers le fond du magasin, je vois une magnifique jeune fille en face de moi, de long cheveux brun, des yeux d'un vert marron, très belle et souriante. Elle me demande si j'ai besoin d'un renseignement.

- Non, Mademoiselle, je suis le frère d'Émilie, je l'attend.

Il y a quelques semaines j'aurais tout fait pour l'avoir dans mon lit mais la seule Nina compte.

- Oh oui, elle nous à beaucoup parlé de vous, me sourit elle.

Garce de gamine, je vais la tuer... Elle cherche vraiment a me caser.

-NINA, apelle t elle

Quoi?? Nina?? Non c'est pas possible, ce n'est pas la même.. Puis les paroles de Nico me reviennent " Elle tiens une boutique de chaussure dans le centre-ville".

Je dois avoir une tête bizarre car la vendeuse me regarde drôlement, putain redescend érection de merde.

J'entend des pas derrière moi, je me retourne, elle est bien la. Juste merveilleuse, elle porte des escarpins noirs plateforme. Mon regard remonte vers ses chevilles fines, j'y verrais bien des cordes autour, son collant noir, ses cuisses, ses courbes. Elle porte une robe fluide qui cache bien son ventre rebondi, dans des tons vert d'eau, elle a lâché ses long cheveux. Sa bouche .. Sa bouche, je la veux de suite.

Elle me tend la main, avec un sourire à tomber.

- Bonjour, vous devez être Maxime, le grand frère d'Émilie?

- Ou...Oui c'est moi, enchanté.

je bafouille comme un puceau..

- Nina, me sourit elle, vous voulez un café?

- No.. Non ça ira merci

Et merde pauvre con ressaisit toi.

- Votre soeur est adorable et tres bosseuse, c'est plaisant de voir ca a son âge.

je suis hypnotisé, je ne sais même plus quoi dire.

- Elle est geniale, waouh j'arrive à articuler trois mots

Sur ce Émilie débarque.

- Nina, je vois que vous avez fait la connaissance de Maxime, sourit elle. Je vous avez dit que j'arriverais à le trainer ici.

La petite menteuse, elle a tout manigancé, je suis sure que ma mère n'a aucune réunion parent prof, et quand bien même je suis sure qu'elle ne lui a pas interdit de rentrer seule.. Bon dans un sens, elle a eu du flair car Nina me plait vraiment, enfin c'est même pire que plaire.

Comme si un espèce de tsunami avait envahit mon cœur