Je me réveille non pas en garde à vue comme on aurait pu s'y attendre mais dans la villa à 3.5 millions de Kyks. En effet, ce petit fortuné a réussi à corrompre la police (ça n'a pas pris plus d'une minute de négociations d'après ses dires). J'ai insisté pour dormir dans la chambre d'ami numéro 3, mais maintenant je regrette un peu. Peut-être que Kyks a profité de mon absence pour faire un face time avec ma sœur hier soir...
Je chasse cette pensée vagabonde et me dirige vers la cuisine.
Kyks est debout devant la fenêtre ouverte, les rayons du soleil levant éclairent son visage. Le vent fait bouger non pas ses cheveux car ils sont inexistants mais son tee shirt du psg. Seul un idiot pourrait dire qu'à ce moment il n'est pas magnifique. Je ferais n'importe quoi pour lui.Oh waw, comment cette pensée en est venue à être formulée ? J'essaye de me ressaisir, pour la douzième fois dans cette fanfiction. Et je vais checker mon bro comme un homme alpha qui ne doute pas de sa sexualité. Pourtant c'est lui qui me prend dans ses bras au lieu de taper dans ma main. Il respire très fort mon cou. Ça dure un peu trop longtemps. C'en est presque gênant mais vu que je suis un vrai homme, je renifle son parfum histoire d'avoir le maximum de références olfactives.
C'est cependant le cri strident d'un pigeon affamé qui nous sépare. Je fixe son visage, un peu gêné et je me rends soudain compte qu'il a les larmes aux yeux..
- Qu'est-ce qui t'arrive Kyks ? je lui chuchote, tentant d'être rassurant en prenant une petite voix toute gentille.
- Je viens de recevoir un message de ma mère-grand, elle va bientôt canner..
J'ouvre grand la bouche, choqué. Je l'aimais bien Géraldine. Ou peut être Claudette, je sais plus comment elle s'appelle. Je m'en fous un peu des vieux en fait, je préfère les petits jeunots comme Kyks.
- Et puis j'ai beaucoup de regrets par rapport à la soirée, je n'aurais jamais du embrasser cette fille de pauvre, elle sentait vraiment mauvais..
J'avoue que ma sœur empeste un peu mais ce n'est quand même pas très courtois. Je ne relève pas, n'écoutant pas spécialement ce qu'il raconte, plutôt concentré sur ses beaux contours tout droits.
- Tu m'accompagnerais la voir à la maison de retraite ?
J'accepte évidemment même si ce regroupement de vieux ne me donne pas spécialement envie.
On passe donc la fin de la journée avec la vieille, qui au final a simplement un gros bouton sur le doigt de pied. Ce n'étais qu'une technique de sa part pour forcer son petit fils à venir la voir, quelle connasse..
Les journées continuent de passer normalement, entre entraînement et soirées pépouze avec le Kyks. Cet après-midi, on a le match de demi-finale contre les arabes. Ils me font un peu peur à vrai dire, surtout depuis qu'un petit algérien de 9 ans m'a volé mon vélo il y a quelques semaines. J'avais essayé de le rattraper en lui courant après mais je n'avais même pas réussi... Décevant pour un joueur de foot pro..
M'enfin bref.Je me prépare en compagnie de mon meilleur ami, pendant que lui a l'air d'avoir l'esprit ailleurs..
- Ça va pas ? Je lui demande.
- Si ça va, je pense juste à mon meilleur ami qui est dans l'équipe du Maroc, j'espère que ça va pas être trop dur pour lui quand je vais les massacrer..
« Son meilleur ami »... Je pensais que c'était... moi... son meilleur ami...
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Quand l'amour balaye la macronie...... mbappexgiroud
HumorL'histoire d'amour de deux jeunes footballers, l'un plein de doutes et de réflexions profondes, qui mènent parfois à des accès de cruauté; et l'autre sous la menace constante d'un politique puissant mais sinon plutôt à l'aise dans sa vie... Bonne le...