Una historia llena de sorpresas

doce.

A la fin du repas, Pedri est venu me voir pour qu'on parle de ce qu'il s'est passé, pour l'instant nous marchons dans le sable, de l'air chaud frappe mon visage le bruit des vagues m'apaisa. Cela fait 5 minutes qu'on s'est éloigné du groupe, aucun de nous deux n'a sorti in mot de sa bouche, cette mini balade est plutôt calme. C'est reposant, et puis est-ce que Pedri c'est réellement le Pedro de mon enfance ? Et si ce n'est qu'une simple coïncidence.
Dans mes souvenirs lointains le jour de mon départ je l'avais surnommé Pedri. C'était mignon, et je lui avais demandé de faire une promesse, qu'il devienne footballeur professionnel sous ce nom.
Et si c'est réellement lui, une simple promesse enfantine lui a suffit à marquer sa vie, et que sa détermination soit d'un niveau supérieur qu'elle était déjà avant, pour moi.

Je détourne mon attention vers celui-ci, il me regardait déjà. Je papillonne des yeux avant de tourner la tête pour regarder les vagues s'avancer et s'éloigner.
Sa main ce pose sur mon épaule dénudée, la paume de sa main est brûlante ce mini contact a suffit a me faire rougir avant que nos regards se croisent.
On se regarde pendant quelques secondes, qui semblaient être une éternité. Son regard pourrait me faire succomber, mais je résiste tant de bien que de mal. En quelque sorte, je pourrais dire que sa présence est rassurante en plein milieu de cette plage en pleine nuit.

- « Maeva, tu te souviens le jour où je suis tombé dans la cours et que tu étais la première à l'avoir remarqué ? »

J'écarquille les yeux. C'est donc bel et bien lui ? Le Pedro Gonzalez de mon enfance dont je regardais tout le temps, et auquel je pensais à lui tout le temps ? Je l'ai enfin retrouvé après une décennie interminable qui semblait durer jusqu'à ma vieillesse. Mais me voilà aujourd'hui avoir le Pedri qui n'était qu'en short de bain et débardeur, à, des vêtements de riches, et son parfum qui empeste la richesse.
Je n'arrive pas à le croire aussi qu'il se souvient de ce jour-là, c'est un si petit détail que même moi j'avais oublié ce moment là. Maintenant je suis persuadé que ma vie va changer pour de bon.

- « Oui je me souviens. »

Je le fixe quelques instant ce qu'il me donne le temps de voir un rictus enfantin apparaître sur son beau visage angélique, tout aussi angélique que celui de Mikky.

- « Eh bien ce jour-là, quand tu m'as tendu la main et que je l'ai saisis en te regardant dans les yeux, je suis tombé amoureux de toi » finit-il par dire

Le temps ce fige, je n'arrive pas à y croire. C'était donc réciproque ? Mais étant des gamins ce ne serait pas un véritable amour comme on peut lire dans les livres de romance, ou tout les hommes sortent des déclarations venues d'un dictionnaire. Des mots si réconfortants et pleins de significations. Ces livres donnent tellement envie de rencontrer le véritable amour. Et des fois, ça tourne mal, l'autre déménage ou trouve une autre personne. La, entre Pedri et moi, c'est une histoire enfantine. Qu'on pourrait raconter a nos enfants pour les endormir comme si c'était un comte de fée. Mais ce n'était pas de la romance. Hélas, je doute que les hommes d'aujourd'hui soit assez romantiques pour me permettre d'avoir des papillons dans le ventre et que mon cœur explose.

- « Pedri, enfin, Pedro. Ce jour-là, moi aussi je suis tombée amoureuse de toi » dis-je

Il me sourit, détourne le regard vers l'horizon en s'asseyant sur le sable, je fais de même, mais ma robe m'empêche de bien m'asseoir, bien que personne passe, peu importe la position on peu apercevoir ma culotte.

- « Tiens »

Accroupi à ma gauche, il place sa veste sur  mes jambes, il relève sa tête et me regarde. Je ne peux pas m'empêcher de rougir en voyant son visage, il est si charmant. Même si on s'est déjà vu quelque fois, aujourd'hui j'ai l'impression que c'est la première fois qu'on se rencontre.
Une sensation bizarre qui me fait perdre les mots.

- « T'as toujours de si beaux yeux »

Je souris timidement avant de dire ;

- « Et toi ton regard me transperce toujours autant »

- « Maeva ? »

- « Dis moi tout ? »

- « Je.. »

- « Tu ? »

- « Nan laisse tomber c'est pas important. »

Je fronce des sourcils en le regardant. Je ne sais pas si qu'il voulait me dire mais ça m'intrigue fortement, et j'aimerais bien savoir. Pendant ce temps il me fixe toujours intensément, son regard s'adoucît quand le vent vient dégager mes cheveux à l'arrière. Laissant apparaître ma cicatrice dans le creux de mon cou, je me souviens tellement comment je me suis fait ça. Je suis tombée d'une chaise en attrapant le pot en verre rempli de bonbon, celui-ci est tombé et un bout a rebondi sur mon cou.
Je le regarde droit dans les yeux, mais son regard se dirige vers mes lèvres, dans mon ventre des scintillements me font brûler à l'intérieur. Sa tête s'approche lentement vers moi, nos fronts son désormais collés l'un contre l'autre. Une tension pesante s'installe entre nous, mon cœur se met a battre la chamade, et d'un coup une chaleur mélangée par un frisson traverse mon corps en sentant la main de Pedri sur ma joue gauche qu'il descend vers le creux de ma taille.

- « Je peux ? »

Avant même que j'accepte je souris bêtement plaçant mes mains sur son visage, et l'embrasse tendrement. Nos deux âmes se fusionnent pendant ce doux baisers. Mais après tout, qu'est-ce qu'un baiser ? Ce n'est pas autre chose que le véritable effet du désir de puiser dans l'âme qu'on aime. Et c'est surtout une des façons les plus sûres de se taire en se disant tout. On se sépare essoufflé, on se sourit mutuellement et je caresse ces cheveux tandis qu'il me soulève pour me porter et enrouler mes jambes autour de son buste.

- « Sais-tu à quoi ressemblait mon monde parfait quand tu as déménagé ? »

- « Non, mais je vais le savoir » dis-je avec un sourire

- « C'était le monde où toi et moi vivons ensemble, heureux pour toujours. C'est honnêtement tout ce dont j'avais besoin. T'aimer et te chérir jusqu'à la fin des temps. Et te revoir à l'heure d'aujourd'hui me donne espoir à retrouver mes sentiments que j'avais. »