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- « Alors ce baiser était insignifiant ? » dis-je

Pedri baisse le regard fixant ces chaussures. Bien que son discours me donnait l'envie d'aimer et d'être aimer, mais sa dernière phrase a tout fait foirer, il m'a embrassé avec pour seul but de retrouver ses sentiments qu'il avait. Mais ce n'est pas en s'embrassant qu'il va m'aimer. Ce baiser si doux et tendre n'était qu'un baiser voler. Mon amour d'enfance ma littéralement brisé le coeur dans l'espace de quelques minutes.
Debout devant lui, je lui jette au visage sa veste qu'il avait mit sur mes jambes auparavant.
Je tourne les talons afin de m'éloigner le plus possible, et aussi pour libérer l'esprit.  Je pensais tellement qu'il m'aimait encore mais apparemment non il cherche à retrouver ses sentiments perdus au fond de la grotte.

- « Maeva ! » m'interpelle Pedri

Je me retourne face à lui, cinquante mètres nous sépare, et j'arrive quand même bien a lire l'expression de son visage malgré l'obscurité ; il pleure.

- « Je te promets qu'un jour tu te sentiras aimer par moi ! » criait-il encore plus fort

Toujours dans ma colère je tourne les talons et rejoins le groupe, je saisis Antonio par le bras et l'emmène avec moi.

- « À bientôt ! » dis-je

- « Déjà ? » demande Fernando

Je souris pour les rassurer ;

- « Notre père ma appeler et il se trouve qu'il a un soucis.. »

Je mets mes deux doigts sur ma tempe et d'un geste vif mes doigts se retrouvent éloignés de ma tempe.

Antonio et moi marchons très vite je déchausse mes talons et les prends a la main, heureusement que je suis en collant. Je souffle un grand coup pour faire disparaître toute ma colère.

- « Il s'est passé quoi avec Pedri ? » demande Antonio

- « Rien rien »

- « Ne me mens pas, tu mens mal, je répète il s'est passé quoi avec lui ? »

- « On à discuter c'est tout. »

- « Et quoi d'autre ? »

- « On s'est embrassé, mais c'était un baiser volé. »

Antonio fait deux têtes de plus que Pedri, d'après moi Pedri n'est pas plus musclé que mon demi-frère, enfin il est pas non plus sans muscles mais Antonio m'a raconté qu'il allait tout les jours à la salle de muscu. Personnellement je crois que Antonio pourrait réussir à le frapper il le pourrait. Sauf qu'il le ferra pas. Pas parce qu'il est incompétent ou pas brave, c'est parce que c'est Pedri.

- « Sérieusement ? »

Je lui jette un regard attristé et lui explique comment ça s'est passé, je me sens mal à l'aise de raconter ça à Antonio. On se connaît depuis une journée et j'ai l'impression de le connaître depuis toujours autant qu'il soit mon frère d'une autre mère, entre autre mon demi-frère. Mais je n'arrive pas a m'y faire et d'expliquer les détails comme sa veste sur ma robe parce qu'on pouvait apercevoir ma culotte, ou la sensation qu'il ma procurer lors du baiser digne d'un feu d'artifice.

Antonio s'arrête et fait demi tour.

- « Antonio ?! Où tu vas ?! »

- « Je vais lui enseigner un cours important de la vie »

J'essaye de courir derrière lui mais la réalité me rattrape quand je me rappelle que je suis en collant et qu'il traine par terre. Je me stoppe est échappe est soupir de désespoir. Je ne pourrais pas le rattraper mais je sens que si je n'y vais pas Pedri finira défigurée, et pour rien.

Una historia llena de sorpresasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant