Big Bear Lake Town: The Lonely Girl

Chapitre 2

J'arrive devant la FAC, une petite boule au ventre comme à chaque rentrée, depuis que je vais à l'école. J'ai toujours été de nature anxieuse et ça depuis toute petite. D'un coup, je sens mon téléphone vibrer dans la poche arrière de mon jean, je le prends. C'est une vidéo instagram, de mon groupe de copines. J'ouvre la vidéo:

-Coucou mon piou piou, nous sommes actuellement en directe de Bordeaux disent-t-elles toutes ensemble.

-Bonne rentrée, ma Lyly! cris Torhy en prenant le téléphone pour le mettre devant sa tête. Elles me font rire.

-On voulait, te souhaiter une bonne rentrée, on sait que ça te stresse, alors on voulait te donner du courage. dit Maliha en reprenant le téléphone des mains de Torhy, pour que je puisse voir tout le groupe.

-On t'embrasse toutes fort et on te fais, plein de poutous, tu va gérer. Rajout elle.

Athéna prend tout à coup le téléphone.

- Et tu nous diras si y'a des bels étalons. Au moins, si tu vas en cours autant avoir de belles choses à regarder.

-Meufs ou mecs, nous on veut tous savoir, même les profs. renchérit Charly

-Surtout les profs. ajoute Torhy.

-Bon allez nous on te laisse, des bisous ma chérie. M'embrasse Maisie.

-Bisous, conclut tout le monde.

C'est avec le sourire, et un peu moins de stresse que je range mon téléphone dans ma poche. Je les aime ces meufs. On est un groupe de 6 filles, depuis le début du lycée. Je connais Maliha depuis le début du collège, on a toujours été inséparable depuis. En arrivant au lycée, on s'est toutes retrouvées dans la même classe. Et même si nos classes et nos spécialités nous ont séparé pour la suite de notre scolarité, on est toutes restées soudées. Elles ne m'ont jamais lâché, mais quand je me suis éloignée d'elles, vers le fin de l'a première. Elles ont tout de suite sentit qu'un truc n'allais pas. Si elle ne m'avait pas retrouvé ce jour-là, je ne serais probablement pas ici aujourd'hui. Bon allé, ce n'est pas le moment de penser à ça.

-Allez souffle un bon coup, ma petite Holly, tout va bien se passer. me dis-je à moi-même, pour me donner du courage.

Je réajuste la hanse de mon tote bag sur mon épaule et m'élance vers les portes de l'université, charger à bloque, ou presque. Lorsque je passe les portes, je remarque que les couloirs commencent peu à peu à se remplir. J'arpente les couloirs de l'université, la tête baissé, je ne veux pas me faire remarquer par qui que ce soit. J'arrive enfin devant ma salle, pour mon cour de culture littéraire, j'entre dans la salle, qui est à moitié pleine. Je suis heureuse d'être arriver maintenant et de ne pas être partie aussi tard que Luana. Je vais pouvoir choisir ma place et espérer que personne ne vienne s'asseoir à côté de moi. Je m'installe au milieu de la salle, juste à côté d'une allée. Comme ça quand le cours sera terminé, je pourrais partir vite sans risquer de croiser personnes ou être forcée de leur parler.

Plus le temps passe et plus la salle se remplit. Finalement, quand le cours commence, je suis assez heureuse de constater que personne n'a eu la merveilleuse idée de s'installer à côté de moi. A peine dix minutes après le début du cours, quelqu'un entre brusquement dans la salle comme s'il avait été poussé par une autre personne. Plus aucun bruit ne se fait entendre dans la salle, comme si tout le monde redoutait sa présence, ce qui je dois l'avouer me rend un peu confuse.

-Monsieur Thomson, premier jours, première heure et vous êtes déjà en retard. Commence la professeur, sur un tond qui exprime sa lassitude.

-Madame Fields, quelle joie de vous revoir aussi, je suis sûr que je vous ai manqué pendant ces 2 mois de vacances. Surenchérit le jeune homme.

-Allez vous asseoir, vous perturbé mon cours et que je ne vous entende plus.

-Oui, madame, bien sûr. Dit-il, avec un air plein de malice et un grand sourire.

Le jeune homme parcourt la salle des yeux et repère directement la place à côté de la mienne. Génial, moi qui m'attendait à être toute seule. Le grand blond aux yeux noirs s'approche de moi, dans une démarche pleine d'assurance et avec un sourire en coin. Il porte une veste en cuire, qui j'ai l'impression compresse un peu ses muscles, une chemisette marron claire et un jean bleu délavé. Il me paraît tellement gentil et taquin. Cependant, je m'en méfis, j'ai appris à mes dépends que se sont toujours les plus gentils, qui se trouve être les pires.

-Est-ce que je peux m'asseoir beauté? Me demande-t-il.

Je ne lui répond pas mais, je fais preuve de bonne fois et me lève pour le laisser s'asseoir. Un peu forcée et contrainte est tant donné que je ne veux pas me faire remarquer. Le blond sort ces affaires et une fois fini, se tourne vers moi, en me tendant sa main.

-Je suis Kalani, la bombe atomique de Californie beauté. Et toi comment tu t'appelles?

Je regarde sa main sans répondre, je ne veut pas tisser de liens avec qui que ce soit. Mes amies me suffisent déjà et l'humain m'a déjà fait trop. De plus, être en cours n'est pas une des choses qui me met le plus à l'aise, et me permet d'être aimable, déjà qu'en temps normal j'ai du mal à l'être. Alors je décide de me retourner vers mon ordinateur et continue de suivre attentivement le cours.

-Ok tu n'as pas l'air très bavarde, c'est pas grave moi j'aime beaucoup parler. Tu es nouvelle ici je ne t'ai jamais vu?

Je ne répond toujours pas. Le cours se passe et Kalani continue encore à me poser des questions, ou bien de faire des remarques, qui passent de l'allure de la prof, au mec installé au premier rang. Quand la cloche sonne, je ne perds pas de temps et range mon ordi, pour sortir le plus vite possible de ce cours, qui fut dure à suivre avec les interventions incessantes de Kalani, qui m'ont fait rire intérieurement.

Je me dirige après deux heures de culture littéraire, vers mon deuxième cours de la matinée avant le repas du midi. Finalement, la matinée passe vite et je rentre à la maison après ça, m'a journée de cours du lundi étant terminé. J'ai maintenant 3 heures devant moi avant d'aller travailler à la librairie.