Chapitre 8

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J'arrive devant cette table et m'installe. Mes mouvements se font lent, j'agis comme un automate. En face de moi se trouve un plat, avec du poulet et des pomme de terre dedans. Puis à côte il y a des haricot vert.

Quand ma mère me sert ma portion, je reste là quelque temps, la fourchette à la main. Je regarde cette assiette, qui est juste sous mon nez. Elle est cette objet de torture, de peur et de malheur pour moi. Puis d'un coup, j'entend un brouit de fond qui semble s'adresser à moi. Je relève alors la tête, vers ma mère.

-S'il te plaît ma chérie mange, fait nous plaisir essaye au moins de finir une chose dans ton assiette. Mais je veux que tu touche à tous.

Je m'exécute alors, comme un robot j'obéis à sa demande. Elle me sourit, comme fière de moi, si seulement elle savait ce qui allé se passer ensuite. A la fin du repas, je sors de table, aide mes parents à débarrasser.

Maintenant, je monte dans ma chambre je gravis les escaliers, après avoir dit bonne nuit à mes parents. Je passe le pas de cette porte, me retourne et la ferme à clé. Le bruit de la serrure sonne, comme une délivrance.

Je me dirige vers la fenêtre, grimpe sur le toit et je finis par attendre la fenêtre des toilettes. Je la laisse toujours ouverte, comme ça mes parents n'entendent pas le bruit de mes pas depuis en bas.

Je place mon téléphone en face, de sorte à pouvoir lui envoyer et lui prouver que je l'ai fait. J'active la vidéo et m'agenouille près des toilettes, prête à le faire il faut que tous sorte, ces calories que j'ai ingurgité il y a peu finisse par ressortir. Et finalement..."

-Mademoiselle Leroy ça va ? Vous voulez un peu d'eau ou... Commence le Président, que je finis par interrompre.

-A votre avis abrutis vous croyez que je vais comment ? Je veux rentrer chez moi, alors si ça ne vous dérange pas je vais me lever, sortir de cette pièce. Et repartir avec les 4 jeunes hommes qui m'ont si gentiment amené ici. Je commence à me lever et me diriger vers la porte. Au faite, ce n'était pas une question, mais une affirmation.

Derrière moi, j'entend les hommes commencés à râler.

-Les garçons je vous pris de raccompagner cette jeune fille jeune qu'à chez elle. Et si quelqu'un s'oppose à cette décision, il aura à faire à moi, c'est claire ! Crit le Président à ses hommes.

Je me retourne, vers lui perplexe son regard croise le mien et j'ai eut l'impression, qu'il comprenait. Mais contrairement aux autres personnes à j'en ai parlé avant, il ne me lance pas de regard de pitié. Enfin, je ne suis sure de rien, alors je tourne la tête et continue mon chemin, jusqu'à la voiture.

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Le voyage de retour fut pire que celui de l'allé. Cette fois, rien ne me couvrait la tête, cependant, j'étais bien trop dans mes pensées pour faire attention à la route que la voiture empruntait.

La voiture s'arrête, je sors de la voiture, mes gestes se font automatiquement.

-Holly je voulais te dire que...eum...on est désolé. Me dit le jumeaux qui conduisait, en sortant de la voiture.

-Je n'ai pas besoin d'excuse et surtout de pitié. Dis-je d'un ton un peu abrupte.

Je me retourne et me dépêche d'atteindre le bâtiment de mon appart, sans attendre de réponse de sa part.

Une fois dans l'appartement, je me dirige directement vers ma chambre. En me regardant entrer, Luana comprend qu'il ne faut pas venir me parler. Je passe le reste de la journée dans ma chambre, à regarder ma série, sur mon téléphone, car oui, j'ai eut le bonheur de le retrouver, sur banquette arrière de la voiture des jumeaux, à mon retour dans la voiture.

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Dimanche se passe de la même manière que samedi, je reste dans ma chambre et ne mange pas du week-end, toute cette merde m'a fait perdre l'appétit. Alors, je suis contente quand le lundi matin arrive.

-Meuf mange au moins une pomme, pour ce matin, t'as rien mangé du week-end. Me conseille Luana.

-Ne t'en fait pas je vais bien, surtout je n'ai pas fin et puis je pète le feu. Répondis-je.

-Oui bien sur, et puis quand tu t'évanouiras en plein cours parce que tu fais une hypoglycémie, tu viendras pas pleurer. Sans déconner meuf, je t'ai jamais rien dit par rapport à ça. Je suis là je te soutiens, je t'aide dans les moments durs, mais là t'as cours et ton cerveau ne peut pas fonctionner, correctement sans nourriture. Réplique-t-elle.

-Ok je prend une pomme, je la mangerais si j'ai un vrai coup de mou, promis. Dis-je sincèrement. Bon on bouge en cours ?

On se lève alors et on sort de chez nous. On arrive assez vite à la FAC je dois dire. Cependant lorsque j'arrive, je remarque quelque chose d'inhabituel, il y a bien plus de motos qu'à l'habitude à cette heure là.

Je passe outre pour me diriger vers mon bâtiment, dans lequel Luana a cours ce matin. Puisque si j'ai bien compris, plusieurs autres classes de dernier année, en avait besoin pour préparer un débat fictif. Quelle torture le droit, c'est bien trop dur pour moi et les débats, très peu pour moi. Les seuls que j'ai fais au lycée, n'étaient pas mes plus grandes réussites.

Puis, quand ma coloc et moi passons les portes, je vois un groupe de mec avec une veste en cuire, adossés contre les murs. On ne remarque qu'eux, au milieu de toute cette testostérone, se trouve Kalani et son groupe de pote.

Je décide et ne pas faire attention à eux et de me concentrer pour retrouver ma salle. Leur présence matinale me perturbe, surtout après ce qu'il c'est passer hier.

On se retrouve Luana et moi obligée de passer devant eux pour gagner notre salle à chacune. Mais lorsque l'on atteint leur niveau, ils se taisent et la tension qui se crée me pousse à m'arrêter. Je suis persuadée qu'ils m'ont vu.

A ce moment, je ne sais pas trop ce que je fais et je me retourne, face à eux. J'aperçois le regard de chacun sur moi, mais il y en a un qui comme à son habitude me déstabilise. Je finis  par vite trouver le regard de Wesley, qui ne sourie pas pour changer. Puis à cette instant, la voix de Luana résonne.

-Eh bande de con, qu'est-ce que vous avez fait à Holly hier pour qu'elle ne mange pas du week-end?! Vous lui voulez quoi?! Sérieux vous étiez obligés de vous la jouer connard?! Crie-t-elle au groupe face à nous.

-Lu, arrête, ça sert à rien, laisse couler. Je rajoute en français. On répond aux imbéciles par le silence non. Riais-je pour la détendre.

Elle semble se détendre, puisqu'elle me prend la main et on finit par regagner, chacune notre amphithéâtre.

Le premier cours se passe bien, Kalani n'était pas à côté de moi cette fois. Je crois que Luana lui a fait peur, en même temps, elle me fait peur aussi des fois.

Je me dirige donc vers mon deuxième et dernier cours de la matinée, préparation à l'enseignement. Le prof est un vrai tyran, ses cours sont claires, pas de souci, mais ses contrôles sont très compliqués.

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⏰ Dernière mise à jour : May 18, 2023 ⏰

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